2011 : Retour sur votre année ciné
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2011 : Retour sur votre année ciné
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Personnalités, films, événements, ... Tout est là !
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Oscars / César 2011 = étonnantes récompenses
La 83ème Cérémonie des Oscars 2011 : L'année 2010 a été plus que faste outre-Atlantique et les prétendants sont aussi nombreux que sérieux. Mais, alors qu'on attend la "nouvelle" garde (du Black Swan de Darren Aronofsky au The Social Network de David Fincher en passant par le Fighter de David O. Russell ou le glaçant Winter's Bone de Debra Granik), on assiste un sacre de l'académisme - efficace - du Discours d'un Roi de Tom Hooper. Les quatre plus importantes statuettes (meilleur réalisateur, meilleur film, meilleur acteur et meilleur scénario) rejoignant ainsi les sept Bafta et autres Golden Globe et Prix Goya.
Cette cérémonie sera également celle d'une Natalie Portman enceinte jusqu'au cou, une Black Swan émue aux larmes de se voir enfin récompensée et détachée de son image d'élève appliquée... même si la relève est d'ores et déjà amorcée avec les nominations de Michelle Williams et - surtout - de Jennifer Lawrence, la révélation de Winter's Bone (et qui s'apprête à mettre le feu dans le prochain Hunger Games).
La 36ème Cérémonie Des César 2011 : Surprise également de notre côté de l'océan... En effet, tandis qu'on annonçait un hold-up de la part du chouchou critique et public Des Hommes et des Dieux (qui repart tout de même avec trois César, dont celui du meilleur film), c'est finalement l'ex-pestiféré du Septième Art Roman Polanski qui se fait remarquer avec son Ghost-Writer (4 César dont celui du meilleur réalisateur).
On se souviendra également de l'émotion de Leïla Bekhti (meilleur espoir féminin pour Tout ce qui brille), de la culotte porte-bonheur de Sara Forestier (meilleur actrice - après avoir été meilleur espoir féminin - pour Le Nom des Gens), du discours 2.0 d'Edgar Ramirez (meilleur espoir masculin pour Carlos) ou de la tendresse de Michael Lonsdale (meilleur acteur pour Des Hommes et des Dieux) qui nous gratifie d'un "Je vous aime".
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Elles nous ont fasciné
Natalie Portman : Du haut de ses treize ans, la jeune fille qui rêve d'être actrice nous avait déjà bien tapé dans l'oeil en 1994 dans Léon. Dix-sept ans plus tard, et une filmographie bien remplie, Natalie Portman donne tout pour le rôle d'une ballerine torturée dans Black Swan de Darren Aronofky. Screen Actor Guild Award, BAFTA, Golden Globe et Oscar de la Meilleure Actrice, rien de lui échappe et son talent époustouflant est enfin récompensé.
Leila Behkti : Ce soir du 25 Février 2011, elle est la première surprise lorsque Pascal Elbé annonce son nom pour désigner la lauréate du César du Meilleur Espoir Féminin pour son interprétation dans Tout ce qui brille. Depuis, la jeune comédienne vit un véritable conte de fée et continue de briller sous la direction de grands réalisateurs, notamment dans La Source des Femmes de Radu Mihaileanu dans lequel elle prouve, par sa performance à couper le souffle, qu'elle mérite amplement sa récompense !
Jessica Chastain : Cette rousse qui passait encore inaperçue il y peu de temps se voit offrir en 2011 le rôle de l'épouse de Brad Pitt par Terrence Malick - pas n'importe qui - pour son film The Tree of Life. C'est alors que son nom n'est plus étranger à personne. Depuis, Jessica Chastain est partout et tourne dans la foulée La Couleur des sentiments, L'Affaire Rachel Singer, Take Shelter et Killing Fields.
Maiwenn : Elle nous avait déjà surpris avec son Bal des Actrices il y a deux ans. En 2011 Maiwenn frappe fort avec Polisse, un film centré sur le quotidien difficile de la brigade des mineurs. Le succès retentissant du film ne fait pas attendre et décroche le Prix du Jury au Festival de Cannes.
Les autres... : Nous ne pouvons pas citer chaque artistes qui a marqué cette année 2011 bien qu'ils soient nombreux, mais nous tenons particulièrement à rendre hommage à la grande actrice Elizabeth Taylor, décédée le 23 Mars dernier, qui aura, durant sa vie et sa carrière, laissé une marque impérissable de son talent. (Et bien sûr Maria Schneider, Annie Girardot, Marie-France Pisier, Jean-Pierre Lamoureux, Andy Whitfield, Erick Chabot, Patrick Guillemin,...)
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Ils ont marqué 2011
Jean Dujardin : Il est loin le temps d'un gars un fille où Jean Dujardin exerçait ses talents après avoir percé avec sa bande des Nous C Nous. Depuis, l'acteur a su briller dans la saga OSS 117 ou encore 99 F. Longtemps vu comme un simple trublion, la soirée du 22 Mai 2011 va tout changer puisque le comédien reçoit la plus belle récompense de sa carrière, reconnu par les plus grands (Robert De Niro en tête) pour sa remarquable interprétation dans le film de Michel Hazanavicius, The Artist.
