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Les essentiels de Jim Carrey

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Les essentiels de Jim Carrey Empty Les essentiels de Jim Carrey

Message par Alouqua Mar 17 Jan - 11:02

Jim Carrey fête ses 50 ans ce mardi 17 janvier ! Voici donc nos "essentiels" du monsieur, peut-être le plus grand acteur comique (et pas seulement) de ces vingt dernières années : soit une sélection (non exhaustive !) de films incontournables pour quiconque veut se faire une idée de sa carrière, au travers de rôles marquants, de The Mask au Truman Show, d'Ace Ventura à Man On The Moon...

Stanley Ipkiss - "The Mask" (1994)

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De quoi ça parle ?

Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l'univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels. Il est dès lors partagé entre la possibilité de devenir cette créature verte sûre d'elle-même ou rester le timide Stanley Ipkiss, incapable d'aborder la magnifique chanteuse de cabaret Tina Carlyle.

Pourquoi le (re)voir ?

Parce que c'est le film qui a révélé le talent de Jim Carrey*... du moins au public français (en effet, si Ace Ventura sortait en février 1994 aux Etats-Unis, soit quelques mois avant The Mask, il n'est sorti qu'en 1995 sur nos écrans, faisant de The Mask le "star-vehicle" du comédien dans l'Hexagone). Dans ce double-rôle façon Jekyll / Hyde dopé aux Looney Tunes, Jim Carrey fait des étincelles, utilisant à merveille son timing comique, son sens de la réplique et sa plastique élastique, rôdés par quelque quinze ans de stand-up sur les scènes et les networks américains.

Multi-référencé (cartoons, cinéma, pop-culture), The Mask vaut ainsi autant pour ses effets visuels saisissants (salués par une nomination à l'Oscar en 1995) que pour la prestation endiablée de l'acteur, dont le faciès verdâtre et le costume jaune auraient pu condamner le film à une chronique sur Nanarland. C'est tout le contraire qui se produit chaque fois que le Mask se lance dans une parodie, une vanne, une danse endiablée (ah, Sancho le Cubain...) ou même une imitation de Clint Eastwood (que Carrey côtoya à ses timides débuts dans La Dernière cible et Pink Cadillac - voir la vidéo de l'hommage qu'il rendit au grand Clint, hilare comme rarement). Jim Carrey EST The Mask. The Mask EST Jim Carrey. C'est sans doute la raison qui incitera le comédien (nommé aux Golden Globes pour ce rôle) à refuser un "Mask 2" malgré un gros chèque à la clé.

*sans oublier la sculpturale Cameron Diaz

Le saviez-vous ?

The Mask est adapté d'un comic-book Dark Horse, méconnu en France à l'époque, et beaucoup plus sombre que le film. C'est justement l'approche de Jim Carrey qui incitera le réalisateur Chuck Russell (Freddy - Chapitre 3, Le Blob) à ré-orienter le long métrage vers un ton résolument familial et comique. Pour l'anecdote, le masque magique est à l'effigie de Loki, un Dieu maléfique nordique... qui reviendra sévir sur les écrans dans Thor et Avengers.



Lloyd Christmas - "Dumb & Dumber" (1994)

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De quoi ça parle ?

Après un malentendu à l'aéroport, deux amis spécialistes de l'élevages de lombrics et complètement idiots, Lloyd et Harry, partent à la recherche de Mary qui semble y avoir oublié sa valise. Mais ils se retrouvent bientôt et sans même le savoir au centre d'un complot...

Pourquoi le (re)voir ?

Film culte pour certains, interminable et douloureux chemin de croix pour d'autres, Dumb and Dumber se devait de figurer dans le dossier pour au moins deux raisons. La première, c'est que c'est sans doute avec ce film, sorti la même année que The Mask et Ace Ventura, détective chiens et chats, que Jim Carrey gagna son surnom "d'homme élastique", dans ce véritable hymne à la bêtise pour ne pas dire la débilité la plus crasse et assumée.

Mais c'est aussi le premier film des frères Farrelly, qui imposèrent une marque de fabrique bien particulière, à base d'humour gras et (souvent) scatologique, quatre ans avant de triompher avec Mary à tout prix. Pour les spectateurs délicats et / ou amateurs de bon goût, on ne saurait donc trop vous conseiller de laisser en mode veille votre cerveau. Ce n'est qu'à ce prix que vous pourrez savourer sans retenue les séquences cultes qui parsèment le film : overdose de laxatifs et une (ignoble) démonstration de toilettes portatives, la séquence de "Pistache" la perruche donnée à un enfant aveugle, la séquence du "Un tic Tac monsieur l'agent ?", une langue collée à un poteau...

