concours Immortel
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louve
wallaertclaire
Amadéo Darktiger
7 participants
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concours Immortel
En partenariat avec Wallaert Claire auteure d'IMMORTEL et les Editions Amalthée, nous vous proposons ce nouveau concours avec pour gain un livre avec dédicace personnalisé au vainqueur.
Pour concourir, il suffit de poster sur le forum, dans la partie indiquée, un court texte (Format world , 5000 caractères interlignes 1.5 et en times new roman) .
Pour ce concours, nous laissons libre cours à votre imagination, avec comme sujet le vampire (in love, in blood, in sex ou même in dead), épatez nous !!!!
date limite du concours le 21 décembre afin de tenter de vous le faire parvenir pour les fêtes
3 livres seront mis en jeu..
Bonne Chance à tous
liens internet :
https://www.facebook.com/pages/IMMORTEL/141178975909123
http://underworld1974.vampire-legend.net
Dernière édition par Tigrou le Mer 7 Déc - 18:56, édité 1 fois
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
comme dis sur mon fofo je participerais volontiers mais j'ai déjà remporté le dernier concours et même si le livre me fait énormément de l'oeil ça serait égoïste!
pourtant j'ai un texte qui correspond !! Ah c'est dur de se retenir!
pourtant j'ai un texte qui correspond !! Ah c'est dur de se retenir!
Re: concours Immortel
comme je te l'ai dit sur ton forum ce n'est pas le même genre de concours et rien ne t'empêche de participer à chaque concours bien au contraire.
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
oui et cette fois c'est tigrou qui s'en charge pour bite me ^^ l'autre c'était moi
Re: concours Immortel
En effet ce concours se fera sous mon regard bienveillant, avec la participation de Claire l'auteur d'Immortel et une de mes co-administratrice afin d'être impartiaux.
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
J'aimerais bien participer ^^
J'ai déjà un texte qui correspond, a priori, où dois-je l'envoyer?
Merci ^^
J'ai déjà un texte qui correspond, a priori, où dois-je l'envoyer?
Merci ^^
Re: concours Immortel
Je voudrais participer moi aussi.
Je n'ai pas de texte près alors ne me jugez pas trop méchamment au résultat que je vais vous poster. J'en suis encore à l'apprentissage de l'écriture
Je n'ai pas de texte près alors ne me jugez pas trop méchamment au résultat que je vais vous poster. J'en suis encore à l'apprentissage de l'écriture
Invité- Invité
Re: concours Immortel
Pourquoi être méchant avec les personne osant participer
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
Parce que j'écrirais étrangement, mes idées seraient tordus. Mais promit là je fais un effort.
Question: On a le droit d'écrire plus de 5000 caractère je suppose. Mais à quel point?
Question: On a le droit d'écrire plus de 5000 caractère je suppose. Mais à quel point?
Invité- Invité
Re: concours Immortel
plus ou moins 10%mais ne fait un pas roman c'est un texte relativement court cela doit représenter moins de deux pages il me semble
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
Courrage, Courrage ce n'est qu'un concours .... j'ai hate de tous vous lire....
délire insomniaque hors compétition
Il était tard cette nuit et Juliette n'arrivait pas à dormir. Dans la chaleur de sa chambre, sa solitude lui pesait de plus en plus, personne à ses côtés n'était la pour éteindre le feu qui prenait entre ses reins, et plutôt de prendre pour la énième fois son compagnon de plastique, à l'effigie de son Roméo, elle pris son courage à deux mains et pris sa plume virtuelle pour s'inscrire sur un site de rencontre mais le secret inavoué de Jules était son inavouable attraction pour ces grand ténébreux aux dents longues. Mais ce n'est pas sur avocats-en-chaleurs.com qu'elle fit son inscription, elle avait entendu parler d'un site de rencontre réservé aux accrocs de vampires, ''Love bites''.
Pourtant comme tout être humain, elle ne dit pas toute la vérité sur son profil, de pure bimbo cent pour cent naturelle, Juliette devint pour ce site ''Bella69'' un belle brune aux yeux verts, sa naïveté la fit se décrire comme la jumelle de l'actrice du film tant aimé des midinettes. Quelle ne fut pas sa surprise quand quelques secondes après avoir validé son profil, un vampire la contacta.
Et c'est ainsi que tous les soirs pendant tout un long mois, Bella après sa cession avec Rocco retrouvait son Roméo vampire sur ''Love Bites''. Ils partageaient leurs passions et leurs déceptions, Lolant de leurs mésaventures, Bella sentait ses dernières murailles céder quand il lui dit qu'il aimerait faire d'elle son éternel amour. Son cœur se fendit alors laissant échapper son amour pour lui et elle finit par accepter une rencontre réelle avec son vampire d'amour.
Un rendez-vous fut alors pris dans un restaurant qu'elle ne connaissait pas ''Aux caprices des Anges''. Juliette sortit sa plus belle robe Rouge sang, sa plus belle perruque brune et mis ses lentilles vertes, une parfaite réplique de son actrice du moment, certaine de rendre ainsi son EdwardC fout d'amour pour elle.
Ainsi démarra leur histoire, basée sur un petit mensonge, et leur bonheur dura une année, mais le mensonge rongeait petit à petit Juliette. Elle qui avait toujours dit la vérité, se retrouvait damnée aux enfers car plus rien depuis un an ne sortant de sa bouche pulpeuse était la réalité.
Pour leur un an, son Roméo décida de lui sortir le grand jeu, il réserva la table identique à celle de leur premier rendez-vous dans ce même restaurant qui avait vu naître cette amour impossible. Il avait lui aussi pris la résolution de lui dire sa vérité car lui aussi avait caché quelques petites choses à sa Juliette.
Le repas se passa comme la première fois, il regarda sa douce mangeait son assiette de pâtes à la Bolognaise, ne pouvant s'empêcher de penser à la Belle et le Clochard. Il sourit intérieurement, tout en continuant de lui faire la conversation.
Et sur ces derniers mots, Juliette commença à lui révéler son mensonge '' d'amour '', elle retira sa perruque laissant apparaître ses cheveux blond comme les blés, et fit de même avec ses lentilles vertes révélant ainsi ses magnifiques yeux bleus. Intérieurement, Juliette priait pour que son amour ne change pas d'avis à son sujet. Il lui sourit plein de tendresse mais grâce à Dieu elle ne pouvait lire dans ses pensées. Ils finirent donc ce succulent repas et prirent la sortie, Juliette ne sachant pas que Roméo ne lui avait pas dit toute sa vérité.