Michael Fassbender : 2011 nous a apporté du lourd côté talents, et quand on en vient à citer Michael Fassbender, c'est même du très très lourd. Si on met de côté son charme ravageur et son charisme incontestable, l'acteur est surtout un extraordinaire interprète qui s'est littéralement révélé cette année. Passé de visage inconnu à véritable icône de cinéma, Fassbender a tourné dans pas moins de six longs-métrages en un an, dont certains qui marqueront assurément 2012 (Prometheus, Jane Eyre).
Omar Sy : Jusqu'alors plus connu sous le patronyme "Omar & Fred", Omar Sy s'est révélé au Septième art grâce au succès retentissant d'Intouchables. Reconnu pour ses talents d'humoriste et ses quelques apparitions ciné, Omar Sy est parvenu à bluffer tout le monde dans le rôle de Driss, un jeune homme de banlieue qui va réapprendre à vivre à une quinquagénaire paraplégique.
Ryan Gosling : Déjà repéré en 2007 pour son interprétation d'un prof toxicomane dans Half Nelson, l'acteur a, en l'espace de quelques années, complètement changé et se voit aujourd'hui transformé en véritable symbole du talent hollywoodien. Du haut de ses 31 ans, Ryan Gosling a su séduire la grande majorité du monde du Septième art. Cette année, c'est son interprétation dans le film de Nicolas Winding Refn, Drive qui le propulse sur le devant de la scène.
James Franco : Si l'on oublie sa prestation désastreuse en tant que hôte durant la dernière Cérémonie des Oscars, 2011 fut une excellente année pour James Franco. Naviguant entre ses études à Yale, un roman qu'il pond en quelques mois et l'incarnation du célèbre aventurier Aron Ralston pour Danny Boyle dans 127 heures, les multiples talents de l'artiste semblent relever du génie !
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Le Cinéma Français en force
Si l'année 2011 finit sur une note des plus mitigées, la faute à la faillite du labo de post-production Quinta Industries (et, du même coup, de ses filiales Scanlab, LTC, etc.), le bilan des ces douze derniers mois reste pourtant très positif pour le Cinéma Français.
Qualitativement, d'abord, toute une série de films hexagonaux ont marqué les esprits... au point même, pour certains, de franchir - admirablement - les frontières ! Impossible, en effet, de passer à côté de Polisse (Prix du Jury au Festival de Cannes, succès critique et public), The Artist (primé à Cannes et d'ores et déjà favori pour les Cesar, Oscars et autres Golden Globes !), La Guerre est déclarée ou Intouchables.
Quantitativement, ensuite, l'année 2011 a littéralement fait un carton (malgré, pourtant, un démarrage plutôt maussade), les salles françaises ayant rarement été aussi pleines. C'est bien simple, entre le succès surprise d'Intouchables (près de seize millions d'entrées au moment où nous écrivons ces lignes !), les huit millions de spectateurs de Rien à Déclarer et les réussites en salles de Case départ, Les Femmes du 6ème étage et des films de Maiwenn et Michel Hazanavicius, le Cinéma Français s'est offert près de 40% des entrées !
Si, en plus, on considère l'aisance avec laquelle les artistes et films made un France s'exportent, le plaisir est (presque) complet. Ainsi, aux côtés de l'indéboulonnable Marion Cotillard (et de son conjoint Guillaume Canet), on retrouve à présent Jean Dujardin (The Artist), Léa Seydoux (Mission : Impossible - Protocole Fantôme) et bientôt les jeunes Bérénice Marlohe (prochainement à l'affiche du James Bond Skyfall) et Elodie Yung (à découvrir dans Millenium, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes et G.I. Joe 2).
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Le retour de la politique sur grand écran
Cela n'a échappé à personne, 2012 sera une année électorale ou ne sera pas. Le Septième Art n'a cependant pas attendu pour raviver son intérêt pour la chose politique. Dans les rues de Hollywood ou enfoncés dans un des fauteuils de votre cinéma préféré, il vous aura été difficile d'éviter les arcanes du pouvoir. Même DSK s'est invité dans la danse, c'est dire...
Fiction ou documentaire, ressemblant ou pas, le politique était partout : du pas-si-sulfureux La Conquête (ou les "coulisses" de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy) au surprenant Pater avec Vincent Lindon en passant par le cornélien Les Marches du Pouvoir ou le nerveux L'exercice de l'Etat.
Les cinéastes n'ont d'ailleurs pas braqué leur caméra sur la seule urne et c'est avec délectation qu'on a pu découvrir les visions humanistes et sociales d'Aki Kaurismaki (Le Havre), Christian Rouaud (Tous au Larzac) ou de Robert Guédiguian (Les Neiges du Kilimandjaro).
Comment, enfin, ne pas s'émerveiller devant l'émergence sur grand écran des premiers films relatant le tout jeune Printemps Arabe ?
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Retour aux Origines
Est-ce parce que la fin du monde est annoncée pour 2012 que le Cinéma s'est longuement plongé dans l(s)es origines ? Allez savoir. N'empêche, rarement le thème aura autant (et aussi diversement) été abordé sur grand écran.
Du particulier à l'universel, il y en avait pour tous les goûts :
On a d'abord assisté aux naissances de sagas cultes grâce à X-Men : le commencement ou La Planète des Singes : les Origines (en attendant le Bilbo le Hobbit de Peter Jackson).
