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Isaac Asimov

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Message par Invité Jeu 2 Sep - 16:22

Isaac Asimov, né vers le 2 janvier 1920 à Petrovitchi en Russie et mort le 6 avril 1992 à New York aux États-Unis, est un écrivain américain, naturalisé en 1928, surtout connu pour ses œuvres de science-fiction et ses livres de vulgarisation scientifique.
Il fut naturalisé américain en 1928. Élevé dans le quartier de Brooklyn, il apprit seul à lire à l’âge de cinq ans.
Il passa sa jeunesse à travailler dans le magasin familial, où il eut
l’occasion de lire les magazines de science-fiction que ses parents
vendaient ; vers l’âge de onze ans, il commença à écrire ses premières
nouvelles.
Ses études furent assez brillantes pour lui permettre d’entrer, grâce à une bourse, à l’université Columbia. Il passa d’abord une licence en sciences (1939) avant d’obtenir une maîtrise en chimie (1941) et, finalement, un doctorat en biochimie (1948), puis il obtint un poste de chargé de cours à l’université de Boston. Entre temps, il participa à la Seconde Guerre mondiale. Au cours de sa brève carrière militaire, il fut nommé caporal et refusa de participer aux essais de la bombe atomique en 1946 à Bikini.
Parallèlement, il commença à écrire de la science-fiction et vit sa première nouvelle, Marooned Off Vesta (Au large de Vesta), publiée en 1939. John Campbell, alors rédacteur en chef de la revue Astounding Stories,
n’aura de cesse d’encourager Asimov à écrire. Dès lors, il fut
régulièrement publié et quinze nouvelles virent le jour jusqu’en 1941.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Asimov était déjà considéré comme un auteur de science-fiction majeur. Son licenciement, en 1958,
lui fit prendre un tournant dans sa carrière et il se consacra
pleinement à l’écriture. Prolifique, il travailla sans relâche car — il
le disait lui-même — c’est là qu’il prenait du plaisir.
Après la séparation avec sa femme en 1970 puis son divorce en 1973, il se maria avec Janet Opal Jeppson en 1973.
La suite de la vie d’Asimov est celle d’un auteur à succès, presque
entièrement consacrée au travail d’écriture et aux conférences. Il fut
un ami proche de Gene Roddenberry, le créateur de Star Trek.
Il mourut le 6 avril 1992 du SIDA, la cause du décès ayant été une insuffisance cardiaque et rénale suite à l’infection par le VIH. Asimov avait été infecté lors d’une transfusion sanguine pour un pontage aorto-coronarien en 1983.
Cette information n’a été révélée qu’en 2002, dans une version de
l’autobiographie d'Asimov revue par Janet Asimov, sa veuve. Selon elle,
Asimov avait souhaité rendre sa maladie publique, mais en aurait été
dissuadé par ses médecins et par la crainte des préjugés
dont sa famille aurait pu souffrir. Après son décès, la famille garda
le silence notamment au vu des controverses autour de la maladie d’Arthur Ashe, et ce n’est qu’après le décès des médecins d’Asimov que Janet et la fille d’Asimov, Robyn, décidèrent de révéler la vérité.
Asimov laisse derrière lui des centaines de livres — dont 116 anthologies qu’il a organisées et préfacées —, regroupant de la science-fiction,
des ouvrages de vulgarisation scientifique, des romans policiers, des
romans pour la jeunesse et même des titres plus étonnants comme La Bible expliquée par Asimov ou Le Guide de Shakespeare d’Asimov.
Le dernier livre qu’il a écrit est une autobiographie plus thématique que chronologique : Moi, Asimov (I. Asimov, Denoël, col. Présences, 1996, ensuite reprise dans la collection Présence du Futur).
C’est sans doute pour le lecteur assidu d’Asimov son livre le plus
émouvant, le dernier chapitre étant écrit par sa seconde épouse, Janet
Jeppson, alors que l’auteur était à l’agonie sur son lit d’hôpital.
Membre de l’association Mensa,
il en a été un moment le vice-président (le président en étant alors un
autre passionné du futur, le tout aussi visionnaire architecte Richard Buckminster Fuller). Isaac Asimov a plus tard quitté l’association. Il a été un membre éminent du mouvement sceptique contemporain.
On peut décrire Asimov comme quelqu'un ayant un ego très développé,
mêlé d'un profond humanisme et d'un grand sens de l'humour, rendant
l'expression de son ego plus amusante qu'énervante.
Bien que de tradition familiale juive — écrivant par jeu un poème sur lui-même, il fait rimer Asimov avec mazeltov —, il se démarque comme athée et se positionne également comme rationaliste. Voir en particulier sa nouvelle Reason dans le cycle des robots. La psychohistoire qui sert de fil conducteur à la série Fondation s'inspire d'ailleurs clairement de trois sources :

