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Les grands tueurs du cinéma

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Les grands tueurs du cinéma Empty Les grands tueurs du cinéma

Message par Alouqua Dim 24 Avr - 15:37

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Attention ! Ce dossier peut contenir des spoilers... (On vous aura prévenu)

D'Hannibal Lecter à Chucky, il n'y a qu'un pas. Tous deux font partie de la longue liste du club des tueurs du cinéma. Psychopathe, dérangé, intelligent, brutal, gore,... chacun a sa propre conception du meurtre et ne lésine pas sur les moyens pour y parvenir. Découvrez ici les origines de ces personnages très particuliers.

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Ghostface

Sur un scénario de Kevin Williamson, le projet Scream prend naissance en 1996 sous l'oeil du réalisateur Wes Craven (à l'époque déjà très connu dans l'univers de l'horreur avec Freddy - Les Griffes de la Nuit et ses six suites !). Le film, qui raconte le destin tragique d'une adolescente (Neve Campbell) poursuivi par un meurtrier qui décime tout son entourage, fait un carton au box-office et dépoussière ainsi le genre du Slasher. Depuis, trois suites ont vu le jour et l'assassin de Woodsboro reste aujourd'hui l'une des figures les plus célèbres du cinéma ayant inspiré les plus populaires films d'épouvante des quinze dernières années.

Au cours de la saga, le tueur ne change jamais d'apparence (une "toge" noire et un masque fantomatique) et a pour arme de prédilection un couteau de chasse. Tué à trois reprises (une fois par volet), celui-ci rend complètement folle l'héroïne en réapparaissant au début de chaque nouveau chapitre. Invincible ? Non (mais je ne peux pas trop vous en raconter sinon vous n'aurez plus aucun effet de surprise !). Disons que constamment nous avons à faire à une identité de tueur différente, mais que celui-ci a toujours un lien très important avec notre petite Sydney Prescott.

Le dernier-né de la saga : Scream 4, sorti le 13 Avril 2011 et comprend une belle brochette d'acteurs, avec la présence des "habitués" Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette ainsi que les petits nouveaux Emma Roberts, Hayden Panettiere et Adam Brody.

Alors ? Saurez-vous deviner qui est le tueur cette fois-ci ?

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Michael Myers

Créé par John Carpenter et Debra Hill en 1978 pour le film Halloween, la Nuit des Masques, Michael Myers est l'un des meurtriers du cinéma les plus "persistants".

Ses origines : le jeune Michael assassine sa soeur, son petit ami ainsi que son beau-père alors qu'il n'a que 6 ans ! Seule survivante du massacre, sa soeur Laurie, après avoir refait sa vie dans une autre famille, se voit poursuivi par le psychopathe (qui s'est évadé de l'hôpital psychiatrique) qui va tenter par tous les moyens de la trucider (et cela pendant cinq longs-métrages).

Six balles dans le corps, brûlé vif, enfermé, la tête coupée, poignardé, électrocuté,... RIEN ne semble pouvoir tuer le monstre au masque d'Halloween.

Avec sept films originaux et deux remakes, la saga Halloween semble perdurer. Le premier à avoir mis en scène le film d'horreur est John Carpenter, à qui l'on doit les oeuvres d'épouvante The Thing et Christine. Depuis, huit autres longs-métrages sur le tueur ont vu le jour, chacun réalisé par un metteur en scène différent à l'exception de Rob Zombie et surtout Rick Rosenthal qui, après avoir dirigé Halloween 2 en 1981, a repris la caméra en 2002 pour Halloween Resurrection. Le dernier film en date sur le personnage est un remake, simplement intitulé Halloween et réalisé par Rob Zombie, celui-ci revient aux origines du mal. Une suite verra même le jour.

On ne serait pas surpris qu'une dixième production soit prévue... bonne ou mauvaise nouvelle ?