On a ensuite constaté l'engouement du Septième Art - et des spectateurs - pour sa propre histoire. Des longs-métrages comme Le Voyage extraordinaire, Hugo Cabret (contant tous deux les débuts du cinéma à travers le travail de Georges Méliès), The Artist (un hommage au cinéma muet), ou même Super 8 (l'émergence du cinéma pour/par tous) ont ainsi pu nous replonger dans la toute jeune Histoire d'un art magique à la portée de tous.
Enfin, une fois n'est pas coutume, 2011 a vu un vent de métaphysique souffler dans les salles obscures, confrontant le public à la fois aux origines de l'Humanité (The Tree of Life) et à sa fin prochaine (Melancholia).
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Le Format court superstar !
Bref : Avant Bref, Kyan Khojandi était bénéficiaire du RSA et ne donnait pas tripette de son avenir artistique. Un jour de 2011, il a eu la brillante idée, en compagnie de son acolyte Bruno Muschio, de créer un format court sur le quotidien d'un trentenaire. Bingo, leur série est rapidement achetée par Canal + et rassemble des millions de téléspectateurs chaque soir pour les quelques minutes que dure la diffusion d'un épisode.
Norman, Hugo tout seul et Cyprien : Ces trois là se connaissent depuis longtemps et on déjà eu l'idée de tourner plusieurs sketches ensemble qu'ils postaient ensuite sur le net. Mais c'est en 2011, alors qu'ils produisent leurs exploits chacun de leur côté, que le phénomène des sketches sur internet prend de l'ampleur. Abordant des thèmes et des problèmes quotidiens sous un angle décalé, ces ados séduisent rapidement des millions d'internautes qui attendent, impatients, le sujet de la prochaine vidéo de chacun.
Si c'est Norman qui sort davantage du lot avec plus de 870 000 fans sur sa page Facebook, le plus grand nombre de vus pour ses vidéos, et plein de propositions alentours, Cyprien quant à lui connaît aussi un énorme succès et continue de poster des vidéos parallèlement au tournage de son émission pour NRJ 12, et Hugo, pas vraiment la peine de le citer, connaît un véritable engouement sur la toile et participe aussi aux vidéos des ses camarades de 10 Minutes à perdre.
Comité de la claque : Niveau parodie, Le comité de la claque s'y connaît. Ils sont sept membres et se sont rencontrés au Cours Florent. Au centre du groupe on retrouve Loup-Denis Elion, acteur dans la série d'M6 Scènes de Ménages. Après sa première apparition en 2005 sur internet, le groupe n'a cessé de se populariser jusqu'en 2011 où il lui est offert sa propre émission de télé sur NT1.
Scènes de ménage : Petite série censée divertir "les ménagères", comme ils les appellent, Scènes de Ménages n'a pas fait parler d'elle cette année qu'en terme de qualité mais aussi d'audience. Avec chaque jour de plus en plus de téléspectateurs (plus de 5 Millions) devant leurs écrans pour découvrir le quotidien de ces couples déjantés, M6 est très fière de son programme et aurait déjà pris la décision d'y intégrer un cinquième couple.
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Le re-re-retour des Super-héros
Thor : Le héros au marteau Thor, inspiré de la mythologie germanique, débarque sur grand écran sous l'oeil de Kenneth Branagh le 27 Avril 2011 pour le plus grand plaisir des fans de la saga Marvel, annonciateur de l'arrivée prochaine de ses camarades de la franchise. Au final, on découvre un focus sur un personnage un peu oublié, ressuscité par Chris Hemsworth qui incarne la brute sentimentale avec beaucoup de talent.
Captain America : Le super-héros symbole du patriotisme au costume inspiré du drapeau Américain, est remis au goût du jour par la Paramount et sort durant l'été. Succès au box-office, il est, lui aussi, annonciateur du prochain film qui regroupera plusieurs des personnages cultes de Marvel, The Avengers, prévu pour le 25 Avril 2012.
Green Lantern : En quête d'un nouveau super-héros à adapter, la Warner aurait mieux fait d'en choisir un autre. En fait, peut-être aurait-elle dû le faire autrement. Annoncé comme un succès assuré, Green Lantern a plutôt été obligé de se confronter au bide total. Pourtant, Ryan Reynolds était un véritable atout. Preuve qu'il ne suffit pas d'avoir de bons acteurs pour faire un tabac, mais qu'il faut aussi et surtout un bon scénario... Ce qui n'empêche cependant pas les studios d'avoir déjà commandé la suite !
The Green Hornet : Héros plutôt discret qui connu son heure de gloire durant les années 60 à travers la série Le Frelon Vert, il est ressuscité par Michel Gondry dans The Green Hornet avec Seth Rogen sous les traits du justicier. Ca donne un film d'une belle originalité avec un humour décalé juste comme il faut, qui a su séduire le public aussi bien que la critique.
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Des polémiques en pagaille
Comme les précédentes, l'année 2011 aura eu son lot d'"Affaires", pour le meilleur et pour le pire...
Si on a ainsi vu naître des vraies-fausses polémiques sur le potentiel (supposé ou vérifié) sulfureux de certains films (de la déception coupable de La Conquête au parti-pris assumé de Omar m'a Tuer en passant par la rébellion de quelques spectateurs se disant "trompés" par Drive), on a surtout assisté à quelques perles de mauvaise foi...