Le tout est mâtiné de la loi des grands nombres telle qu'on la concevait avant que Benoît Mandelbrot ne mette en évidence les formes fractales, même si le personnage du Mulet réintroduit opportunément un facteur humain important (voir effet papillon). Asimov est un individu aux connaissances variées et approfondies. On peut le considérer comme un polymathe.
Les robots


L'œuvre d'Asimov sur les robots regroupe de très nombreuses nouvelles et plusieurs romans :

L'ensemble forme une seule grande histoire, le cycle des Robots, qui
s'étale sur plusieurs millénaires. Toutes les nouvelles de robotique
publiées par l'auteur ont été regroupées dans deux grands recueils
nommés Le grand livre des robots. Le premier tome — I. Prélude à Trantor — regroupe toutes les nouvelles de robotique — Nous les robots ainsi que Les Cavernes d'acier et Face aux feux du soleil. Le second tome — La Gloire de Trantor — regroupe Les Robots de l'Aube, Les Robots et l'Empire, Les Courants de l'espace, Poussières d'étoiles et enfin Cailloux dans le ciel.
Il renouvelle complètement ce thème en inventant des « robots positroniques » gouvernés par trois lois protégeant les êtres humains et, a priori,
parfaites et inviolables. Le jeu d'Asimov consiste à imaginer des
failles de ces lois (exemple : un robot peut-il, restant passif, laisser
un humain fumer une cigarette ?) et des bizarreries de comportement de robots qui semblent les enfreindre, puis à faire découvrir au lecteur comment cela est possible à la manière d'une enquête policière.
Les trois lois sont (source : Les Robots, Isaac Asimov, éditions J'ai Lu, traduction de C.L.A., 1967) :

  • Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;
  • Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par
    les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la
    Première Loi. » ;
  • Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans
    la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la
    Première ou la Deuxième Loi. »

Deux robots exceptionnels, R. Daneel Olivaw et R. Giskard Reventlov, en viennent à ajouter une Loi Zéro, qui stipule qu'un robot ne peut porter atteinte à l'humanité dans son ensemble, même pour protéger un être humain : Un robot ne peut ni nuire à l'humanité ni, restant passif, permettre que l'humanité souffre d'un mal. Cette loi est apparue dans Les Robots et l'empire (chapitre LXIII).
Asimov laissa un de ses amis, Lester Del Rey, écrire lui aussi une histoire utilisant les trois lois de la robotique : Une Morale pour Sam. Cette histoire constitue une moquerie gentille sur la viabilité réelle des trois lois.
Le thème des robots, tel que traité par Asimov, constitue aussi un plaidoyer antiraciste discret, mais sûr :
les robots, de plus en plus perfectionnés et dotés d'aspects de plus en
plus humains, deviennent méprisés, voire haïs, par bien des êtres
humains — d'autant que les trois lois les mettent à l'abri de défauts
qu'on pourrait leur reprocher. L'Homme bicentenaire évoque cette question.
Le film I, Robot, sorti en juillet 2004,
s'oppose complètement à l'esprit d'Asimov, qui pestait contre toutes
les histoires de « créatures se rebellant contre leur créateur », depuis
le Golem jusqu'à Karel Čapek en passant par Mary Shelley.
La psychohistoire et le Cycle de Fondation