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Jason

Créé en 1980 par Victor Miller, Ron Kurz, Sean S. Cunningham et Tom Savini pour le film Vendredi 13, le personnage de Jason est aujourd'hui le tueur le plus repris au cinéma (au total 12 films seront réalisés à son sujet).

À l'origine, dans le premier long-métrage, ce n'est pas Jason qui tue mais sa mère qui, persuadée que la mort de son fils de 11 ans est dû à l'incompétence des moniteurs de la colonie de vacances où elle travail, va tuer, les uns après les autres, tous les employés du camp. Alors que celle-ci est assassinée sous ses yeux (à la fin du premier volet), Jason décide de se venger et arbore alors un sac à patates sur la tête (oui, parce qu'en fait il est pas très jojo le Jason). Ce n'est que dans le troisième chapitre que le psychopathe décide de porter un masque de hockey.

C'est à la suite du succès du film Halloween - La Nuits des Masques que les producteurs décident de créé le personnage de Jason, depuis repris une multitude de fois au cinéma ainsi que dans des romans et bandes-dessinés, Jason s'est vu mis dans les situations les plus rocambolesques (Jason dans un vaisseau spatial, Jason contre Freddy, Jason en Enfer, Jason revient des morts...). Le dernier remake en date est Vendredi 13 de Marcus Nispel, dans lequel les scénaristes ont jugés obsolète de citer son passé et ont donc "zappé" sa génèse pour donner un film d'horreur gore à souhait mais sans fond.

À votre avis,quelqu'un sera-t-il capable de réaliser un remake à la hauteur du personnage

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Leatherface

Personnage de fiction créé par Kim Henkel et Tobe Hooper pour le film de 1974, Massacre à la Tronçonneuse, Leatherface (ou Thomas de son vrai nom) est un cannibale issu d'une famille de timbrés qui a massacré le peu de population qu'il restait dans leur ville. Pour subsister à leurs besoins, ils vont profiter des passages d'anonymes dans leurs quartiers.

La différence entre Leatherface et les autres tueurs du cinéma est que celui-ci n'est ni sadique, ni cruel, mais souffre de maladie mentale (le réalisateur le décrit comme un "grand bébé"). Etant l'un des premiers méchants des films d'horreur du genre slasher, la particularité du personnage est qu'il porte un masque de peau humaine et utilise une tronçonneuse (ou une masse ça dépend) pour achever ses victimes. Mais le plus effrayant c'est qu'il est inspiré d'un homme ayant existé : Ed Gein (meurtrier qui a inspiré beaucoup d'autres personnages).

Le premier long-métrage de Tobe Hooper connaîtra trois suites (en 1986, 1990 et 1994) avant qu'un remake, Massacre à la tronçonneuse de Marcus Nispel voit le jour en 2003 et un prologue, Massacre à la tronçonneuse : le commencement de Jonathan Liebsman, ne sorte sur nos écrans en 2007.

À voir le visage monstrueux que la nouvelle génération à su créer pour le new personnage de Leatherface, on a envie de dire qu'une chose : pari réussi !

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Le Tueur Au Crochet

Le soir du 4 Juillet, ces adolescents n'auraient pas du se débarrasser du corps de Benjamin Willis alors qu'ils le croyait mort... Parce qu'après ça, leurs petites vies d'amoureux transis vont vite tourner au cauchemar...

Issu de l'imagination de la romancière Lois Duncan en 1973, le personnage au crochet n'avait pas décidé de tuer avant son tragique accident. Renversé par quatre adolescents un soir de Juillet, ce modeste pêcheur finira dans l'Océan... De retour, Benjamin Willis n'est plus vraiment lui-même : il porte un sombre ciré, dans sa main droite un crochet de boucher (ironique pour un type qui travail dans le poisson !) et tue tous ceux qui l'on balancé comme une poubelle un an plus tôt.

Le serial-killer apparaît pour la première fois dans le film de Jim Gillespie, Souviens-toi... l'été dernier, avant de revenir à deux reprises dans les suites Souviens toi... l'été dernier 2 et Souviens toi... l'été dernier 3. Et si le petit pêcheur ne lâche pas l'affaire, c'est parce que la dernière des personnes ayant survécu à son massacre (Jennifer Love Hewitt) n'a toujours pas été zigouillée. Y arrivera-t'il un jour ?

