Nosferas

Afin de sauver leur races, les vampires adultes des quatre coins du monde n'ont d'autre choix que de transmettre leurs savoirs à leurs enfants. Ainsi, quelques sélectionnés vont faire le voyage jusqu'à Rome où ils apprendront les rudiments de leur espèces. Mais leur année va être secouée par de mystérieuses disparitions de vampires et l’apparition d'hommes au masque rouge.

Premier tome de la saga Les héritiers de la nuit, "Nosferas" fait immédiatement penser à Harry Potter, mais version vampire. Il y a cependant moins d'actions, ce qui est vraiment dommage dans un roman où il y a des vampires. Je m'attendais à quelque chose de plus sanglant, même si ce roman est un roman jeunesse. Le titre du roman ne peut que se rapprocher de Nosferatu, un des noms donné à Dracula, le plus célèbre des vampires. L'intrigue, les rebondissements en eux-mêmes n'apportent rien d'original à l'univers des vampires, mais le lecteur passe tout de même un très bon moment. Les personnages y sont attachants et l'ont se plait à suivre ces jeunes suceurs de sang dans leur année scolaire. La couverture remplie son objectif, qui est d'intriguer le lecteur et le plonger dans une atmosphère sombre, d'où la couleur  rouge sang. Bien que "Nosferas" soit le premier tome d'une saga qui en compte cinq, les prochains tomes ne seront apparemment pas traduits, ce que je trouve totalement inadmissible. Cela n'est certes pas la faute de l'auteur, mais l'épilogue, qui annonce donc une suite des plus mystérieuses, est sans effet. Du coup, difficile de conseiller ce roman, sauf si le lecteur sait lire l'allemand.