Difficile, en effet, de ne pas repenser - avec un sourire - au départ fracassant de Charlie Sheen de sa série culte Mon Oncle Charlie ("remplacé" au pied levé par Ashton Kutcher), ou à l'affaire DSK bouleversant littéralement le sacro-saint Festival de Cannes.
En revanche, c'est avec beaucoup moins de plaisir que l'on se remémorera les problèmes de distribution rencontrés par L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz (qui ne bénéficiera finalement que d'un microscopique réseau de diffusion sur "ses" terres en Nouvelle-Calédonie), ou encore le manque de visibilité (médiatique et physique) de la série de projets cinématographiques replongeant au coeur de la tragique journée du 17 Octobre 1961 (Octobre à Paris, Ici on noie les Algériens, etc.).
Enfin, comment ne pas rendre hommage à Jafar Panahi et à ses confrères cinéastes (Iraniens ou pas), muselés et dont la voix continue pourtant de porter avec force (Ceci n'est pas un film) ?
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Films jumeaux... Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Sex Friends / Sexe entre amis : En 2011, la guerre du sexe est déclarée, entre Sex Friends avec Natalie Portman et Ashton Kutcher, et Sexe entre amis avec Justin Timberlake et Mila Kunis, on ne sait plus où donner du cul. Sortis avec sept mois d'écart, les deux films pourtant, si proches par leur trame narrative, n'auront toutefois pas réuni le même nombre de spectateurs.
La Guerre des boutons / La Nouvelle Guerre des boutons : Entre le style de Christophe Barratier et celui de Yann Samuell difficile de choisir. Pourtant les spectateurs ont du se décider entre une Guerre des boutons et une Nouvelle Guerre des boutons qui au final n'offraient pas beaucoup de différences, surtout qu'ils sont sortis avec seulement une semaine d'écart... Comme pour mettre tout le monde d'accord, l'original ressortit le mois suivant pour le plus grand plaisir des puristes.
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Les Filles en force
Sucker Punch : Ce nouveau film graphique de Zack Snyder rend hommage à la beauté et au courage des femmes (ou plutôt des adolescentes) tout en les affublant de mini jupes et d'armes à feu. Mis à part ce côté qui pourrait sembler plutôt misogyne, Sucker Punch s'est placé dans la case des films coups de poing dont on ne ressort pas indemne.
Mes Meilleures amies : Marre des films girly cucu et sans fond ? Paul Feig et Kristen Wiig ont apporté la réponse à nos prières avec Mes Meilleures amies, film trash et déjanté sur une demoiselle d'honneur qui pète les plomb. On en veut encore !
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Des suites, en veux-tu ? En voilà !
Pour le spectateur avide de nouveautés, l'année 2011 a, certes, offert quelques très belles perles... mais aussi un nombre effrayant de suites !
Si on a pu découvrir les suites (et parfois fins) de sagas telles que Harry Potter et Twilight, on a également subi un lot considérable d'"épisodes" commerciaux plus ou moins réussis (pour un Mission Impossible : Protocole fantôme ou un Scream 4, combien de Transformers 3, Largo Winch 2, ou Pirates des Caraïbes 4 ?) qui n'ont d'ailleurs pas épargné nos chères têtes blondes (Cars 2, Happy Feet 2, Alvin et les chipmunks et même Le Chat Potté, spin-off de Shrek).
Et on ne vous parle même pas de ce qui vous attend en 2012...
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La Mode du prequel
X-Men : Le Commencement : On ne savait plus vraiment où se tourner depuis le troisième volet plutôt mauvais des aventures de nos mutants préférés, les X-Men. Entre ces reboots sous forme d'origines du personnage de Wolverine et ces jaloux qui veulent eux aussi leur film centré sur leur personnage, la Fox a fait son choix et 2011 sera marquée par un film sur les origines des X-Men. Avec James McAvoy dans la peau du Professeur Xavier et Michael Fassbender dans celle de Magneto, X-Men : Le Commencement revient sur les prémices de la création de l'institut du Pr. X et les raisons qui ont fait de lui et de Magneto les pires ennemis.
La Planète des singes : les origines : Quitte à revenir sur un succès, autant ne pas perdre son temps à le refaire (comme Tim Burton en 2001) sous peine de se prendre les pieds dans la légende. Ainsi, la Fox (encore eux) à travers le réalisateur Rupert Wyatt et les comédiens James Franco et Freida Pinto, a tenté cette année de revenir sur l'aube de la révolution des primates et leur prise de pourvoir sur l'être humain. Ca donne La Planète des singes : les origines, un film qui fait réfléchir tout en nous bombardant d'images aussi impressionnantes de réalisme les unes que les autres.
Captain America : On pourrait en effet parler de préquel pour Captain America : First Avenger puisque - comme l'indique son titre - il s'agit d'un film centré sur le tout premier Avenger. Interprété par Chris Evans, ce héros au coeur aussi gros que ses muscles nous convainc rapidement de regarder les films consacrés à ses successeurs (Iron Man, Hulk, Thor,...).
Destination Finale 5 (Spoiler) : Attention pour ceux qui n'auraient pas vu Destination Finale 5, ou bien pas jusqu'au bout du moins. Car oui, il s'agit bien d'un préquel. Les événements se déroulant juste avant le premier épisode de la saga, lors de l'explosion d'un avion à destination de Paris. Ce final surprenant s'avère malheureusement être le seul élément original du film qui pour le reste, n'est qu'une pâle copie de ses prédécesseurs.