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Sweeny Todd

Tueur en série issu du folklore anglais, le personnage de Sweeny Todd se voit d'abord adapté au théâtre en 1847 avant de l'être au cinéma par George King en 1936 sous le nom de Sweeny Todd : The Demon Barber of Fleet Street.

Fondée sur des faits plus ou moins avérés, l'histoire de Sweeny Todd est celle d'un barbier londonien du XlXe siècle qui va, par cruauté, vengeance, folie et cupidité, trancher la gorge de ses clients avant de s'en débarrasser, avec la complicité de Ms Lovett, qui les transformera en tourtes à la viande. Ragoûtant n'est-ce pas ?

Le personnage de Sweeny Todd fut interprété par Ben Kingsley avant d'être repris par Johnny Depp chez Tim Burton en 2007. Sa particularité est qu'il tue ses victimes en leur tranchant la gorge avec l'un de ses rasoirs finement aiguisés alors que celles-ci s'attendent à être rasées (mais certainement pas d'aussi près). Complètement dépressif après la perte de sa femme et de sa fille, il sombre rapidement dans la folie meurtrière.

Ce qui fait froid dans le dos, c'est de savoir que des faits similaires ont eue lieu en France en 1387 à Paris. Un barbier et son voisin pâtissier marchandaient le corps des clients du premier pour les transformer en pâtés en croûte.
On vérifiera à deux fois maintenant avant de déguster un bonne andouillette...

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Chucky

Après s'être fait abattre par la police dans un magasin de jouet, le tueur en série psychopathe Charles Lee Ray profite de ses connaissances en vaudou pour transférer son âme dans le corps d'une poupée à la mode, de la marque Brave Gars. C'est le pauvre petit garçon Andy qui va hériter de ce dangereux jouets qui, une fois réveillé, assassinera sa nounou ainsi que son ex-associé avant de décider de voler le corps d'Andy. Malheureusement ses multiples tentatives resterons vaines jusqu'au troisième volet de la quintologie Chucky.

Tout a débuté en 1988, Tom Holland réalise alors le premier chapitre d'une saga plutôt originale. Le véritable nom de Chucky (Charles Lee Ray) est alors inspiré des trois célèbres tueurs Charles Manson, Lee Harvey Oswald et James Earl Ray (autrement dit, des messieurs pas très très gentils). Le tueur a pour but de retrouver par tous les moyens une forme humaine, mais ne peut le faire qu'à travers la première personne à qui il a confié son secret (Andy). Mort, pas mort, ressuscité, recollé par morceaux,... le petit bonhomme de plastique passera par toutes les formes sans jamais réussir à redevenir humain.

Toujours très décalé, Chucky est davantage une parodie et une satire des films d'épouvante qu'un véritable biopic sur un meurtrier sanguinaire (motivé ici par la vengeance ou par la survie et non par l'unique désir de tuer). Au fil des films, on en apprend davantage sur lui, puisque l'on fait la connaissance de sa fiancée (qu'il décide de transférer dans une poupée elle aussi), puis de son fils dans le dernier de la série.

Les cinq films ont été réalisés par des metteurs en scène différents, insistant ainsi sur le décalage entre chacun d'entre-eux. Cependant, Don Mancini, qui avait réalisé Le fils de Chucky revient en 2011 pour diriger le remake du film original. D'après ce que l'on laisse entendre, celui-ci sera plus effrayant que tous les précédents. Avis aux amateurs...

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Jigsaw

Jigsaw est certainement l'un des tueurs les plus complexes de l'histoire du cinéma. Celui-ci base ses crimes sur des "jeux" ou "tests" à travers lesquels la rédemption de ses victimes est à la clé. De cette façon, celles-ci se verront libérées de leur fardeau personnel et réaliseront pleinement la valeur de la vie. Mais qui est le "tueur au puzzle" comme on l'appel ?