En sortant du restaurant, la nuit n'était déjà plus si jeune et Edward prit la main de sa douce pour la guider vers sa surprise. ''Bella'' sans se méfier le moins du monde suivit son bien aimé et il lui fit alors prendre un raccourci, une ruelle sombre, mais au début de la rue Roméo voulu être honnête une dernière fois avec Juliette et se décida à lui révéler son secret.
Il lui annonça qu'il était un peu plus vieux qu'il lui avait fait croire (oui d'une centaine d'année), et sous le maquillage qu'il enleva elle vit apparaître les tâches de vieillesse, il lui avoua que les crocs qui avaient déjà percé sa peau n'étaient en fait qu'une prothèse. Ensuite il lui révéla aussi que leur histoire ne pourrait marcher car il avait perdu bien des membres de sa famille, tués par des aryens.
Juliette commença alors à pleurer et voulu partir mais à ce moment il sortit de sa poche un rasoir de barbier et la lune se refléta sur la lame. Juliette prit peur et prit aussi ses jambes à son coups mais il n'avait pas menti sur sa rapidité. En deux secondes il avait fondu sur elle, lui avait tranché la carotide et bu son sang ; car même si on ment beaucoup sur son profil parmi nos mensonges se glissent des vérités et il n'avait pas menti sur ce point : Il aime le sang.
Roméo s'essuya le coin de la bouche avec son mouchoir et repris son chemin, se demandant qui allait être la prochaine victime de ''Love bites''.
Pourtant comme tout être humain, elle ne dit pas toute la vérité sur son profil, de pure bimbo cent pour cent naturelle, Juliette devint pour ce site ''Bella69'' un belle brune aux yeux verts, sa naïveté la fit se décrire comme la jumelle de l'actrice du film tant aimé des midinettes. Quelle ne fut pas sa surprise quand quelques secondes après avoir validé son profil, un vampire la contacta.
- Bonsoir bella69
- Bonsoir EdwardC
- Tu recherches quoi sur ce genre d'endroit B
- Le suceur de sang qui fera battre ma carotide et toi ?
- Moi je recherche la pomme de sang qui agrémentera mes nuits.
- Voilà qui semble alléchant et tout à fait dans ma recherche
- Aimerais-tu qu'on se rencontre ?
- Pas si vite Don Juan, j'ai envie de te connaître mieux avant de se voir face à face.
- Bien bien ma tendre Bella, faisons ainsi...
Et c'est ainsi que tous les soirs pendant tout un long mois, Bella après sa cession avec Rocco retrouvait son Roméo vampire sur ''Love Bites''. Ils partageaient leurs passions et leurs déceptions, Lolant de leurs mésaventures, Bella sentait ses dernières murailles céder quand il lui dit qu'il aimerait faire d'elle son éternel amour. Son cœur se fendit alors laissant échapper son amour pour lui et elle finit par accepter une rencontre réelle avec son vampire d'amour.
Un rendez-vous fut alors pris dans un restaurant qu'elle ne connaissait pas ''Aux caprices des Anges''. Juliette sortit sa plus belle robe Rouge sang, sa plus belle perruque brune et mis ses lentilles vertes, une parfaite réplique de son actrice du moment, certaine de rendre ainsi son EdwardC fout d'amour pour elle.
Ainsi démarra leur histoire, basée sur un petit mensonge, et leur bonheur dura une année, mais le mensonge rongeait petit à petit Juliette. Elle qui avait toujours dit la vérité, se retrouvait damnée aux enfers car plus rien depuis un an ne sortant de sa bouche pulpeuse était la réalité.
Pour leur un an, son Roméo décida de lui sortir le grand jeu, il réserva la table identique à celle de leur premier rendez-vous dans ce même restaurant qui avait vu naître cette amour impossible. Il avait lui aussi pris la résolution de lui dire sa vérité car lui aussi avait caché quelques petites choses à sa Juliette.
Le repas se passa comme la première fois, il regarda sa douce mangeait son assiette de pâtes à la Bolognaise, ne pouvant s'empêcher de penser à la Belle et le Clochard. Il sourit intérieurement, tout en continuant de lui faire la conversation.
- Mon chéri, j'ai un aveu à te faire..
- Moi aussi ma douce... dit il en riant
- Toi d'abord alors ! dit-elle avec le sourire
- Bien!Bien ! Voilà, pour nos un an j'ai voulu marquer le coup et je n'ai pas bu de sang depuis une semaine.
- Masette ! Pour moi ?
- Oui mon amour pour nous pour faire de toi mienne pour l'éternité.
- Tu m'aimes donc tant (dit-elle avec une larme perlant au coin de l'oeil)
- Oui mon amour et toi quel est cette aveu. ?
- Je ne suis pas tout à fait comme tu peux le voir mon amour j'ai un peu modifié mon apparence pour correspondre à ton désir.
Et sur ces derniers mots, Juliette commença à lui révéler son mensonge '' d'amour '', elle retira sa perruque laissant apparaître ses cheveux blond comme les blés, et fit de même avec ses lentilles vertes révélant ainsi ses magnifiques yeux bleus. Intérieurement, Juliette priait pour que son amour ne change pas d'avis à son sujet. Il lui sourit plein de tendresse mais grâce à Dieu elle ne pouvait lire dans ses pensées. Ils finirent donc ce succulent repas et prirent la sortie, Juliette ne sachant pas que Roméo ne lui avait pas dit toute sa vérité.
En sortant du restaurant, la nuit n'était déjà plus si jeune et Edward prit la main de sa douce pour la guider vers sa surprise. ''Bella'' sans se méfier le moins du monde suivit son bien aimé et il lui fit alors prendre un raccourci, une ruelle sombre, mais au début de la rue Roméo voulu être honnête une dernière fois avec Juliette et se décida à lui révéler son secret.
Il lui annonça qu'il était un peu plus vieux qu'il lui avait fait croire (oui d'une centaine d'année), et sous le maquillage qu'il enleva elle vit apparaître les tâches de vieillesse, il lui avoua que les crocs qui avaient déjà percé sa peau n'étaient en fait qu'une prothèse. Ensuite il lui révéla aussi que leur histoire ne pourrait marcher car il avait perdu bien des membres de sa famille, tués par des aryens.
