Jean Dujardin en 20 anecdotes !

Jean Dujardin fête ses 40 ans ! L’occasion de découvrir une vingtaine d’anecdotes dont vous ignorez peut-être l’existence et qui vous permettront de briller en société… Dossier réalisé par G.M.

Vie perso...

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1- Petits boulots :
Avant d’embrasser la carrière de comédien, Jean Dujardin a travaillé comme miroitier et serrurier dans l’entreprise de son père.

2- Guillaume Canet comme camarade d’école :
Jean Dujardin et Guillaume Canet ont fréquenté la même école primaire à Plaisir, dans les Yvelines. Ils ont notamment été ensemble en classe de CM1 et ont suivi les mêmes cours de catéchisme. Guillaume Canet ne manquera pas de faire appel à lui pour jouer dans sa réalisation Les Petits mouchoirs en 2009.

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3- Jean Dujardin n’a pas d’agent :
Contrairement à ce qui se pratique dans la profession, Jean Dujardin n’a pas d’agent artistique en France. Il a fait le choix de placer sa carrière entre les mains de son frère Marc, avocat de profession, qui se charge de gérer ses intérêts. Ceci explique la raison pour laquelle on ne connaît pas le montant des cachets touchés par l’acteur depuis ces deux dernières années.

4- Un diplôme de plongeur :
A l’instar de son idole Jean-Paul Belmondo, Jean Dujardin aime à prendre des risques. Ainsi, pour l’une des scènes de OSS 117, Le Caire nid d'espions où l’on voit son personnage jeté, pieds et poings liés, dans les eaux du canal de Suez, il refusa de se faire doubler. Afin d'effectuer une telle cascade, le comédien prit préalablement des cours de plongée, cours qui furent sanctionnés par un diplôme.

Avec Alexandra Lamy...

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5- « Un gars, une fille », un concept québécois :
Pour ceux qui penseraient que Un gars, une fille, la mini-série qui a propulsé Jean Dujardin et Alexandra Lamy au rang de stars télévisuelles, est un concept hautement original et révolutionnaire, eh bien qu’ils se détrompent. Avant d’être un carton sur le petit écran français, la sitcom existait dans une version québécoise, et ce depuis 1997. Les héros ne s’appelaient pas Chouchou et Loulou, mais Guy et Sylvie, des rôles tenus par deux comédiens du cru, Guy A. Lepage et Sylvie Léonard. Les deux productrices Isabelle Camus et Hélène Jacques n’ont alors eu qu’à exporter ce programme en France en faisant bien attention de grossir le trait et d’exacerber les défauts des deux personnages.



6- Un épisode qui fait drôlement penser aux Oscars :
Prémonitoire, cet épisode d’Un gars, une fille ? En tout cas, difficile de ne pas faire le parallèle avec le sacre de Jean Dujardin aux Oscars.



7- Chouchou / Loulou, deux projets avortés :
Après le succès télévisuel d’Un gars, une fille, les tentations de réunir à nouveau à l’écran le célèbre couple n’ont pas manqué. L'un des premiers cinéastes à avoir suggéré les retrouvailles de Jean Dujardin et Alexandra Lamy au cinéma, c’est Nicolas Cuche, à qui l’on devra plus tard la romance La Chance de ma vie. En 2003, c’est un projet de comédie futuriste intitulé Roboticide qui retient son attention. Dans le scénario qui restera lettre morte, les deux amants devaient interpréter un couple ayant fait l’acquisition d’un robot dernier cri. Non content de remplacer avantageusement tout l'électroménager, cet engin aurait également tenu compagnie à la maîtresse de maison. D'un peu trop près d'ailleurs...

Une autre tentative date de 2010, et c’est le producteur Christophe Rossignon qui en est à l’origine. L’idée était d’adapter le roman Mari et femme de Régis de Sa Moreira, l’histoire d'un homme et d'une femme qui ne s’aiment plus et qui, un beau matin, se réveillent chacun dans le corps de l’autre. Au lieu de retrouver leur liberté, ils se retrouvent plongés dans un épuisant cauchemar… Serge Frydman, scénariste sur de nombreux films de Patrice Leconte, avait été appelé à rescousse pour l’écriture de ce film, qui, là aussi, restera dans l’imaginaire des gens.

Ce qu’on ne verra pas dans ses films...

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8- Le tsunami « Brice de Nice » :
Le scénario de Brice de Nice mentionnait l’existence d’une scène de raz-de-mariée. Mais avec le gigantesque tsunami survenu en décembre 2004, Jean Dujardin et le cinéaste James Huth préférèrent supprimer cette séquence lors du tournage.

9- Et Israël faillit ne plus répondre… :
Avant que ce ne soit le Brésil qui soit choisi, c'est en Israël, au moment où allait éclater la guerre des Six Jours (1967), que l'action d'OSS 117 : Rio ne répond plus devait se dérouler. Mais Jean Dujardin se montra quelque peu réticent à cette idée. Michel Hazanavicius avouera qu’il avait raison : "Le cousinage avec le conflit actuel en Israël nous aurait forcément privé de la naïveté et l'innoncence dont le film a besoin. J'ai insisté pour les Juifs, et en parlant nous sommes tombés d'accord sur l'idée d'envoyer tout le monde au Brésil."