À l'origine, John Kramer était un homme comme les autres, ingénieur civil, il n'avait jamais fait de mal à personne. Mais le jour où il apprend qu'il est atteint d'une tumeur inopérable au cerveau, celui-ci tente de se suicider en se jetant de voiture du haut d'une falaise. Ayant survécu, une idée lui vient alors à l'esprit : redonner le goût de vivre aux personnes les plus désespérées et également les pousser à prouver qu'ils le méritent.

Son mode opératoire : Jigsaw porte un masque de sanglier et une longue cap lorsqu'il enlève ses victimes en leur octroyant un puissant anesthésique sous l'effet de surprise. Une fois la victime installée dans le piège, celle-ci se réveille et découvre un enregistrement (sonore ou vidéo) lui indiquant que si elle veut survivre elle devra sacrifier quelque chose. Le plus souvent c'est au prix d'une grave douleur physique que les martyrs trouveront la liberté. Autant vous dire qu'il y en a peu qui s'en sorte... Et si la personne n'y arrive pas (et meurt), Jigsaw lui prélève alors un bout de peau sous forme de puzzle sensé représenter l'élément manquant lors de son test (l'instinct de survie).

Aujourd'hui on compte sept films autour de la saga, créant bout à bout la légende du tueur. Le premier à avoir mis en scène le projet fut James Wan avant d'être remplacé par Darren Lynn Bousman jusqu'au cinquième volet. Au cours de cette série, John Kramer (Tobin Bell) n'est pas l'unique protagoniste meurtrier (puisqu'il fini par disparaître dans le troisième) mais continu pourtant dans chacun d'eux d'être très présent dans la trame narrative (en gros c'est toujours lui le patron). Bien qu'il ne soit plus là, celui-ci bénéficie d'une relève (que l'on découvre à chaque fin de chapitre). On peut quasiment dire qu'il est immortel.

Apparemment, un Saw 8 est prévu pour 2012. On se demande quand est-ce qu'il s'arrêteront...

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La Mort

Qui d'autre pouvait mieux la représenter au cinéma qu'elle-même ? Franchement au départ le challenge scénaristique s'annonçait périlleux... Mais au final, le résultat est plutôt satisfaisant et donne naissance au film Destination Finale.

Pour l'histoire : à l'origine il y a un adolescent qui, alors qu'il va aborder un événement plus ou moins risqué (exemples : un vol d'avion, la traversée d'une autoroute, un tour de grand huit,...) se voit pris d'une (looooongue) vision décrivant la mort de chacun de ses camarades (et la sienne). Evidemment, lorsqu'il revient à lui, rien n'est encore arrivé. Celui-ci décide alors de sauver ses petits camarades, déjouant ainsi le PLAN DE LA MORT (ah ah ah). Mais la Mort elle est pas très contente de tout ça, alors elle décide de supprimer un à un les survivants dans l'ordre dans lequel ils étaient sensés y passer.

Très discrète (on peut pas faire mieux), la Mort trouve tous les moyens pour arriver à ses fins, du tuyau de WC qui fuit à la cabine de bronzage qui fait tout cramer, rien ne lui échappe et il est impossible pour ses victimes de l'esquiver. Seulement il y en a toujours un parmi eux qui fait attention au "signes", lui permettant ainsi de déjouer ses plans machiavéliques...

Le sujet semble accrocher tellement de spectateurs à leur fauteuil que les producteurs du premier long-métrage ont décidé d'en sortir quatre autres. Et même si la trame reste globalement identique, ceux-ci rapportent moulte bénéfices à chacune de leurs sorties. Le dernier en date : Destination Finale 5, sortira en août 2011 et verra un jeune homme sauver ses collègues de la destruction d'un pont suspendu... La Mort y arrivera-t-elle cette fois ?