Juliette commença alors à pleurer et voulu partir mais à ce moment il sortit de sa poche un rasoir de barbier et la lune se refléta sur la lame. Juliette prit peur et prit aussi ses jambes à son coups mais il n'avait pas menti sur sa rapidité. En deux secondes il avait fondu sur elle, lui avait tranché la carotide et bu son sang ; car même si on ment beaucoup sur son profil parmi nos mensonges se glissent des vérités et il n'avait pas menti sur ce point : Il aime le sang.
Roméo s'essuya le coin de la bouche avec son mouchoir et repris son chemin, se demandant qui allait être la prochaine victime de ''Love bites''.
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
allez je participe, je vous donne cela quand c'est fait
car pour ma part, je dois l'écrire
car pour ma part, je dois l'écrire
Invité- Invité
Re: concours Immortel
ben comme tout le monde, enfin ceux qui se décideront à participer.
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
Voilà mon texte :
C’était une embuscade, nous avions été trahis par une personne en qui nous avions tous une entière confiance. Comment elle avait pu faire cela, je la croyais sincère lorsqu’elle me disait qu’on partirait loin de ces guerres continuelles, pour vivre heureux pour l’éternité. Apparemment je m’étais trompé. Elle avait joué un jeu tout le long. Je ne savais plus où j’en étais, je ne comprenais plus ce qu’il se passait. Je voyais ma famille se battre contre ses affreuses créatures, ces bêtes immondes qui nous empoisonnaient l’existence, ces hommes qui se transforment en loup à volonté. Les images défilaient autour de moi, je ne pouvais plus bouger.
- Peter, bouge-toi un peu ! Bats-toi !
On m’appelait, c’était la voix de mon frère. Il était en train d’arracher la tête d’un ennemi. A chaque fois cela me dégoutait, mais là, je ne ressentais plus rien. Je n’eus aucune aussi émotion lorsqu’il se fit attaquer et tuer par la meute entière. Sa tête roula à coté de mon pied. Son corps tomba face contre terre dans un bruit d’os cassé. Je relevais la tête pour ne pas voir cette horreur, car au fond de moi cela m’écœurais. Je n’ai jamais été très bon au combat et je ne supportais pas les morts. Bizarre pour un vampire, c’est ce que tout le monde me disait. Et c’est là que je l’ai vu. Mon cœur battait la chamade, je voyais encore nos moments passés ensemble. Mon préféré a été le jour où on s’était retrouvé sur la plage. Il n’y avait pas un bruit. Je l’a tenais contre moi, nous étions bien, il n’y avait rien d’autres à dire, il n’y avait qu’à écouter le bruit de l’eau contre les rochers. J’aurais tout fait pour elle, je me suis laissé aveugler par mon amour. Et là, j’avais l’impression de voir une inconnu, une vampire comme moi, se battre contre ses frères, des personnes de sa race, elle était en faite une alliée des loups garous. Les servait-elle ou était-elle le cerveau ?
Je regardais autour de moi, gisaient des morts des deux côtés, mais il y avait beaucoup plus de vampires à terre. A mes pieds se trouvaient le corps de mon frère, celui qui m’avait tellement soutenu ces dernières heures, juste avant sa mort. Sa mort ! Je ne voulais pas y croire, et je n’avais rien fait pour arrêter cela, je n’avais été seulement qu’un spectateur de ce massacre. D’ailleurs, je me demandais pourquoi j’étais encore en vie, je n’avais pas bougé durant toute la bataille, et j’étais encore là, debout. Aucun loup ne m’avait attaqué. C’est alors que je m’aperçus que j’étais le seul survivant. Mes compères avaient été tous tué.
Rose s’approcha de moi accompagné des loups, il y en avait qu’un qui s’était transformé en humain, surement le chef de la meute. Ils se mirent tous autour de moi, je savais que ma dernière heure était arrivée. Je fermais les yeux et attendais que cela se passe.
- Peter, Peter, Peter… tu me fais tellement de peine, que j’hésite à te tuer. Tu croyais vraiment qu’on allait rester ensemble toute notre vie ?
Je ne répondis pas, je souffrais intérieurement, je ne voulais pas ouvrir les yeux et voir tous ces loups rire, rien que de sentir leur joie me faisait mal. Mais le pire était le sourire que j’imaginais venant de Rose.
- Tu sais très bien que je n’aime pas quand on ne me répond pas !
J’ouvris alors les yeux, une larme perlait sous mon œil droite. Elle avait le visage dur, ce n’était pas celui que j’avais connu. Je la regardais et lui lança d’un air furieux et triste à la fois.
- Vas bruler en enfer !
Son visage vira à l’écarlate, je ne l’avais jamais vu comme ça. Elle s’approcha de moi, me caressa le visage comme avant. Je croyais que je l’avais retrouvé, mais malheureusement les rêves ne deviennent jamais réels. Elle se pencha sur le corps de mon frère.
- Pauvre Ben, je l’aimais bien, surtout lorsque je le retrouvais dans son lit juste après t’avoir vu.
Elle se releva avec un sourire sadique sur les lèvres. Je ne voulais pas y croire, il ne m’aurait jamais fait cela. Elle mentait, maintenant, je ne l’a croyais plus pour rien. Elle repartit vers l’alpha et lui dit quelque chose que je ne comprenais pas. Elle se retourna vers moi mais l’instant d’après le loup l’attrapa par la taille et l’embrassa fougueusement, j’ai cru que mon cœur allait arrêter se battre, c’est ce qu’il fit. C’était la dernière chose que je vis. Je sentais des morsures sur moi, ma chair était arraché, mes yeux se remplissaient de sang, alors que je les voyais encore enlacé. Comment un loup et un vampire pouvaient-ils être ensemble ? Rien que l’odeur devait être insupportable. La douleur physique et morale était intense. Les crocs de ces animaux me transperçaient de part et d’autre de mon corps. Après réflexion, il me semblait que j’étais leur repas. Après l’effort, le réconfort, et il m’avait gardé pour la fin. Rien que cette pensée me répugnait. Penser que c’était sous les ordres de Rose me fis hurler de douleur. J’hurlais de toutes mes forces jusqu’à que plus aucun son ne provienne de ma bouche.
J’étais mort, j’allais rejoindre ma famille, j’allais pouvoir m’excuser et peut-être que j’aurais une seconde chance ou pas.