Comme au Cinéma
Personnalités, films, événements, ... Tout est là !
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Oscars / César 2011 = étonnantes récompenses
La 83ème Cérémonie des Oscars 2011 : L'année 2010 a été plus que faste outre-Atlantique et les prétendants sont aussi nombreux que sérieux. Mais, alors qu'on attend la "nouvelle" garde (du Black Swan de Darren Aronofsky au The Social Network de David Fincher en passant par le Fighter de David O. Russell ou le glaçant Winter's Bone de Debra Granik), on assiste un sacre de l'académisme - efficace - du Discours d'un Roi de Tom Hooper. Les quatre plus importantes statuettes (meilleur réalisateur, meilleur film, meilleur acteur et meilleur scénario) rejoignant ainsi les sept Bafta et autres Golden Globe et Prix Goya.
Cette cérémonie sera également celle d'une Natalie Portman enceinte jusqu'au cou, une Black Swan émue aux larmes de se voir enfin récompensée et détachée de son image d'élève appliquée... même si la relève est d'ores et déjà amorcée avec les nominations de Michelle Williams et - surtout - de Jennifer Lawrence, la révélation de Winter's Bone (et qui s'apprête à mettre le feu dans le prochain Hunger Games).
La 36ème Cérémonie Des César 2011 : Surprise également de notre côté de l'océan... En effet, tandis qu'on annonçait un hold-up de la part du chouchou critique et public Des Hommes et des Dieux (qui repart tout de même avec trois César, dont celui du meilleur film), c'est finalement l'ex-pestiféré du Septième Art Roman Polanski qui se fait remarquer avec son Ghost-Writer (4 César dont celui du meilleur réalisateur).
On se souviendra également de l'émotion de Leïla Bekhti (meilleur espoir féminin pour Tout ce qui brille), de la culotte porte-bonheur de Sara Forestier (meilleur actrice - après avoir été meilleur espoir féminin - pour Le Nom des Gens), du discours 2.0 d'Edgar Ramirez (meilleur espoir masculin pour Carlos) ou de la tendresse de Michael Lonsdale (meilleur acteur pour Des Hommes et des Dieux) qui nous gratifie d'un "Je vous aime".
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Elles nous ont fasciné
Natalie Portman : Du haut de ses treize ans, la jeune fille qui rêve d'être actrice nous avait déjà bien tapé dans l'oeil en 1994 dans Léon. Dix-sept ans plus tard, et une filmographie bien remplie, Natalie Portman donne tout pour le rôle d'une ballerine torturée dans Black Swan de Darren Aronofky. Screen Actor Guild Award, BAFTA, Golden Globe et Oscar de la Meilleure Actrice, rien de lui échappe et son talent époustouflant est enfin récompensé.
Leila Behkti : Ce soir du 25 Février 2011, elle est la première surprise lorsque Pascal Elbé annonce son nom pour désigner la lauréate du César du Meilleur Espoir Féminin pour son interprétation dans Tout ce qui brille. Depuis, la jeune comédienne vit un véritable conte de fée et continue de briller sous la direction de grands réalisateurs, notamment dans La Source des Femmes de Radu Mihaileanu dans lequel elle prouve, par sa performance à couper le souffle, qu'elle mérite amplement sa récompense !
Jessica Chastain : Cette rousse qui passait encore inaperçue il y peu de temps se voit offrir en 2011 le rôle de l'épouse de Brad Pitt par Terrence Malick - pas n'importe qui - pour son film The Tree of Life. C'est alors que son nom n'est plus étranger à personne. Depuis, Jessica Chastain est partout et tourne dans la foulée La Couleur des sentiments, L'Affaire Rachel Singer, Take Shelter et Killing Fields.
Maiwenn : Elle nous avait déjà surpris avec son Bal des Actrices il y a deux ans. En 2011 Maiwenn frappe fort avec Polisse, un film centré sur le quotidien difficile de la brigade des mineurs. Le succès retentissant du film ne fait pas attendre et décroche le Prix du Jury au Festival de Cannes.
Les autres... : Nous ne pouvons pas citer chaque artistes qui a marqué cette année 2011 bien qu'ils soient nombreux, mais nous tenons particulièrement à rendre hommage à la grande actrice Elizabeth Taylor, décédée le 23 Mars dernier, qui aura, durant sa vie et sa carrière, laissé une marque impérissable de son talent. (Et bien sûr Maria Schneider, Annie Girardot, Marie-France Pisier, Jean-Pierre Lamoureux, Andy Whitfield, Erick Chabot, Patrick Guillemin,...)
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Ils ont marqué 2011
Jean Dujardin : Il est loin le temps d'un gars un fille où Jean Dujardin exerçait ses talents après avoir percé avec sa bande des Nous C Nous. Depuis, l'acteur a su briller dans la saga OSS 117 ou encore 99 F. Longtemps vu comme un simple trublion, la soirée du 22 Mai 2011 va tout changer puisque le comédien reçoit la plus belle récompense de sa carrière, reconnu par les plus grands (Robert De Niro en tête) pour sa remarquable interprétation dans le film de Michel Hazanavicius, The Artist.