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Freddy Krueger

Né à la suite du viol de sa mère par des malades psychiatriques, le petit Freddy pressent très vite l'envie de tuer. Sa première victime sera son beau-père (qui le battait) et une vingtaine d'années plus tard, alors que Freddy est marié et a une petit fille, celui-ci décide d'assassiner les enfants d'Elm Street (là où il vit) en les entraînant un par un dans une vieille chaufferie. Une fois les crimes découverts par les autorités, Freddy échappe à son procès pour cause de signature manquante dans son dossier d'inculpation. Les parents horrifiés par la situation décident d'attaquer le meurtrier en jettant sur sa maison des cocktails molotov. Freddy sera alors brûler vif (ce qui explique son visage carbonisé). Seulement le tueur n'a pas dit son dernier mot et parvient à revenir terroriser les habitants en s'incrustant dans leurs rêves et se nourrissant de leur terreur.

Créé par Wes Craven en 1984, Freddy Krueger était sensé représenter le tueur inarrêtable. Le metteur en scène trouva l'inspiration dans son enfance : Freddy tient le nom d'un enfant qui martyrisait Wes Craven quand il était plus jeune. Et si le pull (légendaire) que porte Freddy est aussi laid, c'est parce que le metteur en scène a choisi les couleurs (le vert et le rouge) connues pour agresser le plus les yeux.

La particularité de Freddy est qu'il n'est pas réel et donc immortel... ou presque, puisque c'est sa fille qui trouvera le moyen de le détruire une fois pour toute en l'extirpant de son rêve pour le ramener dans la vie réelle (ce qui ne l'empêchera pas de revenir).

Au total, neuf films ont été réalisés sur le croque-mitaine, tous aussi terrifiants les uns que les autres, à l'exception du dernier (un remake) Freddy - Les Griffes de la Nuit, sorti en 2010, qui connu peu de succès et un Freddy contre Jason plus que décevant. On ne sait pas si un nouveau projet est envisagé, mais on espère qu'il saura raviver la flamme de terreur qu'avait apporté, avec cet affreux personnage, le grand Wes Craven dans les années 80...

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Norman Bates

Le personnage : C'est dans le motel de sa mère Norma que le petit Norman passe la plus grande partie de sa vie. Horriblement maltraité par celle-ci (qui le rabaissait et le e à porter ses vêtements. Mais ayant hérité du motel qu'il doit gérer seul, Bates continue d'accueillir les clients, à qui il maintient l'illusion que sa mère vit toujours avec lui dans leur immense maison. Mais dès qu'une cliente a le malheur de plaire à Norman, l'identité de sa mère prend possession de lui et devient folle de jalousie pour finir par assassiner la jeune femme.

Film majeur de la filmographie d'Alfred Hitchcock, Psychose est considéré comme un chef-d'oeuvre de suspens et a révélé le comédien Anthony Perkins.
À l'origine, Psychose est un roman de Robert Bloch paru en 1959. Hitchcock le découvre alors qu'il est encore sur le tournage de La Mort aux Trousses, ayant eue vent du succès du roman, celui-ci l'achète dans un aéroport avant de le lire d'une traite en plein vol. Une fois à terre, il appel son assistante pour lui annoncer qu'il a trouver le sujet de son prochain film.

Dans l'oeuvre originale, Norman a la quarantaine, porte des lunettes et quelques kilos en trop. De plus, il a un fort penchant pour l'alcool et la cigarette. Le trouvant trop antipathique, le scénariste Joseph Stefano décida d'engager un jeune homme de 20 ans sombre, vulnérable et attirant, créant ainsi (selon Hitchock) la compassion du public.

L'acteur Anthony Perkins reste aujourd'hui la figure la plus célèbre de la représentation de Norman Bates. Le comédien réalisa même mes deux suites du thriller, réendossant donc le costume du tueur schizophrène. Cependant, en 1998, le réalisateur Gus Van Sant releva le défi de mettre en scène un remake du film d'Hitchcock avec dans le rôle de Norman, le comédien Vince Vaughn, mais les deux artistes ne parviendront pas à atteindre le génie d'Alfred Hitchcock et le talent d'Anthony Perkins, donnant ainsi naissance à un film moyen et très peu vu (ou même connu) au jour d'aujourd'hui.