Dans le Cycle de Fondation (qui a reçu, en 1966, le prix Hugo
de « la meilleure série de tous les temps »), Asimov imagine le futur
de l'humanité. Il commence avec l'effondrement d'un empire galactique
qui se décompose. Un savant, Hari Seldon, invente une nouvelle science, la psychohistoire,
basée sur la loi des grands nombres et le calcul des probabilités qui
permet de « prévoir l'avenir », ou, plus exactement, de calculer les
probabilités de différents avenirs.
Le scénario est d'autant plus aisément assimilé par le lecteur qu'il
lui rappelle des repères connus : l'émiettement du pouvoir des empires
romain et ottoman d'une part en ce qui concerne l'empire de Trantor,
l'ascension de personnalités charismatiques comme Alexandre le Grand,
Jules César ou Napoléon Bonaparte d'autre part en ce qui concerne le
personnage du Mulet, qui manipule à ses propres fins les émotions de son entourage.
Le roman Fondation — le premier paru — forme le « cœur » du cycle et peut être lu isolément. En y ajoutant Fondation et Empire et Seconde Fondation, on obtient la trilogie de Fondation,
qui constitue elle aussi une histoire à part entière. Cela correspond à
l'ordre d'écriture des romans. D'autres romans, comme par exemple Prélude à Fondation et L'Aube de Fondation — chronologiquement situés avant — ou Fondation foudroyée et Terre et Fondation — chronologiquement situés après —, se sont par la suite greffés à la trilogie, pour constituer le Cycle de Fondation.
L'histoire du futur selon Asimov


Après avoir écrit ses deux grands cycles, l'éditeur d'Asimov lui a
demandé pour son public de les relier pour construire une « histoire du
futur » cohérente. Il a alors écrit des ouvrages intermédiaires pour
faire le lien entre les deux cycles. L'ensemble final incluant les
nouvelles est composé de dix-sept ouvrages que l'on peut subdiviser en
cinq parties, ou cycles qui peuvent se lire séparément les uns des
autres et qui sont ici classés par ordre chronologique. À cela on peut
ajouter La Fin de l'éternité,
roman à part, qui prend cependant sa place dans l'ensemble comme point
de départ vers l'empire galactique. On pourrait également ajouter Némésis juste après ce prélude, puisque l'histoire, qui se déroule dans le futur, est mentionnée dans le cycle de Fondation.

  1. The End of Eternity, 1955 (La Fin de l'éternité)

  2. Les nouvelles sur les robots :

    1. I, Robot, 1950 (Les Robots)

    2. The Rest of the Robots, 1964 (Un Défilé de robots)

    3. Robot Dreams, 1986 (Le Robot qui rêvait)


    </li>
  3. Le cycle d'Elijah Baley :

    1. The Caves of Steel, 1953 (Les Cavernes d'acier)

    2. The Naked Sun, 1956 (Face aux feux du soleil)

    3. Robots of Dawn, 1983 (Les Robots de l'aube)

    4. Robots and Empire, 1985 (Les Robots et l'Empire)


    </li>
  4. Le cycle de l'Empire :

    1. The Currents of Space, 1952 (Les Courants de l'espace)

    2. The Stars Like Dust, 1951 (Tyrann)ou Poussière d'étoiles
    3. Pebble in the Sky, 1950 (Cailloux dans le ciel)


    </li>
  5. Le cycle de Fondation :

    1. Prelude to Foundation, 1988 (Prélude à Fondation)

    2. Forward the Foundation, 1992 (l'Aube de Fondation)

    3. Foundation, 1951 (Fondation)

    4. Foundation and Empire, 1952 (Fondation et Empire)

    5. Second Foundation, 1953 (Seconde Fondation)

    6. Foundation's Edge, 1982 (Fondation foudroyée)

    7. Foundation and Earth, 1986 (Terre et Fondation)
    </li>

Films réalisés d'après l'œuvre d'Isaac Asimov





  • I, robot (2003), d'Alex Proyas. Le scénario du film n'a pas grand rapport avec le recueil éponyme (qui regroupe le Livre des robots et Les Robots), hormis qu'on y retrouve le Pr Lanning et le Dr Calvin, chers à l'auteur, ainsi que le principe et l'énoncé des Trois lois de la Robotique. La fin du film reprend le thème de la nouvelle du Robot qui rêvait.
    Voulant s'inspirer des romans d'Asimov sur les robots, le film a
    cependant lancé une polémique sur le respect de l'esprit d'écriture
    d'Asimov.

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