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10- Jean Dujardin vs. Eddy Mitchell :
A l’origine, la version Lucky Luke de James Huth devait être une transposition à l’écran de l’album Lucky Luke contre Joss Jamon. Et c’est Eddy Mitchell qui aurait dû faire face à Jean Dujardin. Malheureusement, pour des raisons de planning, l’acteur-chanteur ne put faire partie de l’aventure, et le personnage de Joss Jamon fut finalement supprimé du scénario.

11- Baiser volé :
Histoire d'amour et de romance, The Artist ne va cependant pas plus loin qu'une scène de danse : aucun baiser n'est partagé entre les deux protagonistes. Bérénice Bejo précise toutefois qu'une première version du script était bien plus explicite, mais la scène du baiser fut supprimée suite à une discussion collective entre le réalisateur et ses deux acteurs, afin de coller à la pudeur des films des années 20 et 30.

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12- Jan Kounen censuré :
A l’origine, un sketch réalisé par Jan Kounen (99 francs) était prévu dans Les Infidèles, mais la production a été contrainte de le couper au montage : d'une part parce que le film aurait été trop long, et d'autre part en raison de l'univers décalé, flamboyant et démesuré du sketch qui ne s’inscrivait pas dans la tonalité des Infidèles, laquelle tend à rester réaliste. Malgré cet évincement, ce sketch a été intégré dans les bonus du DVD.

13- On ne rigole pas avec le 11 septembre :
En septembre 2011, au dernier Congrès des Exploitants qui se tenait à Lyon, les directeurs de salles avaient eu la chance de découvrir un extrait teaser des Infidèles dont l'action se déroulait le 11 septembre 2001 à New York et dans lequel on surprenait Jean Dujardin en train de tromper sa femme dans une chambre d'hôtel faisant face aux tours jumelles du World Trade Center. Une séquence plutôt osée qui, sortie de son contexte, pouvait paraître de mauvais goût, mais avait fait son petit effet auprès de l'assistance. Même si Gilles Lellouche et Jean Dujardin déclarent avoir retiré cette scène simplement pour des raisons artistiques (voir la vidéo ci-dessous), on peut penser qu’en pleine campagne pour les Oscars, il aurait été mal venu pour le héros de The Artist de heurter l’opinion américaine avec une telle séquence.

Les films dans lesquels on ne l’a pas vu...

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14- Choix judicieux :
Jean Dujardin a sagement décliné les propositions de jouer dans People Jet set 2, Les Brigades du Tigre et Mes stars et moi.

15- Un choix moins judicieux :
Avant Kad Merad, Dany Boon avait songé à d’autres comédiens pour jouer son directeur de poste muté dans les Flandres pour les besoins de Bienvenue chez les Ch'tis. Parmi ces derniers, Daniel Auteuil, José Garcia et… Jean Dujardin, qui commit, comme ses célèbres comparses, la fatale erreur de snober l’gars de ch’Nord.

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16- Avec Nicole Garcia, un premier rendez-vous manqué :
On sait tous que Jean Dujardin s’est brillamment illustré sous la direction de Nicole Garcia dans Un balcon sur la mer. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que la réalisatrice avait auparavant fait appel à lui pour interpréter l’un des rôles masculins principaux de son précédent long métrage, Selon Charlie. Le comédien avait alors refusé poliment son invitation, prétextant qu’il ne se sentait pas à l’aise avec le personnage qu’il était censé jouer.

17- Endeuillé par le décès de Jocelyn Quivrin :
A l’origine, la comédie de cape et d’épée Philibert devait voir le jour avec Jocelyn Quivrin et Jean Dujardin dans les rôles principaux, ce dernier devant revêtir la panoplie du méchant Clotindre. La mort accidentelle de Jocelyn Quivrin survenue le 15 novembre 2009 bouleversa la donne. Jean Dujardin ne se voyant pas jouer ce film sans son ami, il préféra se retirer du projet au profit d’Alexandre Astier.

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18- Dujardin, Dupontel et les Guérini :
Entre Le Convoyeur (2004) et Le Bruit des glaçons (2010), Jean Dujardin et Albert Dupontel ambitionnaient de se donner la réplique dans un polar à la Borsalino qui aurait retracé le destin mouvementé des frères Antoine et Barthélémy Guérini, dit Mémé, deux parrains marseillais qui défrayèrent la chronique dans les années 40, 50 et 60. Ce film qui ne verra pas le jour en raison d’un montage financier difficile devait être réalisé par Michel Hazanavicius.

Les films où on a failli ne pas le voir...

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19- 99 francs pour remplacer Edouard Baer :
Dans 99 francs, Jean Dujardin se glisse dans la peau du publicitaire Octave Parango. Lorsque le projet d'adaptation du roman de Frédéric Beigbeder était entre les mains d'Antoine de Caunes en 2003, c'est Edouard Baer qui était en lice pour incarner ce personnage haut en couleur.

20- La tentation Depardieu :
A chaque fois qu’il s’attaque à l’écriture d’un film, le réalisateur scénariste Bertrand Blier a la tentation de confier un rôle à Gérard Depardieu. En l’occurrence dans Le Bruit des glaçons, c’était celui de l’écrivain alcoolique qui doit se coltiner son cancer personnifié par Albert Dupontel. Le gros Gégé n’étant pas disponible pour tourner le film, le rôle fut remanié pour être attribué à un comédien plus jeune. Et c’est Jean Dujardin qui, fortement recommandé par son partenaire du Convoyeur, remporta la mise.

Certaines de ces anecdotes sont trouvables dans le livre « Jean Dujardin » écrit par le journaliste Samuel Mayrargues – Editions Balland, 256 pages, 17,90 €

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