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Jack L'Eventreur

Jack The Ripper (son surnom original) est le meurtrier le plus célèbre de l'histoire. Il a sévit pendant la fin du XlXe siècle et son identité reste à ce jour un vrai mystère.

En 1888, dans le quartier de Whitechapel, à Londres, cinq meurtres seront constatés sur une durée de 3 mois. Chacun d'eux visait des prostitués plus ou moins âgées à l'exception de la dernière victime qui avait à peine 20 ans. Tous attribués à Jack l'éventreur, ces assassinats était particulièrement violents. En effet, le meurtrier avait pour habitude d'égorger ses victimes avant de les étriper.

Au cours de l'enquête, plusieurs hommes de divers classes sociales furent soupçonnés mais aucun d'eux ne fut condamné par manque de preuves. Le surnom de "Jack l'éventreur" trouve son origine dans une lettre, soi-disant écrite par le tueur mais que l'on attribut davantage à un journaliste de l'époque, signée par un certain Jack The Ripper. Selon les dires, la conception physique de Jack serait celles d'un étranger aux cheveux foncés et au teint mat portant une deerstalket (le même chapeau que Sherlock Holmes) et un long manteau noir. Ses méthodes d'assassinat restent parmi les plus écoeurantes (surtout la dernière) de l'histoire du crime.

Depuis les faits, de nombreux essais et romans ont vu le jour et le premier à avoir exploité au cinéma l'image de Jack l'éventreur est l'allemand Georg Wilhelm Pabst dans son film Loulou en 1929. Celui-ci qui raconte le parcours d'une jeune femme accusée d'un meurtre qui va s'enfuir en Angleterre pour finir assassiner par Jack l'éventreur. Depuis, des acteurs comme George Sanders, John Neville, Christopher Plummer, Malcolm McDowell, Michael Caine et Johnny Depp ont tenté de démasquer le meurtrier sur grand écran et on compte pas moins de quinze longs-métrage inspirés du légendaire tueur en série.

Aujourd'hui, la rumeur court qu'après avoir affronté Sherlock Holmes et une machine à remonter le temps, Jack l'éventreur s'opposera à Dracula. Et vous vous en pensez quoi ?

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Hannibal Lecter

Créé en 1981 par Thomas Harris dans le roman Dragon Rouge, Hannibal Lecter est né en Lituanie dans une famille de la vieille noblesse balte le 20 janvier 1933, Hannibal Lecter voit sa vie basculer lors de la déroute de l'armée allemande : des schutzmannschaften assassinent sa jeune soeur et dévorent son corps. Orphelin, il échoue dans le château familial. C'est à 13 ans qu'il commettra son premier meurtre alors qu'il vit à Paris. C'est dans la capitale qu'il suit des cours de médecine et qu'il retrouve les assassins de sa soeur. Après avoir obtenu la nationalité française, Hannibal émigre aux Etats-Unis et devient un psychiatre renommé.

Derrière cet homme possédant une maîtrise totale de la rhétorique, au sourire carnassier, se cache un criminel implacable sans moral, pitié ni remords. Avant d'être arrêté en 1980, Lecter eue le temps de faire huit victimes ne laissant que deux survivants. Qualifié de sociopathe, il est interné à l'hôpital psychiatrique. Six ans plus tard, la faculté d'analyse du meurtrier est sollicité dans une autre affaire de tueur en série (le Dragon Rouge). La suite, tout le monde la connaît, Lecter s'enfuit, mange des gens, tombe sous le charme d'un agent du FBI,...