"On essaie de faire descendre son QI aussi près que possible du zéro absolu. [...] Si les gens voient ce film et continuent à penser qu'il existe des gens encore plus demeurés que nous, c'est que nous avons échoué dans notre entreprise" déclara l'acteur Jeff Daniels quelque temps après la sortie du film. On a beau chercher, on a effectivement pas encore trouvé.

Le saviez-vous ?

En 2003, soit neuf ans après Dumb and dumber, les studios New Line refont vivre les aventures de leurs deux héros, avec une suite en forme de prequel. Dumb and dumberer, réalisé par Troy Miller, met ainsi en vedette Harry et Lloyd adolescents, durant la période où ils étudient à l'université. Dans ce nouveau film loufoque, Derek Richardson et Eric Christian Olsen incarnent les personnages précédemment campés par Jeff Daniels et Jim Carrey.

Vous connaissez le bruit le plus agaçant du monde ?



Ace Ventura - "Ace Ventura, détective pour chiens et chats" (1994) et "Ace Ventura en Afrique" (1995)

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De quoi ça parle ?

Ace Ventura, un jeune homme décontracté à la banane arrogante et à la démarche élastique, est le Sherlock Holmes de la gent canine. Dans le premier film, il est sur le qui-vive lorsque le dauphin Flocon de neige, la mascotte de l'équipe de football américain de Miami, manque à l'appel. Dans le second volet, Ace Ventura abandonne sa retraite himalayenne pour retrouver une chauve-souris blanche et sacrée, Shikaka, disparue au coeur de l'Afrique.

Pourquoi les (re)voir ?

Parce que le premier Ace Ventura, sorti début 1994 aux Etats-Unis, avant même The Mask, est le film qui a véritablement lancé la carrière de Jim Carrey. Parce qu'il est le premier d'une série où il va mettre sa légendaire élasticité en valeur, faisant du même coup renaître une catégorie d'acteurs dont on commençait à se montrer nostalgiques, comme Jerry Lewis et Louis de Funès. Parce que Ace Ventura et sa suite sont des comédies à ce point débiles, à ce point régressives, que, avouons-le, elles représentent un réel plaisir coupable. Assumons, bon sang !

Parce que dans la peau du détective canin Ace Ventura, personnage absolument dépourvu d'intelligence, Jim Carrey, littéralement déchaîné, donne tout ce qu'il a dans le réservoir comique. Dans ces deux films, où il est sans doute au sommet de sa folie, les scènes cultes se multiplient : lorsqu'il zigouille la mascotte d'une équipe de foot, lorsqu'il joue au foot en tutu dans un établissement psychaitrique, lorsqu'il sort du postérieur d'un faux rhinocéros (à savourer ci-dessous)... Enfin, parce que le tournage d'Ace Ventura en Afrique a permis à l'acteur de sympathiser avec Judd Apatow et Ben Stiller, qui lui offriront un rôle génial dans Disjoncté.

Le saviez-vous ?

Blague potache ou véritable coup de coeur ? Quoi qu'il en soit, le grand (et imprévisible) Jean-Luc Godard, figure majeure de la Nouvelle Vague, auteur d'A bout de souffle, du Mépris et de Pierrot le Fou, a surpris son monde en déclarant qu'Ace Ventura en Afrique l'avait beaucoup amusé et que (si, si !) le film était carrément l'un de ses préférés des années 1990. Par ailleurs, il est à noter que Tom Shadyac, le réalisateur d'Ace Ventura, détective chiens et chats, retrouvera Jim Carrey à deux reprises : en 1997 pour Menteur, menteur, puis en 2003 pour Bruce tout-puissant.



Le type du câble - "Disjoncté" (1996)

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De quoi ça parle ?

Lorsque Steven Kovacs (Matthew Broderick), jeune architecte, emménage dans son nouvel appartement, il propose à l'installateur du câble (Jim Carrey) cinquante dollars pour pirater les chaînes. Celui-ci s’exécute mais refuse d'être payé. Tout ce qu'il veut, c'est un ami...

Pourquoi le (re)voir ?