Michael Fassbender : 2011 nous a apporté du lourd côté talents, et quand on en vient à citer Michael Fassbender, c'est même du très très lourd. Si on met de côté son charme ravageur et son charisme incontestable, l'acteur est surtout un extraordinaire interprète qui s'est littéralement révélé cette année. Passé de visage inconnu à véritable icône de cinéma, Fassbender a tourné dans pas moins de six longs-métrages en un an, dont certains qui marqueront assurément 2012 (Prometheus, Jane Eyre).
Omar Sy : Jusqu'alors plus connu sous le patronyme "Omar & Fred", Omar Sy s'est révélé au Septième art grâce au succès retentissant d'Intouchables. Reconnu pour ses talents d'humoriste et ses quelques apparitions ciné, Omar Sy est parvenu à bluffer tout le monde dans le rôle de Driss, un jeune homme de banlieue qui va réapprendre à vivre à une quinquagénaire paraplégique.
Ryan Gosling : Déjà repéré en 2007 pour son interprétation d'un prof toxicomane dans Half Nelson, l'acteur a, en l'espace de quelques années, complètement changé et se voit aujourd'hui transformé en véritable symbole du talent hollywoodien. Du haut de ses 31 ans, Ryan Gosling a su séduire la grande majorité du monde du Septième art. Cette année, c'est son interprétation dans le film de Nicolas Winding Refn, Drive qui le propulse sur le devant de la scène.
James Franco : Si l'on oublie sa prestation désastreuse en tant que hôte durant la dernière Cérémonie des Oscars, 2011 fut une excellente année pour James Franco. Naviguant entre ses études à Yale, un roman qu'il pond en quelques mois et l'incarnation du célèbre aventurier Aron Ralston pour Danny Boyle dans 127 heures, les multiples talents de l'artiste semblent relever du génie !
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Le Cinéma Français en force
Si l'année 2011 finit sur une note des plus mitigées, la faute à la faillite du labo de post-production Quinta Industries (et, du même coup, de ses filiales Scanlab, LTC, etc.), le bilan des ces douze derniers mois reste pourtant très positif pour le Cinéma Français.
Qualitativement, d'abord, toute une série de films hexagonaux ont marqué les esprits... au point même, pour certains, de franchir - admirablement - les frontières ! Impossible, en effet, de passer à côté de Polisse (Prix du Jury au Festival de Cannes, succès critique et public), The Artist (primé à Cannes et d'ores et déjà favori pour les Cesar, Oscars et autres Golden Globes !), La Guerre est déclarée ou Intouchables.
Quantitativement, ensuite, l'année 2011 a littéralement fait un carton (malgré, pourtant, un démarrage plutôt maussade), les salles françaises ayant rarement été aussi pleines. C'est bien simple, entre le succès surprise d'Intouchables (près de seize millions d'entrées au moment où nous écrivons ces lignes !), les huit millions de spectateurs de Rien à Déclarer et les réussites en salles de Case départ, Les Femmes du 6ème étage et des films de Maiwenn et Michel Hazanavicius, le Cinéma Français s'est offert près de 40% des entrées !
Si, en plus, on considère l'aisance avec laquelle les artistes et films made un France s'exportent, le plaisir est (presque) complet. Ainsi, aux côtés de l'indéboulonnable Marion Cotillard (et de son conjoint Guillaume Canet), on retrouve à présent Jean Dujardin (The Artist), Léa Seydoux (Mission : Impossible - Protocole Fantôme) et bientôt les jeunes Bérénice Marlohe (prochainement à l'affiche du James Bond Skyfall) et Elodie Yung (à découvrir dans Millenium, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes et G.I. Joe 2).
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Cela n'a échappé à personne, 2012 sera une année électorale ou ne sera pas. Le Septième Art n'a cependant pas attendu pour raviver son intérêt pour la chose politique. Dans les rues de Hollywood ou enfoncés dans un des fauteuils de votre cinéma préféré, il vous aura été difficile d'éviter les arcanes du pouvoir. Même DSK s'est invité dans la danse, c'est dire...
Fiction ou documentaire, ressemblant ou pas, le politique était partout : du pas-si-sulfureux La Conquête (ou les "coulisses" de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy) au surprenant Pater avec Vincent Lindon en passant par le cornélien Les Marches du Pouvoir ou le nerveux L'exercice de l'Etat.
Les cinéastes n'ont d'ailleurs pas braqué leur caméra sur la seule urne et c'est avec délectation qu'on a pu découvrir les visions humanistes et sociales d'Aki Kaurismaki (Le Havre), Christian Rouaud (Tous au Larzac) ou de Robert Guédiguian (Les Neiges du Kilimandjaro).
Comment, enfin, ne pas s'émerveiller devant l'émergence sur grand écran des premiers films relatant le tout jeune Printemps Arabe ?
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Retour aux Origines
Est-ce parce que la fin du monde est annoncée pour 2012 que le Cinéma s'est longuement plongé dans l(s)es origines ? Allez savoir. N'empêche, rarement le thème aura autant (et aussi diversement) été abordé sur grand écran.
Du particulier à l'universel, il y en avait pour tous les goûts :
On a d'abord assisté aux naissances de sagas cultes grâce à X-Men : le commencement ou La Planète des Singes : les Origines (en attendant le Bilbo le Hobbit de Peter Jackson).