C’était une embuscade, nous avions été trahis par une personne en qui nous avions tous une entière confiance. Comment elle avait pu faire cela, je la croyais sincère lorsqu’elle me disait qu’on partirait loin de ces guerres continuelles, pour vivre heureux pour l’éternité. Apparemment je m’étais trompé. Elle avait joué un jeu tout le long. Je ne savais plus où j’en étais, je ne comprenais plus ce qu’il se passait. Je voyais ma famille se battre contre ses affreuses créatures, ces bêtes immondes qui nous empoisonnaient l’existence, ces hommes qui se transforment en loup à volonté. Les images défilaient autour de moi, je ne pouvais plus bouger.
- Peter, bouge-toi un peu ! Bats-toi !
On m’appelait, c’était la voix de mon frère. Il était en train d’arracher la tête d’un ennemi. A chaque fois cela me dégoutait, mais là, je ne ressentais plus rien. Je n’eus aucune aussi émotion lorsqu’il se fit attaquer et tuer par la meute entière. Sa tête roula à coté de mon pied. Son corps tomba face contre terre dans un bruit d’os cassé. Je relevais la tête pour ne pas voir cette horreur, car au fond de moi cela m’écœurais. Je n’ai jamais été très bon au combat et je ne supportais pas les morts. Bizarre pour un vampire, c’est ce que tout le monde me disait. Et c’est là que je l’ai vu. Mon cœur battait la chamade, je voyais encore nos moments passés ensemble. Mon préféré a été le jour où on s’était retrouvé sur la plage. Il n’y avait pas un bruit. Je l’a tenais contre moi, nous étions bien, il n’y avait rien d’autres à dire, il n’y avait qu’à écouter le bruit de l’eau contre les rochers. J’aurais tout fait pour elle, je me suis laissé aveugler par mon amour. Et là, j’avais l’impression de voir une inconnu, une vampire comme moi, se battre contre ses frères, des personnes de sa race, elle était en faite une alliée des loups garous. Les servait-elle ou était-elle le cerveau ?
Je regardais autour de moi, gisaient des morts des deux côtés, mais il y avait beaucoup plus de vampires à terre. A mes pieds se trouvaient le corps de mon frère, celui qui m’avait tellement soutenu ces dernières heures, juste avant sa mort. Sa mort ! Je ne voulais pas y croire, et je n’avais rien fait pour arrêter cela, je n’avais été seulement qu’un spectateur de ce massacre. D’ailleurs, je me demandais pourquoi j’étais encore en vie, je n’avais pas bougé durant toute la bataille, et j’étais encore là, debout. Aucun loup ne m’avait attaqué. C’est alors que je m’aperçus que j’étais le seul survivant. Mes compères avaient été tous tué.
Rose s’approcha de moi accompagné des loups, il y en avait qu’un qui s’était transformé en humain, surement le chef de la meute. Ils se mirent tous autour de moi, je savais que ma dernière heure était arrivée. Je fermais les yeux et attendais que cela se passe.
- Peter, Peter, Peter… tu me fais tellement de peine, que j’hésite à te tuer. Tu croyais vraiment qu’on allait rester ensemble toute notre vie ?
Je ne répondis pas, je souffrais intérieurement, je ne voulais pas ouvrir les yeux et voir tous ces loups rire, rien que de sentir leur joie me faisait mal. Mais le pire était le sourire que j’imaginais venant de Rose.
- Tu sais très bien que je n’aime pas quand on ne me répond pas !
J’ouvris alors les yeux, une larme perlait sous mon œil droite. Elle avait le visage dur, ce n’était pas celui que j’avais connu. Je la regardais et lui lança d’un air furieux et triste à la fois.
- Vas bruler en enfer !
Son visage vira à l’écarlate, je ne l’avais jamais vu comme ça. Elle s’approcha de moi, me caressa le visage comme avant. Je croyais que je l’avais retrouvé, mais malheureusement les rêves ne deviennent jamais réels. Elle se pencha sur le corps de mon frère.
- Pauvre Ben, je l’aimais bien, surtout lorsque je le retrouvais dans son lit juste après t’avoir vu.
Elle se releva avec un sourire sadique sur les lèvres. Je ne voulais pas y croire, il ne m’aurait jamais fait cela. Elle mentait, maintenant, je ne l’a croyais plus pour rien. Elle repartit vers l’alpha et lui dit quelque chose que je ne comprenais pas. Elle se retourna vers moi mais l’instant d’après le loup l’attrapa par la taille et l’embrassa fougueusement, j’ai cru que mon cœur allait arrêter se battre, c’est ce qu’il fit. C’était la dernière chose que je vis. Je sentais des morsures sur moi, ma chair était arraché, mes yeux se remplissaient de sang, alors que je les voyais encore enlacé. Comment un loup et un vampire pouvaient-ils être ensemble ? Rien que l’odeur devait être insupportable. La douleur physique et morale était intense. Les crocs de ces animaux me transperçaient de part et d’autre de mon corps. Après réflexion, il me semblait que j’étais leur repas. Après l’effort, le réconfort, et il m’avait gardé pour la fin. Rien que cette pensée me répugnait. Penser que c’était sous les ordres de Rose me fis hurler de douleur. J’hurlais de toutes mes forces jusqu’à que plus aucun son ne provienne de ma bouche.
J’étais mort, j’allais rejoindre ma famille, j’allais pouvoir m’excuser et peut-être que j’aurais une seconde chance ou pas.
Invité- Invité
Re: concours Immortel
Après de terribles mésaventures avec mon ordinateur (un méchant virus >.<) me revoilà capable de venir ici!
Je vois qu'il y a déjà de beaux textes!
Le mien fais 3 pages word, du coup je ne sais pas s'il se qualifie... ?
Je vois qu'il y a déjà de beaux textes!
Le mien fais 3 pages word, du coup je ne sais pas s'il se qualifie... ?
Re: concours Immortel
C'est peut être un peu grand je pense
Si Bite Me te plait n'hésite pas à faire circuler
Re: concours Immortel
Merci! Je suis contente que mon ordi remarche (et surtout de ne pas avoir perdu de données, j'aurais perdu une grande partie de mes écrits...)
Voici donc ma participation au concours. J'ai réduit le texte comme demandé, il perd un peu de son charme à mon goût mais j'ai fait de mon mieux! Bonne lecture ^^
~~~ N'éteins pas ~~~
Il avait toujours été un scientifique pur et dur. A plus B définissait sa vie. Le reste n'était que sornettes à ses yeux. Le paradis, l'enfer et l'âme ? Des carottes utilisées par la religion pour forcer les ânes que sont les êtres humains à agir de manière convenable. La vie après la mort ? Un mythe. Dieu et le Diable ? Est-ce vraiment la peine de répondre ? Sauf que l'un des deux avait décidé de lui prouver par une logique implacable et indéniable qu'il avait tort.