On distingue souvent chez Jim Carrey ses rôles purement comiques de ceux plus ou moins estampillés "dramatiques", dans les films de Michel Gondry ou Peter Weir par exemple. Disons alors que Disjoncté se situe à mi-chemin. Soit une étonnante comédie greffée sur une trame de thriller, signée Ben Stiller et produite notamment par Judd Apatow, avec entre autres guests Owen Wilson ou Jack Black (bref, toute une génération qui s’apprêtait à exploser). Carrey y effectue une performance bouffonne de haute volée, qui révulse probablement ceux qu’ont toujours agacé ses grimaces mais enchante tous les autres, tant son personnage de cable guy se révèle aussi inquiétant que loufoque.

Disjoncté, c’est donc presque un "thriller de harcèlement" tel qu'Hollywood adore nous les servir, mais traité sur un mode grotesque, où l'on n'effleure le tragique et le glauque que pour mieux les détourner. Dans le rôle de la "victime", Matthew Broderick livre une impeccable performance de clown blanc (c’est bien simple, on dirait John Cusack), tandis que l’auguste Carrey vibrionne autour de lui, à coups de géniales contorsions, de zozotements et de regards déments. « Tu veux être mon ami ? ». Euh...

Le saviez-vous ?

Le personnage de Jim Carrey est, malgré les fausses identités qu’il revendique au cours du film (Chip Douglas et autres) uniquement crédité en tant que "type du câble". Par ailleurs, dans la séquence du "restau médiéval", l’imitation façon Silence des agneaux est une improvisation de l’acteur, qui avait demandé (sans préciser dans quel but) la peau du poulet, lors d'une prise qui a finalement été conservée par Ben Stiller.



Fletcher Reede - "Menteur, menteur" (1997)

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De quoi ça parle ?

Un jeune ténor du barreau gagne toutes les causes qu'il défend en mentant comme un arracheur de dents et en usant d'une mauvaise foi abyssale. Mais il est allé jusqu'à décevoir son propre fils qui, écoeuré, conçoit le souhait qu'il soit incapable de mentir pendant vingt-quatre heures. Ce qui va entraîner catastrophe sur catastrophe mais finalement lui remettre les pieds sur terre.

Pourquoi le (re)voir ?

Avec Menteur, menteur, le comédien inaugure ce qui va presque devenir un sous-genre : "la comédie de Jim Carrey" ! Dit comme ça, on pourrait croire que cette catégorie englobe la grande majorité de sa filmographie, mais non. Car une "comédie de Jim Carrey" répond à des codes et un schéma bien précis : tout commence avec un personnage plutôt bien dans son travail mais pas tant que ça sur le plan perso, qu'un bouleversement, surnaturel ou pas (une impossibilité de mentir, de dire non, ou les pouvoirs de Dieu remis entre ses mains), va entraîner dans une série de mésaventures complètement dingues, avant qu'une morale plus ou moins appuyée ne vienne remettre de l'ordre dans tout ça, en nous prouvant à quel point le héros a quand même grandi. Et là forcément, ça réduit les longs métrages éligibles.

Car, outre Menteur, menteur, ce schéma n'est à l'oeuvre que dans Bruce tout-puissant (également réalisé par Tom Shadyac) et Yes Man, mais sur un ton plus romantique, l'un des buts du personnage principal étant de séduire celui joué par Zooey Deschanel. Il n'empêche que, mignon ou pas, chacun de ces films offre à Jim Carrey un véritable boulevard pour multiplier grimaces et gags burlesques, chaque séquence ayant pour objectif d'être plus déjantée que la suivante. Citer quelques exemples serait d'ailleurs un peu trop long, donc retenez que ces trois longs métrages semblent vraiment calqués sur sa personnalité, tant on ne voit vraiment personne d'autre pour y prendre sa place.

Le saviez-vous ?

Son personnage de Yes Man aurait-il déteint sur lui ? A moins que les nombreux projets ayant planté pour cause de coûts de production trop élevés en soient la cause. Toujours est-il que Jim Carrey n'a touché aucun salaire pour jouer dans le film de Peyton Reed, se "contentant" de 36,2% des recettes du film. Ces dernières ayant atteint 223 millions de dollars dans le monde, on vous laisse calculer le pactole qu'il a touché (bon ok, ça fait plus de 80 millions).

Des images de "Yes Man"...
... ou quand on accepte de sauver un suicidaire en chanson.



Truman Burbank - "The Truman Show" (1998)

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De quoi ça parle ?

