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Disparus mais toujours là : les films posthumes

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Message par Alouqua Lun 2 Mai - 12:17

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En pleine ascension, au beau milieu ou vers la fin d'une carrière bien remplie, nombre d'artistes sont partis en laissant derrière eux des films qu'ils ne verront jamais. Outre James Dean, Marilyn Monroe, et plus récemment Michael Jackson, dont le film-documentaire Michael Jackson's This Is It vient de sortir en salle, les artistes aux oeuvres posthumes sont souvent proclamés, par la presse et les foules, « destins tragiques ».

Parce qu'à tort ou à raison, la disparition prématurée d'un artiste a souvent pour effet de le faire accéder au statut de légende, voici un tour d'horizon de ceux qui, ces dernières années, ont quitté trop tôt les plateaux de tournage.

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Michael Jackson's This Is It : une dernière danse

Annoncé peu de temps après la mort inattendue du King Of Pop, un film documentaire, intitulé Michael Jackson's This is it, est réalisé par Kenny Ortega. Le film rassemble les images des coulisses de la tournée d'adieu que Michael Jackson préparait, ainsi que les répétitions des chorégraphies au STAPLES Center de Los Angeles.

Très attendu par les fans, Michael Jackson's This Is It fait également l'objet d'une virulente polémique au sein de ces derniers. Réunis sur Internet sous le nom de This is NOT it, ces fans accusent les producteurs de passer sous silence les conditions de travail de Michael Jackson, qui n'était plus du tout en état de se produire.

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Jean-Pierre Cassel : classe jusqu'au bout

Son image de truculent jeune premier lui a permis de jouer pour les plus grands, de Robert Altman à Claude Chabrol, en passant par Jean Renoir ou Philippe de Broca. Plus récemment, il séduisait encore la nouvelle génération de réalisateurs français, tournant pour Matthieu Kassovitz dans Les Rivières Pourpres, ou encore Roschdy Zem dans Mauvaise foi.

Il devait jouer pour la première fois aux côtés de son fils Vincent Cassel dans Mesrine : L'instinct de mort, mais le sort en a décidé autrement. En 2007, à l'âge de 72 ans, Jean-Pierre Cassel s'éteint des suites d'un cancer.

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Astérix aux Jeux Olympiques : une fin peu glorieuse...

Dans la dernière adaptation de la célèbre bande dessinée, Jean-Pierre Cassel incarnait le druide Panoramix, succédant à Claude Piéplu et Claude Rich. Avec une affiche et un budget impressionnants, Astérix aux Jeux Olympiques est annoncé comme le film événement de l'année 2007.

Malheureusement, le film posthume de Jean-Pierre Cassel sera boudé par les critiques et les spectateurs, au profit de Bienvenue Chez les Ch'tis.

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Heath Ledger : à l'aube de la gloire...

Après son premier teenmovie, Dix bonnes raisons de te larguer, en 1999 Heath Ledger enchaîne les rôles, et voit sa carrière monter en flèche très rapidement. Mais c'est en 2005, avec Le Secret de Brokeback Mountain qu'il acquiert une véritable reconnaissance, son rôle de cow-boy homosexuel lui permettant de décrocher une nomination aux Oscars.

Le jeune australien se mue alors en acteur confirmé et prisé des productions hollywoodiennes. Mais tout s'arrête subitement en janvier 2008 : Heath Ledger est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel, suite à une overdose de médicaments.

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Dark Knight : l'ultime consécration

Avant sa mort, Heath Ledger aura tourné dans deux derniers films. Outre L'Imaginarium du Docteur Parnassius, qui sort très prochainement, il succède en août 2008 à Jack Nicholson dans Dark Knight, dans le rôle de l'ennemi juré de Batman.

Son interprétation d'un Joker angoissé et obscur est unanimement saluée et, prouesse jamais égalée, il décroche un Oscar et un Golden Globe à titre posthume pour ce qui reste le rôle de sa vie.

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Richard Harris : Du rebelle au grand sage

L'acteur irlandais incarne, dès ses débuts, des personnages de play-boy un tantinet tête brûlée, comme dans Les révoltés du Bounty en 1962. Entre Le prix d'un homme en 1963, pour lequel il décroche le Prix d'interprétation à Cannes, Major Dundee en 1965, ou plus récemment Impitoyable, de Clint Eastwood, en 1993, il développera une filmographie impressionnante.

En 2001, il incarne le premier visage du grand sorcier Albus Dumbeldore dans Harry Potter et l'école des sorciers, marquant ainsi une génération encore plus jeune. Un an plus tard, en plein tournage du second volet de la saga, il décède des suites de la maladie d'Hodgkin.

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Harry Potter et la chambre des secrets : passage de flambeau

Trois semaines après la mort de Richard Harris, le second volet de la saga du jeune sorcier atterrit sur les écrans. Après le succès du précédent, Harry Potter et la Chambre des Secrets reçoit le même accueil, auprès des critiques comme des spectateurs.

Dans les prochains épisodes, Richard Harris est remplacé par un autre acteur irlandais , Mickael Gambon, dont l'interprétation de Dumbeldore sera plus froide que celle de son prédécesseur.

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Lucy Gordon : des débuts prometteurs

Lucy Gordon fait ses premiers pas au cinéma avec des petits rôles dans Un amour à New York, aux côtés de John Cusack, ou dans Frères du désert, avec Kate Hudson et Heath Ledger. En 2005, l'actrice britannique est révélée au public français, séduisant Romain Duris dans Les poupées russes, puis enchaîne en 2007 avec Spider-man 3. Lucy Gordon semblait avoir tout pour elle.