Ce fut par une nuit quelconque, sous le ciel pollué de la capitale, qu'il rencontra son créateur. Non pas Dieu, pensez-vous, juste celui qui lui fracassa le crâne contre un poteau électrique avant de se repaître de son sang. Un homme, pour couronner le tout, ce n'est que dans les livres qu'une belle jeune femme vous séduit pour faire de vous un amant d'éternité. Une fois vidé de son sang, le vampire l'avait laissé s'écrouler dans une flaque d'urine qu'un ivrogne avait préalablement produite plus tôt dans la soirée. On a fait plus romantique, n'est-ce pas ?
Alors que celui qui venait de le condamner à mort s'éloignait, Alain, notre mourant, ne voyait que le liquide jaunâtre où reposait sa tête. Entre les élancements douloureux d'une migraine, une seule pensée frayait son chemin : "je vais mourir". Navrant de banalité, très circonstancié. Un peu plus original, la suite, "tué par un vampire ? " Notez le point d'interrogation.
— Ça n'existe pas, avait-il hoqueté dans un râle à peine audible.
Le vernis noir d'une chaussure vint contre sa joue pour redresser son visage. La nacre de deux canines étincela dans un sourire mi-amusé, mi-condescendant et absolument terrifiant. Alain ne pouvait bouger ne serait-ce qu'un cil et le souffle qui le quitta aurait dû emporter son âme si cela n'avait été pour le sang qui goutta entre ses lèvres. Le vampire s'était senti d'humeur taquine, ou sadique, et avait décidé de le transformer.
C'est ainsi qu'Alain avait découvert qu'il avait une âme, enfin avait eu, parce que, bien sûr, il ne l'avait plus. La vérité est parfois amère. Sanaël, son créateur, s'était réjoui d'avoir trouvé un compagnon aussi divertissant… et il ne croyait pas si bien dire.
Les vampires, tout un imaginaire entre atrocités et érotico-romantisme. Beaux, prédateurs, fascinants, nombre d'adjectifs à l'attrait certain les décrivaient. Alain était dorénavant part intégrante de tout ceci. Aussi était-ce sans vergogne ou remords qu'il profitait de la charmante créature que son physique lui avait permis d'appâter. Les laborieuses conversations, l'humour pataud, l'inévitable râteau les trois quarts du temps n'étaient qu'un vague souvenir.
La dénommée Sarah a les bras noués autour de son cou et couvre son visage de baisers. Il la presse contre lui et elle gémit, ses hanches entamant un mouvement de va-et-vient lancinant. Alain en profite pour ouvrir la porte, allume et l'entraîne à l'intérieur. La demoiselle l'aguiche en tirant gentiment sur sa cravate tout en se dirigeant vers le canapé, se déhanchant de manière éhontée.
Il se défait de sa cravate, l'abandonnant sur une chaise d'où elle sera le témoin silencieux de leurs ébats. Sarah l'attend, impatiente, la tête rejetée contre l'accoudoir, son cou offert mais les jambes croisées. Jeu ou reliquat de pudeur ? Alain s'agenouille, dépose un baiser sur le cou bronzé. Ses mains caressent la peau qu'un soleil a délicieusement dorée, ses lèvres la vénèrent, sa langue la goûte. Ils sont débraillés mais encore vêtus, le souffle de Sarah est saccadé. Alain n'en peut plus, dans un grognement sourd, il découvre ses crocs. D’une main hardie Sarah s'escrime sur sa ceinture, l'autre, à tâtons, trouve l'interrupteur de la lampe et éteint.
Un hurlement strident retentit. Il glace les sangs tant il est empli d'effroi. La pièce est plongée dans le noir le plus complet. Ce n'est pas le cri de Sarah. C'est une voix d'homme. Alain.
Alain s'est figé, des perles de sueur le parcourent, non plus d'excitation mais de pure terreur. Il écrase une Sarah coite de surprise alors qu'il tente frénétiquement d'atteindre l'interrupteur.
— Lumière ! siffle-t-il d'une voix stridente.
Des bruits sourds se font entendre alors qu'il tâtonne frénétiquement pour atteindre l'interrupteur, sa main maladroite renversant tout sur son passage. Enfin le fil ! Dans sa hâte, il tire trop fort et la grande lampe moderne tombe dans un fracas assourdissant. Une telle chute ne peut que l'avoir irrémédiablement cassée, l'ampoule n'aura pas survécu. Alain est persuadé que lui non plus.
Son coeur est monté dans sa gorge et il tremble de tous ses membres. Ses yeux écarquillés scrutent le noir sans y voir, passant d'un endroit à l'autre trop rapidement. Sarah est oubliée tant sa panique est grande.
— La lumière ! sanglote-t-il, tremblant d'affolement.
Son esprit est tellement embrumé par la peur, qu'il en oublie la configuration de son appartement. Il se prend les pieds dans la table basse, s'étale de tout son long mais continue de ramper vers le coin gauche du salon, où se trouve une lampe. Il se heurte contre une chaise, qui lui tombe dessus et le fait piauler de désarroi. Après moult péripéties, la pièce s'étant soudainement transformée en parcours du combattant, il finit par y accéder. Les doigts moites d’Alain dérapent plusieurs fois sur le bouton avant de parvenir à appuyer. La lumière salvatrice inonde alors de nouveau la pièce. Sarah, déconfite, le regarde éberluée alors qu'il prend de grandes inspirations et se berce comme le ferait un autiste. Il est livide, ses yeux toujours écarquillés, alors qu'il reprend contact avec la réalité.
— Mais t'es complètement taré comme mec ! s'exclame-t-elle, le charme brisé.
Elle se relève rageusement, rajuste sa tenue et tâte sa poitrine endolorie. Cet abruti lui a fait mal! Dans un claquement de porte, elle abandonne Alain, après un dernier "pauvre type !"
Les vampires sont le rêve de toute midinette qui se respecte, ils sont la perfection incarnée. Alain aussi, sauf que voilà, il est atteint de Kénophobie, la peur du noir. Il y a toujours une exception qui confirme la règle… c'est lui !