Truman Burbank mène une vie calme et heureuse. Il habite dans un petit pavillon propret de la radieuse station balnéaire de Seahaven. Il part tous les matins à son bureau d'agent d'assurances dont il ressort huit heures plus tard pour regagner son foyer, savourer le confort de son habitat modèle, la bonne humeur inaltérable et le sourire mécanique de sa femme, Meryl. Mais parfois, Truman étouffe sous tant de bonheur et la nuit l'angoisse le submerge. Il se sent de plus en plus étranger, comme si son entourage jouait un rôle. Pis encore, il se sent observé.

Pourquoi le (re)voir ?

Parce que grâce à The Truman Show, Jim Carrey prouve qu’en plus de savoir nous faire rire, il sait émouvoir. Jusque-là spécialisé dans les rôles comiques, Jim Carrey tourne dans The Truman Show juste après avoir joué dans la comédie Menteur, menteur, et avant de poursuivre avec Man On the Moon de Milos Forman. Il enchaîne donc entre 1998 et 2000 deux films à tonalité plus dramatique, démontrant que son talent ne se limite pas à la pure comédie.

The Truman Show lui vaut ainsi une crédibilité nouvelle auprès du public et des professionnels, et le comédien reçoit pour ce film le premier Golden Globe de sa carrière. Outre son regard critique sur les émissions de télé-réalité, qui n’étaient pas encore légion à l’époque, le long métrage de Peter Weir n’est pas sans rappeler le 1984 de George Orwell, et demeure sans conteste l’un des films les plus émouvants de la carrière de Jim Carrey.

Le saviez-vous ?

Le Syndrome de Truman est également une maladie. Il s’agit d’une sorte de schizophrénie, ou de maladie neurologique. Les gens souffrant de ces maux sont persuadés que leur vie est une émission de télévision. Selon les scientifiques, la pop culture a une influence très importante sur la condition mentale des gens.



Andy Kaufman - "Man On The Moon" (1999)

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De quoi ça parle ?

De la carrière du comique américain Andy Kaufman, mort en 1984 d'un cancer du poumon. Né à New York en 1949, il débute dans de nombreux cabarets avant de se faire remarquer à la télévision dans la célèbre émission "Saturday Night Live". Il est une des vedettes de la série "Taxi" puis provoque les réactions les plus diverses en montant des spectacles originaux, notamment au Carnegie Hall de New York, et en inventant des personnages hauts en couleur, comme le grossier Tony Clifton.

Pourquoi le (re)voir ?

La réussite d'un film réside aussi -surtout ?- dans la rencontre d'un acteur avec un personnage. En l'occurrence, Jim Carrey était l'interprète idéal pour jouer le rôle d'Andy Kaufman, au point qu'on n'imagine pas quel autre comédien aurait pu, si on ose dire, faire la blague. Un an plus tôt, dans The Truman Show, un film qui abordait déjà la question de la célébrité, il avait gagné ses galons d'acteur sérieux. Cette fois, il pouvait mettre son immense talent burlesque au service d'une oeuvre totalement hors-normes, à l'image de son héros.

Moins connu du public français que Mozart ou même Larry Flynt, auxquels Milos Forman consacra de fameux films, Andy Kaufman n'en est pas moins fascinant, en cela que le comique et le tragique coexistent en lui jusqu'au vertige. On a souvent vanté l'élasticité du corps de Jim Carrey, mais ici, c'est comme si cette qualité s'était étendue à sa psychologie, à tout son être, à l'intérieur comme à l'extérieur. Avec la complicité de son acteur, Forman s'emploie à brouiller les frontières entre réalité et fiction, vie publique et vie privée, bon et mauvais goût, à l'image de ce qu'a pratiqué l'insaisissable Kaufman pendant toute son existence, jusqu'à ce cancer qui pourrait n'être qu'une mauvaise plaisanterie. Tout à tour drôle et effrayant, constamment déstabilisant, Jim Carrey fait des prouesses dans ce chef-d'oeuvre qui ressemble si peu aux paresseux biopics qui ont depuis envahi les écrans.

Le saviez-vous ?

Lauréat d'un Golden Globe en 2000 pour sa performance (comme l'année précédente avec The Truman Show), Jim Carrey est donc né un 17 janvier... comme le véritable Andy Kaufman (né, lui, en 1949).

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Officier Charlie Baileygates / Hank Evans - "Fous d'Irène" (2000)

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De quoi ça parle ?