Et pourtant, en mai 2009, elle est retrouvée sans vie dans son appartement. Une dispute avec son compagnon l'aurait poussée à mettre fin à ses jours, laissant derrière elle deux films en préparation.

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Gainsbourg, vie héroïque : le rôle de sa vie

Outre Cinéman, à l'affiche actuellement, et où elle joue aux côtés de Franck Dubosc, Gainsbourg, vie héroïque, est l'un des derniers projets en date de Lucy Gordon. Dans ce biopic dédié à la genèse du mythique Serge Gainsbourg, elle incarne son éternel binôme, Jane Birkin.

Réalisé par Joann Sfar, le film événement doit sortir en janvier 2010. Un rôle qui augurait une carrière des plus prometteuses pour Lucy Gordon...

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Jacques Villeret : un visage familier

Qu'on s'en souvienne comme de la « Denrée », extraterrestre loufoque dans La Soupe aux Choux, ou en tant que François Pignon dans Le Dîner de Cons, Jaques Villeret est l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français. Avec un registre qui va des comédies burlesques aux films noirs, comme Vipère au poing, il compte parmi les plus grands acteurs de sa génération.

Il décède en 2005, après avoir entamé plusieurs tournages.

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Les âmes grises : un Jacques Villeret obscur

Des quatre films qui sont sortis après sa mort, Les Âmes Grises est certainement le plus marquant. Contrairement à Iznogood, malmené par les critiques, Les Âmes Grises est un véritable drame, où des personnages, obscurs et inquiétants, évoluent dans un village français, en pleine Première Guerre Mondiale, et se retrouvent réunis par un fait-divers, le meurtre d'une fillette.

Salué par les critiques, ce film a permis à Jacques Villeret, de démontrer, une dernière fois, qu'on ne peut le réduire à ses rôles de souffre-douleur benêt.

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Guillaume Depardieu : Ecorché vif

Dès son enfance, son père, Gérard Depardieu, le traîne avec lui sur les plateaux de tournage. Après avoir enchaîné les petits rôles, c'est en 1996 qu'il est véritablement révélé: il décroche le César de l'Espoir Masculin pour Les apprentis. Alors qu'en tant qu'acteur, sa carrière décolle, sa vie privée, pleine d'excès lui coûte cher, entre amendes, peines de prison, divorce, et accident de moto, suite auquel il perdra une jambe.

En 2008, en plein tournage de L'enfance d'Icare, avec Alyssa Paradis, il meurt brutalement des suites d'une pneumonie.

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Stella : drôle et touchant

Le film de Sylvie Verheyde dépeint le passage à l'âge adulte de Stella, une jeune fille issue de la classe moyenne parisienne des années 70, dont les parents tiennent un bar où se côtoient les petites frappes du coin, et qui va se retrouver dans un lycée huppé de Paris.

Aux côtés notamment de Benjamin Biolay, Guillaume Depardieu y joue un des piliers de bar, dont Stella tombe accessoirement amoureuse. Une interprétation toute en finesse qui est, finalement à l'image de ce qu'il a toujours su faire : surprendre.

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Marie Trintignant, la tragédie

Fille de Nadine et Jean-Louis Trintignant, la comédienne endosse, tout le long de sa carrière, des rôles de femmes meurtries. Femme-enfant troublant Patrick Dewaere dans Série Noire, prostituée dans Une Affaire de Femmes, ou encore alcoolique bourgeoise dans Betty, la détresse semble le dénominateur commun de tous ses personnages, même si elle s'essaye par moments aux genres plus légers.

En 2003, une violente dispute conjugale entre elle et son compagnon sera la cause de sa mort, en plein tournage d'un téléfilm réalisé par sa mère, Colette, une femme libre.

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Janis et John : son irrévérencieuse révérence

Sorti quelques mois après son décès, Janis et John est le dernier film de Marie Trintignant. Dans cette comédie, elle se retrouve aux côtés de Sergi Lopez, Jean-Louis Trintignant et François Cluzet, dans le rôle une femme qui se déguise en Janis Joplin pour aider son mari à extorquer de l'argent à son cousin.

Rafraichissant et drôle, Janis et John contraste quelque peu avec le reste de sa filmographie, beaucoup plus sombre.

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Bernie Mac : Salut l'artiste

Star du stand-up et du petit écran aux USA, c'est en rejoignant la clique des braqueurs d'Ocean's Eleven, menée par Georges Clooney, que sa carrière devient internationale. Il enchaîne ensuite les rôles dans d'autres superproductions, de Ocean's Twelve à Charlie's Angels 2, en passant par Transformers.

Alors qu'il commence à prendre de l'envergure, il s'éteint en 2008, des suites d'une maladie rare.

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Papy-Sitter : Un casting de choc

Outre Bernie Mac, on ne retrouve pas moins que Samuel L. Jackson, John Travolta, et Robin Williams au casting de Papy-Sitter. Une affiche de choix pour cette comédie où deux amis de longue date se retrouvent avec des jumeaux de 7 ans sur les bras. Dernier tournage de Bernie Mac avant sa mort, le Film Papy-Sitter lui est dédié.

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Message par Féélida Lun 2 Mai - 14:20

honte à moi je en savais meme pas que dumbledor était mort
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