Un rire raisonne dans l'appartement alors que Sanaël révèle sa présence, installé confortablement sur le rebord de la fenêtre. Alain, lucide, relève la tête, la crise phobique est passée. Il s'en est remis, son amour propre par contre… Alain aime la science : elle a réponse à tout, lui donne le contrôle. L'inverse total de l'état dans lequel l'obscurité le plonge.
— Ah ah, je ne m'en lasserai jamais, jamais, assure Sanaël, hilare.
En une fraction de seconde, il est accroupi devant Alain et lui tapote l'épaule avec une condescendance amicale. Il est ravi, jamais il n'aurait cru trouver un tel boute-en-train, contre son gré bien sûr, ce n'en est que plus amusant, jouissif même. Il parcourt la pièce du regard et découvre ses dents avec l'expression d'un chat qui vient juste d'attraper la souris. Il redresse la chaise qu'Alain a renversée dans sa précipitation et se saisit de la cravate qui l'a accompagnée dans sa chute. Il laisse la soie glisser de ses doigts sur le bois.
— Ah cette fois pourtant, tu avais prévu le coup de la cravate… je me souviendrai toujours de la fois où la donzelle a voulu te bander les yeux… impayable, vraiment.
Alain ne réplique même plus, que peut-on répondre à ça ? Un vampire qui a peur du noir… et ne peut vivre que la nuit ! Y a-t-il pire déshonneur ? Il n'ose repenser à sa première aube où Sanaël lui avait annoncé qu'il devait dormir dans un cercueil. Fermé. Devant sa réaction passablement horrifiée, Sanaël avait d'abord pensé à la claustrophobie avant de découvrir le pot-aux-roses. Résultat, il s'était porté volontaire pour une thérapie choc. Alain s'était retrouvé enfermé de force dans le cercueil, Sanaël tranquillement assis dessus à se curer les ongles, tandis que lui se les arrachait en griffant le bois pour sortir en hurlant comme un dément.
Son créateur s'était "gentiment" assuré pendant les premiers temps qu'Alain utilisait son cercueil. Lorsque son initié avait cessé de se débattre, Sanaël avait tenté d'en découvrir la raison mais Alain avait jalousement gardé le secret.
— Enfin tu progresses, au moins cette fille a survécu… Le jour de la coupure de courant la pauvre petite qui a tenté de te calmer est morte déchiquetée, et bonjour le nettoyage après. Tsss.
— C'est toi qui avais fait sauter les plombs, lui rappelle Alain, la tête cachée entre les jambes.
— Ah oui ? répond distraitement Sanaël, un tel détail lui était complètement sorti de l'esprit.
Alain réplique d'un grognement non concomitant. Il s'en voulait encore pour la gamine, elle avait été gentille avec lui. Sa première réaction avait été de chercher des bougies, sans succès. Devant sa panique grandissante, elle l’avait pris dans ses bras. Mauvaise idée, il l'avait réduite en bouillie. Au moins, il avait eu le bon goût de lui briser la nuque en premier, elle n'avait pas souffert mais ses yeux morts, grands ouverts, le hanteraient à jamais.
Alain est tellement occupé à se morfondre qu'il ne réalise pas que son créateur s'est dangereusement approché de son cercueil que son esprit scientifique lui a permis de rendre viable. Il est déjà trop tard lorsqu'il entend le grincement des gonds.
— Je rêve ! s'extasie Sanaël, visiblement au summum de l'ahurissement mêlé d'allégresse, tu as mis une veilleuse dans ton cercueil ?
Réflexion faite, il y a pire déshonneur. Alain est passablement mortifié. Un ricanement est son seul avertissement, Sanaël claque des doigts pour éteindre la lumière. Un rire se mêle au hurlement de terreur. Il a fallu que son créateur soit un sadique. Pauvre Alain, en plus de ça, il est immortel.
Fin (c) Lucille Néflier. Texte complet sur mon Deviantart (http://lucille-neflier.deviantart.com)
Voici donc ma participation au concours. J'ai réduit le texte comme demandé, il perd un peu de son charme à mon goût mais j'ai fait de mon mieux! Bonne lecture ^^
~~~ N'éteins pas ~~~
Il avait toujours été un scientifique pur et dur. A plus B définissait sa vie. Le reste n'était que sornettes à ses yeux. Le paradis, l'enfer et l'âme ? Des carottes utilisées par la religion pour forcer les ânes que sont les êtres humains à agir de manière convenable. La vie après la mort ? Un mythe. Dieu et le Diable ? Est-ce vraiment la peine de répondre ? Sauf que l'un des deux avait décidé de lui prouver par une logique implacable et indéniable qu'il avait tort.
Ce fut par une nuit quelconque, sous le ciel pollué de la capitale, qu'il rencontra son créateur. Non pas Dieu, pensez-vous, juste celui qui lui fracassa le crâne contre un poteau électrique avant de se repaître de son sang. Un homme, pour couronner le tout, ce n'est que dans les livres qu'une belle jeune femme vous séduit pour faire de vous un amant d'éternité. Une fois vidé de son sang, le vampire l'avait laissé s'écrouler dans une flaque d'urine qu'un ivrogne avait préalablement produite plus tôt dans la soirée. On a fait plus romantique, n'est-ce pas ?
Alors que celui qui venait de le condamner à mort s'éloignait, Alain, notre mourant, ne voyait que le liquide jaunâtre où reposait sa tête. Entre les élancements douloureux d'une migraine, une seule pensée frayait son chemin : "je vais mourir". Navrant de banalité, très circonstancié. Un peu plus original, la suite, "tué par un vampire ? " Notez le point d'interrogation.
— Ça n'existe pas, avait-il hoqueté dans un râle à peine audible.
Le vernis noir d'une chaussure vint contre sa joue pour redresser son visage. La nacre de deux canines étincela dans un sourire mi-amusé, mi-condescendant et absolument terrifiant. Alain ne pouvait bouger ne serait-ce qu'un cil et le souffle qui le quitta aurait dû emporter son âme si cela n'avait été pour le sang qui goutta entre ses lèvres. Le vampire s'était senti d'humeur taquine, ou sadique, et avait décidé de le transformer.
C'est ainsi qu'Alain avait découvert qu'il avait une âme, enfin avait eu, parce que, bien sûr, il ne l'avait plus. La vérité est parfois amère. Sanaël, son créateur, s'était réjoui d'avoir trouvé un compagnon aussi divertissant… et il ne croyait pas si bien dire.