Charlie Baileygates est un policier souffrant de graves troubles de la personnalité. Apres avoir suivi un traitement médical, il se voit confier la mission d'escorter Irène Waters (Renée Zellweger) dans un autre Etat, dans lequel elle est recherchée pour une grave violation du code de la route. Mais Charlie entame ce voyage en oubliant ses médicaments, permettant par là-même à son alter-ego dérangé, Hank, de refaire surface…

Pourquoi le (re)voir ?

Pour ses retrouvailles avec les frères Farrelly quelques années après Dumb and Dumber, Jim Carrey se démultiplie, en l’absence de comparse attitré (et ce même s’il est plutôt bien entouré) : l'acteur interprète Charlie, gentil benêt de la police de Rhode Island (déjà une blague en soi pour un Américain) qui se fait allègrement cocufier et ridiculiser sans jamais se départir de son affligeante bonne humeur… Jusqu’au jour où son refoulé fait retour et prend possession de son corps : Hank est né, double tonitruant, extravagant et vengeur qui solde les comptes que Charlie n’a pu régler lui-même, tout en s’exprimant avec une voix à la Clint Eastwood (décidément une référence absolue : voir plus haut l'entrée The Mask).

Bien sûr, le fait de jouer deux rôles dans un film ou même deux personnages en un (Docteur Charlie et Mr. Hank) n’est pas en soi une nouveauté, mais Jim Carrey, maître absolu des expressions corporelles et faciales, le fait ici avec une virtuosité délirante, au point qu’un battement de paupières lui suffit pour signifier la transformation de Charlie en son double, et vice-versa. Totalement schizo, totalement culte, l'hilarante comédie des Farrelly, réjouissante et constante transgression, vaut également par le génial trio de rejetons afro-américains qu'élève avec amour le brave Charlie.

Le saviez-vous ?

Ce trio de fistons est une référence plutôt limpide à un sketch d’Andy Kaufman dans le show de David Letterman, lorsque le comédien était venu accompagné de trois adultes noirs qu’il avait présentés comme ses enfants adoptifs . Andy Kaufman que Jim Carrey venait d'incarner dans Man On the Moon



Joel Barish - "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" (2004)

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De quoi ça parle ?

Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d'amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l'inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu'il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s'installent à son domicile et se mettent à l'oeuvre, en présence de la secrétaire, Mary. Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plus anciens, et s'envolent un à un, à jamais. Mais en remontant le fil du temps, Joel redécouvre ce qu'il aimait depuis toujours en Clementine...

Pourquoi le (re)voir ?

Après nous avoir émus avec The Truman Show (1998), Man on the Moon (2000) et The Majestic (2002), Jim Carrey tenait à nous dévoiler une facette… disons, plus romantique. Ce fut chose faite grâce à ce drame sentimental fantaisiste mis en scène par ce clippeur de génie qu’est Michel Gondry. Sous sa direction, l’acteur au visage élastique se fond à merveille dans un univers décalé, brillamment stylisé et empreint d’une mélancolie profonde, pour nous livrer une prestation totalement inédite, celle d’un être déchiré se raccrochant à des souvenirs évanescents.

Bouleversant, le grand Jim l’est tout autant dans les scènes qu’il interprète au côté de Kate Winslet. A eux deux, ils réinventent le couple à la dérive et nous renvoient à des instants douloureux qu’on a tous vécus avec passion. Il faudrait être de glace pour ne pas se laisser emporter par ce tourbillon d’émotions.

Le saviez-vous ?

Avant que Jim Carrey ne décrôche le rôle de Joel Barish, c'est Nicolas Cage qui était pressenti pour tenir la vedette d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind.

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Steven Russell - "I Love You Phillip Morris" (2009)

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De quoi ça parle ?

L'histoire vraie d'un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant de son codétenu Phillip Morris. Steven Russell est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l'homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison. Jusqu'où peut-on aller par amour? Très loin si l'on en croit l'histoire incroyable de Steven Russell, un génie de l'évasion rattrapé par son romantisme.

Pourquoi le (re)voir ?

Jim Carrey interprète pour la première fois un homme attiré par les hommes, et se montre parfaitement crédible dans la peau de ce personnage fou amoureux de Phillip Morris (Ewan McGregor). Selon le producteur Andrew Lazar, le choix de Jim Carrey pour le rôle principal était une évidence, dans la mesure où il "collait parfaitement au tempérament doux-dingue et très charismatique du héros".