On a ensuite constaté l'engouement du Septième Art - et des spectateurs - pour sa propre histoire. Des longs-métrages comme Le Voyage extraordinaire, Hugo Cabret (contant tous deux les débuts du cinéma à travers le travail de Georges Méliès), The Artist (un hommage au cinéma muet), ou même Super 8 (l'émergence du cinéma pour/par tous) ont ainsi pu nous replonger dans la toute jeune Histoire d'un art magique à la portée de tous.
Enfin, une fois n'est pas coutume, 2011 a vu un vent de métaphysique souffler dans les salles obscures, confrontant le public à la fois aux origines de l'Humanité (The Tree of Life) et à sa fin prochaine (Melancholia).
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Le Format court superstar !
Bref : Avant Bref, Kyan Khojandi était bénéficiaire du RSA et ne donnait pas tripette de son avenir artistique. Un jour de 2011, il a eu la brillante idée, en compagnie de son acolyte Bruno Muschio, de créer un format court sur le quotidien d'un trentenaire. Bingo, leur série est rapidement achetée par Canal + et rassemble des millions de téléspectateurs chaque soir pour les quelques minutes que dure la diffusion d'un épisode.
Norman, Hugo tout seul et Cyprien : Ces trois là se connaissent depuis longtemps et on déjà eu l'idée de tourner plusieurs sketches ensemble qu'ils postaient ensuite sur le net. Mais c'est en 2011, alors qu'ils produisent leurs exploits chacun de leur côté, que le phénomène des sketches sur internet prend de l'ampleur. Abordant des thèmes et des problèmes quotidiens sous un angle décalé, ces ados séduisent rapidement des millions d'internautes qui attendent, impatients, le sujet de la prochaine vidéo de chacun.
Si c'est Norman qui sort davantage du lot avec plus de 870 000 fans sur sa page Facebook, le plus grand nombre de vus pour ses vidéos, et plein de propositions alentours, Cyprien quant à lui connaît aussi un énorme succès et continue de poster des vidéos parallèlement au tournage de son émission pour NRJ 12, et Hugo, pas vraiment la peine de le citer, connaît un véritable engouement sur la toile et participe aussi aux vidéos des ses camarades de 10 Minutes à perdre.
Comité de la claque : Niveau parodie, Le comité de la claque s'y connaît. Ils sont sept membres et se sont rencontrés au Cours Florent. Au centre du groupe on retrouve Loup-Denis Elion, acteur dans la série d'M6 Scènes de Ménages. Après sa première apparition en 2005 sur internet, le groupe n'a cessé de se populariser jusqu'en 2011 où il lui est offert sa propre émission de télé sur NT1.
Scènes de ménage : Petite série censée divertir "les ménagères", comme ils les appellent, Scènes de Ménages n'a pas fait parler d'elle cette année qu'en terme de qualité mais aussi d'audience. Avec chaque jour de plus en plus de téléspectateurs (plus de 5 Millions) devant leurs écrans pour découvrir le quotidien de ces couples déjantés, M6 est très fière de son programme et aurait déjà pris la décision d'y intégrer un cinquième couple.
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Le re-re-retour des Super-héros
Thor : Le héros au marteau Thor, inspiré de la mythologie germanique, débarque sur grand écran sous l'oeil de Kenneth Branagh le 27 Avril 2011 pour le plus grand plaisir des fans de la saga Marvel, annonciateur de l'arrivée prochaine de ses camarades de la franchise. Au final, on découvre un focus sur un personnage un peu oublié, ressuscité par Chris Hemsworth qui incarne la brute sentimentale avec beaucoup de talent.
Captain America : Le super-héros symbole du patriotisme au costume inspiré du drapeau Américain, est remis au goût du jour par la Paramount et sort durant l'été. Succès au box-office, il est, lui aussi, annonciateur du prochain film qui regroupera plusieurs des personnages cultes de Marvel, The Avengers, prévu pour le 25 Avril 2012.
Green Lantern : En quête d'un nouveau super-héros à adapter, la Warner aurait mieux fait d'en choisir un autre. En fait, peut-être aurait-elle dû le faire autrement. Annoncé comme un succès assuré, Green Lantern a plutôt été obligé de se confronter au bide total. Pourtant, Ryan Reynolds était un véritable atout. Preuve qu'il ne suffit pas d'avoir de bons acteurs pour faire un tabac, mais qu'il faut aussi et surtout un bon scénario... Ce qui n'empêche cependant pas les studios d'avoir déjà commandé la suite !
The Green Hornet : Héros plutôt discret qui connu son heure de gloire durant les années 60 à travers la série Le Frelon Vert, il est ressuscité par Michel Gondry dans The Green Hornet avec Seth Rogen sous les traits du justicier. Ca donne un film d'une belle originalité avec un humour décalé juste comme il faut, qui a su séduire le public aussi bien que la critique.
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Des polémiques en pagaille
Comme les précédentes, l'année 2011 aura eu son lot d'"Affaires", pour le meilleur et pour le pire...
Si on a ainsi vu naître des vraies-fausses polémiques sur le potentiel (supposé ou vérifié) sulfureux de certains films (de la déception coupable de La Conquête au parti-pris assumé de Omar m'a Tuer en passant par la rébellion de quelques spectateurs se disant "trompés" par Drive), on a surtout assisté à quelques perles de mauvaise foi...
Difficile, en effet, de ne pas repenser - avec un sourire - au départ fracassant de Charlie Sheen de sa série culte Mon Oncle Charlie ("remplacé" au pied levé par Ashton Kutcher), ou à l'affaire DSK bouleversant littéralement le sacro-saint Festival de Cannes.