Les vampires, tout un imaginaire entre atrocités et érotico-romantisme. Beaux, prédateurs, fascinants, nombre d'adjectifs à l'attrait certain les décrivaient. Alain était dorénavant part intégrante de tout ceci. Aussi était-ce sans vergogne ou remords qu'il profitait de la charmante créature que son physique lui avait permis d'appâter. Les laborieuses conversations, l'humour pataud, l'inévitable râteau les trois quarts du temps n'étaient qu'un vague souvenir.
La dénommée Sarah a les bras noués autour de son cou et couvre son visage de baisers. Il la presse contre lui et elle gémit, ses hanches entamant un mouvement de va-et-vient lancinant. Alain en profite pour ouvrir la porte, allume et l'entraîne à l'intérieur. La demoiselle l'aguiche en tirant gentiment sur sa cravate tout en se dirigeant vers le canapé, se déhanchant de manière éhontée.
Il se défait de sa cravate, l'abandonnant sur une chaise d'où elle sera le témoin silencieux de leurs ébats. Sarah l'attend, impatiente, la tête rejetée contre l'accoudoir, son cou offert mais les jambes croisées. Jeu ou reliquat de pudeur ? Alain s'agenouille, dépose un baiser sur le cou bronzé. Ses mains caressent la peau qu'un soleil a délicieusement dorée, ses lèvres la vénèrent, sa langue la goûte. Ils sont débraillés mais encore vêtus, le souffle de Sarah est saccadé. Alain n'en peut plus, dans un grognement sourd, il découvre ses crocs. D’une main hardie Sarah s'escrime sur sa ceinture, l'autre, à tâtons, trouve l'interrupteur de la lampe et éteint.
Un hurlement strident retentit. Il glace les sangs tant il est empli d'effroi. La pièce est plongée dans le noir le plus complet. Ce n'est pas le cri de Sarah. C'est une voix d'homme. Alain.
Alain s'est figé, des perles de sueur le parcourent, non plus d'excitation mais de pure terreur. Il écrase une Sarah coite de surprise alors qu'il tente frénétiquement d'atteindre l'interrupteur.
— Lumière ! siffle-t-il d'une voix stridente.
Des bruits sourds se font entendre alors qu'il tâtonne frénétiquement pour atteindre l'interrupteur, sa main maladroite renversant tout sur son passage. Enfin le fil ! Dans sa hâte, il tire trop fort et la grande lampe moderne tombe dans un fracas assourdissant. Une telle chute ne peut que l'avoir irrémédiablement cassée, l'ampoule n'aura pas survécu. Alain est persuadé que lui non plus.
Son coeur est monté dans sa gorge et il tremble de tous ses membres. Ses yeux écarquillés scrutent le noir sans y voir, passant d'un endroit à l'autre trop rapidement. Sarah est oubliée tant sa panique est grande.
— La lumière ! sanglote-t-il, tremblant d'affolement.
Son esprit est tellement embrumé par la peur, qu'il en oublie la configuration de son appartement. Il se prend les pieds dans la table basse, s'étale de tout son long mais continue de ramper vers le coin gauche du salon, où se trouve une lampe. Il se heurte contre une chaise, qui lui tombe dessus et le fait piauler de désarroi. Après moult péripéties, la pièce s'étant soudainement transformée en parcours du combattant, il finit par y accéder. Les doigts moites d’Alain dérapent plusieurs fois sur le bouton avant de parvenir à appuyer. La lumière salvatrice inonde alors de nouveau la pièce. Sarah, déconfite, le regarde éberluée alors qu'il prend de grandes inspirations et se berce comme le ferait un autiste. Il est livide, ses yeux toujours écarquillés, alors qu'il reprend contact avec la réalité.
— Mais t'es complètement taré comme mec ! s'exclame-t-elle, le charme brisé.
Elle se relève rageusement, rajuste sa tenue et tâte sa poitrine endolorie. Cet abruti lui a fait mal! Dans un claquement de porte, elle abandonne Alain, après un dernier "pauvre type !"
Les vampires sont le rêve de toute midinette qui se respecte, ils sont la perfection incarnée. Alain aussi, sauf que voilà, il est atteint de Kénophobie, la peur du noir. Il y a toujours une exception qui confirme la règle… c'est lui !
Un rire raisonne dans l'appartement alors que Sanaël révèle sa présence, installé confortablement sur le rebord de la fenêtre. Alain, lucide, relève la tête, la crise phobique est passée. Il s'en est remis, son amour propre par contre… Alain aime la science : elle a réponse à tout, lui donne le contrôle. L'inverse total de l'état dans lequel l'obscurité le plonge.
— Ah ah, je ne m'en lasserai jamais, jamais, assure Sanaël, hilare.
En une fraction de seconde, il est accroupi devant Alain et lui tapote l'épaule avec une condescendance amicale. Il est ravi, jamais il n'aurait cru trouver un tel boute-en-train, contre son gré bien sûr, ce n'en est que plus amusant, jouissif même. Il parcourt la pièce du regard et découvre ses dents avec l'expression d'un chat qui vient juste d'attraper la souris. Il redresse la chaise qu'Alain a renversée dans sa précipitation et se saisit de la cravate qui l'a accompagnée dans sa chute. Il laisse la soie glisser de ses doigts sur le bois.
— Ah cette fois pourtant, tu avais prévu le coup de la cravate… je me souviendrai toujours de la fois où la donzelle a voulu te bander les yeux… impayable, vraiment.
Alain ne réplique même plus, que peut-on répondre à ça ? Un vampire qui a peur du noir… et ne peut vivre que la nuit ! Y a-t-il pire déshonneur ? Il n'ose repenser à sa première aube où Sanaël lui avait annoncé qu'il devait dormir dans un cercueil. Fermé. Devant sa réaction passablement horrifiée, Sanaël avait d'abord pensé à la claustrophobie avant de découvrir le pot-aux-roses. Résultat, il s'était porté volontaire pour une thérapie choc. Alain s'était retrouvé enfermé de force dans le cercueil, Sanaël tranquillement assis dessus à se curer les ongles, tandis que lui se les arrachait en griffant le bois pour sortir en hurlant comme un dément.
Son créateur s'était "gentiment" assuré pendant les premiers temps qu'Alain utilisait son cercueil. Lorsque son initié avait cessé de se débattre, Sanaël avait tenté d'en découvrir la raison mais Alain avait jalousement gardé le secret.
— Enfin tu progresses, au moins cette fille a survécu… Le jour de la coupure de courant la pauvre petite qui a tenté de te calmer est morte déchiquetée, et bonjour le nettoyage après. Tsss.