Si l'histoire d'amour entre Carrey et McGregor est au coeur du film, I Love You Phillip Morris est toutefois moins un film sur l'homosexualité que le portrait d'un homme à la vie incroyable... mais vraie. Le film s'inspire en effet de la vie de Steven Russell, un homme doté d'un QI de 169, qui purge aujourd'hui encore une peine de 144 années de prison, confiné 23 heures par jour dans sa cellule. Son histoire a été racontée par Steve McVicker dans un livre que John Requa et Glenn Ficarra ont donc choisi d'adapter, alternant séquences très humoristiques et plus mélodramatiques.

Autre raison de voir ou revoir ce film, il s'agit du premier long métrage d'un duo de cinéastes qui a depuis réalisé Crazy, Stupid, Love, et auquel on doit les scripts de Comme chiens et chats ou Bad Santa.

Le saviez-vous ?

Les réalisateurs du film ont eu un mal fou à trouver des financements, le blocage venant essentiellement du fait qu'au coeur du film se trouvait une histoire d'amour entre deux hommes. Ne voulant rien changer au projet, Ficarra et Requa ont persévéré et fini par trouver le salut du côté de la France, après avoir dû patienter deux ans pour que les choses se débloquent ! Ils ont en effet pu compter sur le soutien de Luc Besson, qui s'est emparé du poste de producteur délégué, via EuropaCorp, et leur a laissé carte blanche pour qu'ils puissent donner naissance à leur film.

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Ebenezer Scrooge - "Le Drôle de Noël de Scrooge" (2009)

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De quoi ça parle ?

Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l'un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l'obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n'ont jamais réussi à l'émouvoir. De tous les jours de l'année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël. L'idée de répandre joie et cadeaux va définitivement à l'encontre de tous ses principes ! Pourtant, cette année, Scrooge va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier...

Pourquoi le (re)voir ?

Parce que le plus célèbre personnage du mythique Charles Dickens revisité par le grand Robert Zemeckis (Forrest Gump, Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Retour vers le futur,…), et incarné par notre ami Jim, cela représente à peu près tout ce qu’on pourrait vouloir écrire dans sa lettre au Père Noël. Et parce qu’aussi grandes que soient les attentes, elles se retrouvent ici assez systématiquement surpassées. Si la mise en scène époustouflante, le charme de la partition musicale et la magie des décors sont autant de pépites qui font du Drôle de Noël de Scrooge l’un des longs métrages d’animation les plus réussis de ces dernières années, le véritable joyau du film reste l’interprétation exceptionnelle de Jim Carrey, qui semble littéralement laisser son corps de côté pour emprunter, le temps d’une nuit, celui du vieil Ebenezer Scrooge.

S’inscrivant dans la veine des films de Jim Carrey « pour enfants » (dans laquelle on peut également citer Le Grinch, Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire et, plus récemment, M. Popper et ses pingouins), Le Drôle de Noël de Scrooge réserve cependant à son public une atmosphère sombre et inquiétante, relativement fidèle à l’œuvre originale de Dickens. Souvent habitué à se grimer pour ses rôles, Jim Carrey profite ici de la technologie motion-capture pour prendre les traits de son personnage. Viennent s’ajouter à cet effet révolutionnaire un humour auquel le vieux Jim nous a habitués depuis toujours, et une émotion que le comédien parvient à distiller avec une science qui surprend de plus en plus.

Véritable définition du film de Noël, ce petit chef-d’œuvre de Zemeckis est définitivement le DVD à glisser dans le lecteur, lorsque le feu crépite dans la cheminée, que les lumières clignotent et que les cadeaux attendent sous le sapin.

Le saviez-vous ?

Jim Carrey ne se contente pas d'interpréter le légendaire Ebenezer Scrooge, mais il incarne à lui tout seul pas moins de huit personnages différents dans le film, et notamment les trois esprits de Noël qui viennent hanter le vieillard. Le comédien a ainsi dû faire un gros travail pour donner à chacun une personnalité vocale différente. C'est ainsi qu'il a, par exemple, pris un accent de Sheffield pour jouer l'esprit du Noël présent, ou un accent irlandais pour celui des Noëls passés.

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Quelques délires en vidéo...

Evidemment, on ne saurait être exhaustif dans ce domaine, mais voici tout de même en guise de conclusion quelques performances télévisées mémorables de Jim Carrey, anciennes ou récentes, lors de sketches, d'émissions ou de cérémonies :













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