Hannibal Lecter est un homme de goût (si l'on peut dire... puisqu'il mange ses victimes) caractérisé par une certaine classe et un grand savoir. Fort respectable au premier abord, il s'avère être un meurtrier particulièrement violent. Ses crimes obéissent à une certaine logique, en effet, il ne choisit pas ses victimes sans raisons (exemple : il choisi de tuer un flûtiste afin d'améliorer la qualité de l'orchestre) bien que celles-ci ne justifies pas les atrocités qu'il commet.
Au cinéma, c'est d'abord le comédien Brian Cox qui se glissera sous les traits du meurtrier dans le film de Michael Mann, Le Sixième Sens sortie en 1986. Mais le visage le plus célèbre du sociopathe est celui d'Anthony Hopkins qui jouera le personnage dans pas moins de trois films. Il sera dirigé par Ridley Scott, Jonathan Demme et Brett Ratner. En 2007, le réalisateur Peter Webber mettent en scène un long-métrage sur les origines d'Hannibal Lecter avec dans le rôle de l'assassin, version jeune, Gaspard Ulliel.

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Le Zodiac

Le tueur du Zodiac (qui a vraiment existé) est avec Jack L'éventreur, l'un des meurtriers le plus mystérieux de l'histoire du crime. Au total, cinq meurtres lui sont officiellement attribués dans l'état de Californie.

C'est en 1968 qu'il commet son premier meurtre, continuant à oeuvrer ainsi jusqu'en 1969. C'est lui-même qui s'est donné le surnom de Zodiac en signant ainsi chacune des lettres qu'il envoyait à la presse. La plupart de ses victimes étaient de jeunes couples et les motivations de ses crimes restent inexpliqués. Le psychopathe semblait chercher une certaine reconnaissance auprès de la presse et de la police puisqu'il envoya pas loin de seize lettres dont il souhaitait la publication en première page.

À ce jour, la police n'a toujours pas résolu l'affaire.

De nombreux films ont été réalisés à son sujet, le premier étant The Zodiac Killer de Tom Hansen produit avec un très faible budget et sortie dans les salles en 1971. Même l'inspecteur Harry eue à faire à lui sous la forme d'un meurtrier se faisant cette fois appeler Scorpio et communiquant par cryptogrammes. S'en suivit deux autres longs-métrages qui passèrent inaperçus avant que David Fincher ne se penche sur le sujet en 2007 avec son Zodiac. Ce film, retraçant l'enquête sur le tueur du Zodiac reçu une très bonne presse et représente aujourd'hui le long le plus aboutit sur le sujet.

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La Faucille et le Marteau

Pour finir ce dossier sur une note plus légère, intéressons-nous au personnage du film aujourd'hui culte des Nuls, La Cité de la Peur.

Dans le long-métrage, les projectionnistes de Red is Dead, un mauvais film d'horreur, sont assassinés les uns après les autres par un tueur en série. Odile Deray (Chantal Lauby), l'attachée de presse du film, y voit rapidement une occasion inespérée d'assurer une bonne couverture médiatique. Grâce à ces meurtres, le film devient l'événement du Festival de Cannes.

Le tueur porte un masque de soudure et un ensemble de mécanicien. Il utilise une faucille et un marteau pour tuer ses victimes.
Pas très malin, celui-ci galère pas mal avant de parvenir à achever ses cibles. L'identité du meurtrier nous est révélée à la fin du film, alors que tout accuse le commissaire Patrick Bialès (Gérard Darmon) : Serge (Alain Chabat), un garde du corps démasque, Émile Gravier, un ancien camarade d'Odile. Celui-ci, fou amoureux d'elle depuis des années, a commis tous ces crimes afin que la jeune femme se rappel de lui.

Réalisé par Alain Berbérian (le réalisateur des fausses pubs et faux clips des Nuls) en 1994, La cité de la Peur connaît à l'époque un fort succès et reste aujourd'hui le film cultisime de la troupe d'humoristes Les Nuls. Sans parler de ses répliques légendaires ! ("On peut tromper milles fois une personne, mais on ne peut pas tromp... heu... si, on peut tromper une fois une... heu... nan, on ne peut pas tromper une fois...)

Comme au cinéma


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