En revanche, c'est avec beaucoup moins de plaisir que l'on se remémorera les problèmes de distribution rencontrés par L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz (qui ne bénéficiera finalement que d'un microscopique réseau de diffusion sur "ses" terres en Nouvelle-Calédonie), ou encore le manque de visibilité (médiatique et physique) de la série de projets cinématographiques replongeant au coeur de la tragique journée du 17 Octobre 1961 (Octobre à Paris, Ici on noie les Algériens, etc.).
Enfin, comment ne pas rendre hommage à Jafar Panahi et à ses confrères cinéastes (Iraniens ou pas), muselés et dont la voix continue pourtant de porter avec force (Ceci n'est pas un film) ?
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Films jumeaux... Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Sex Friends / Sexe entre amis : En 2011, la guerre du sexe est déclarée, entre Sex Friends avec Natalie Portman et Ashton Kutcher, et Sexe entre amis avec Justin Timberlake et Mila Kunis, on ne sait plus où donner du cul. Sortis avec sept mois d'écart, les deux films pourtant, si proches par leur trame narrative, n'auront toutefois pas réuni le même nombre de spectateurs.
La Guerre des boutons / La Nouvelle Guerre des boutons : Entre le style de Christophe Barratier et celui de Yann Samuell difficile de choisir. Pourtant les spectateurs ont du se décider entre une Guerre des boutons et une Nouvelle Guerre des boutons qui au final n'offraient pas beaucoup de différences, surtout qu'ils sont sortis avec seulement une semaine d'écart... Comme pour mettre tout le monde d'accord, l'original ressortit le mois suivant pour le plus grand plaisir des puristes.
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Les Filles en force
Sucker Punch : Ce nouveau film graphique de Zack Snyder rend hommage à la beauté et au courage des femmes (ou plutôt des adolescentes) tout en les affublant de mini jupes et d'armes à feu. Mis à part ce côté qui pourrait sembler plutôt misogyne, Sucker Punch s'est placé dans la case des films coups de poing dont on ne ressort pas indemne.
Mes Meilleures amies : Marre des films girly cucu et sans fond ? Paul Feig et Kristen Wiig ont apporté la réponse à nos prières avec Mes Meilleures amies, film trash et déjanté sur une demoiselle d'honneur qui pète les plomb. On en veut encore !
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Des suites, en veux-tu ? En voilà !
Pour le spectateur avide de nouveautés, l'année 2011 a, certes, offert quelques très belles perles... mais aussi un nombre effrayant de suites !
Si on a pu découvrir les suites (et parfois fins) de sagas telles que Harry Potter et Twilight, on a également subi un lot considérable d'"épisodes" commerciaux plus ou moins réussis (pour un Mission Impossible : Protocole fantôme ou un Scream 4, combien de Transformers 3, Largo Winch 2, ou Pirates des Caraïbes 4 ?) qui n'ont d'ailleurs pas épargné nos chères têtes blondes (Cars 2, Happy Feet 2, Alvin et les chipmunks et même Le Chat Potté, spin-off de Shrek).
Et on ne vous parle même pas de ce qui vous attend en 2012...
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La Mode du prequel
X-Men : Le Commencement : On ne savait plus vraiment où se tourner depuis le troisième volet plutôt mauvais des aventures de nos mutants préférés, les X-Men. Entre ces reboots sous forme d'origines du personnage de Wolverine et ces jaloux qui veulent eux aussi leur film centré sur leur personnage, la Fox a fait son choix et 2011 sera marquée par un film sur les origines des X-Men. Avec James McAvoy dans la peau du Professeur Xavier et Michael Fassbender dans celle de Magneto, X-Men : Le Commencement revient sur les prémices de la création de l'institut du Pr. X et les raisons qui ont fait de lui et de Magneto les pires ennemis.
La Planète des singes : les origines : Quitte à revenir sur un succès, autant ne pas perdre son temps à le refaire (comme Tim Burton en 2001) sous peine de se prendre les pieds dans la légende. Ainsi, la Fox (encore eux) à travers le réalisateur Rupert Wyatt et les comédiens James Franco et Freida Pinto, a tenté cette année de revenir sur l'aube de la révolution des primates et leur prise de pourvoir sur l'être humain. Ca donne La Planète des singes : les origines, un film qui fait réfléchir tout en nous bombardant d'images aussi impressionnantes de réalisme les unes que les autres.
Captain America : On pourrait en effet parler de préquel pour Captain America : First Avenger puisque - comme l'indique son titre - il s'agit d'un film centré sur le tout premier Avenger. Interprété par Chris Evans, ce héros au coeur aussi gros que ses muscles nous convainc rapidement de regarder les films consacrés à ses successeurs (Iron Man, Hulk, Thor,...).
Destination Finale 5 (Spoiler) : Attention pour ceux qui n'auraient pas vu Destination Finale 5, ou bien pas jusqu'au bout du moins. Car oui, il s'agit bien d'un préquel. Les événements se déroulant juste avant le premier épisode de la saga, lors de l'explosion d'un avion à destination de Paris. Ce final surprenant s'avère malheureusement être le seul élément original du film qui pour le reste, n'est qu'une pâle copie de ses prédécesseurs.
Comme au Cinéma
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