— C'est toi qui avais fait sauter les plombs, lui rappelle Alain, la tête cachée entre les jambes.
— Ah oui ? répond distraitement Sanaël, un tel détail lui était complètement sorti de l'esprit.
Alain réplique d'un grognement non concomitant. Il s'en voulait encore pour la gamine, elle avait été gentille avec lui. Sa première réaction avait été de chercher des bougies, sans succès. Devant sa panique grandissante, elle l’avait pris dans ses bras. Mauvaise idée, il l'avait réduite en bouillie. Au moins, il avait eu le bon goût de lui briser la nuque en premier, elle n'avait pas souffert mais ses yeux morts, grands ouverts, le hanteraient à jamais.
Alain est tellement occupé à se morfondre qu'il ne réalise pas que son créateur s'est dangereusement approché de son cercueil que son esprit scientifique lui a permis de rendre viable. Il est déjà trop tard lorsqu'il entend le grincement des gonds.
— Je rêve ! s'extasie Sanaël, visiblement au summum de l'ahurissement mêlé d'allégresse, tu as mis une veilleuse dans ton cercueil ?
Réflexion faite, il y a pire déshonneur. Alain est passablement mortifié. Un ricanement est son seul avertissement, Sanaël claque des doigts pour éteindre la lumière. Un rire se mêle au hurlement de terreur. Il a fallu que son créateur soit un sadique. Pauvre Alain, en plus de ça, il est immortel.
Fin (c) Lucille Néflier. Texte complet sur mon Deviantart (http://lucille-neflier.deviantart.com)
Re: concours Immortel
Bon je n'ai jamais été très douée en écriture , mais je me lance :
- Pssst , pssst ...
- Quoi ?
- Tu veux que je te racontes ?
- Que tu me racontes quoi encore ?
- Le rêve très étrange que j'ai fais cette nuit ?
Laura était une fille que je connaissais plus de vue qu'autre chose , mais au moins une fois par semaine elle me racontait un de ses rêves étranges .
Etranges , mais étranges pour qui , pour la personne qui le faisait ou pour celle qui écoutait et connaissait la vérité ...
- Bon d'accord , racontes moi , mais vite je n'ai pas le temps .
- Ok je vais te raconter dans les grandes lignes . Alors voila ce qu'il c'est passé pour moi d'étranges , lorsque je me suis endormie , j'ai eu l'impression d'être observée et on aurait dit qu'il y avait une ombre au pied de mon lit . Mais comme je venais de regarder un film d'horreur je me suis dis que je me faisais des illusions et je ne me suis donc pas inquiétée .
Tout à coup , tu es apparue dans mon rêve alors que tu n'avais rien à y faire vu que j'étais en train de rêver de mon prince charmant .
Et elle rajouta :
- Tu sais le jeune homme qui travaille avec moi et qui a un physique de mannequin ...
Cet homme , bien que je le connaissais pas et bien c'était tout comme , surtout avec tous les détails qu'elle ne m'épargnait pas quand elle parlait de lui .
- Bon donc je reprend ou je m'étais arrêtée ; au moment ou tu es apparue dans mon rêve , tu t'approchais de nous en nous regardant avec des yeux bizarrement colorés , on aurait pu croire voir des yeux de chat , ils étaient jaune et scintillaient dans la nuit . Et alors que je parlais avec lui , je t'observais te rapprocher de nous et soudain tu as bondis tel une panthère sur sa proie , tu l'as attrapé , plaqué au sol et là tu sais ce qui est arrivé ?
Elle me regarda et attendais que je lui réponde .
- Euh non je ne sais pas , et puis comment je pourrais le savoir , c'est ton rêve , pas le mien ...
- Ah oui c'est vrai , tu as raison , comment tu pourrais savoir çà ?
Elle reprit sa respiration et continua :
- Donc tu l'as plaqué au sol et la je n'ai pas très bien compris mais tu m'as regardée en me disant de ne pas regarder car je pourrais en faire des cauchemars . Je me suis retournée et tout à coup j'entendis un bruit vraiment étrange , ca faisait comme si on croquait une pomme et puis plus rien , juste un gémissement que je n'arrivais pas à comprendre si c'était de l'extase ou autre chose . Après ca , tu m'as dis de retourner chez moi et que tu allais venir me rejoindre pour m'expliquer ce qu'il c'était passé . Je suis donc revenue à la maison et je t'ai attendue . Chez moi , je me suis allongée sur le canapé et c'est là que j'ai tout compris , le bruit qui ressemblait a une morsure dans une pomme c'était en fait toi qui le mordais et celui qui ressemblait à de l'extase , c'était forcément toi aussi mais comme si tu aimais ce que tu faisais . Tout à coup j'entendis du bruit dans la rue et je compris alors que c'était toi qui arrivait et pourtant je n'avais pas peur alors que j'aurais du être effrayée . Vu que j'avais laissé la porte d'entrée ouverte , tu entra et te posta devant moi toujours avec un regard de panthère . Tu te penchas au dessus de moi et me demanda : alors est -ce que tu as compris ce qu'il c'est passé ce soir ?
- Et alors , tu m'as répondu quoi ?
- Rien car je me suis réveillée . Dis tu crois que ca existe vraiment les vampires ou alors ce n'était réellement qu'un rêve ?
- Je ne sais pas , mais si ils existent et bien ils ne doivent pas être différent de tout le monde .
- Tu as raison .
- Bon je te laisse je dois y aller .
- OK a plus tard .
Et bien ce n'était pas passé loin cette fois , comment pouvais elle se souvenir de cette nuit alors que je l'avais hypnotisée .
Et oui les vampires existent , j'en suis la preuve vivante , enfin si on peut dire vivante .
- Pssst , pssst ...
- Quoi ?
- Tu veux que je te racontes ?
- Que tu me racontes quoi encore ?
- Le rêve très étrange que j'ai fais cette nuit ?
Laura était une fille que je connaissais plus de vue qu'autre chose , mais au moins une fois par semaine elle me racontait un de ses rêves étranges .
Etranges , mais étranges pour qui , pour la personne qui le faisait ou pour celle qui écoutait et connaissait la vérité ...
- Bon d'accord , racontes moi , mais vite je n'ai pas le temps .
- Ok je vais te raconter dans les grandes lignes . Alors voila ce qu'il c'est passé pour moi d'étranges , lorsque je me suis endormie , j'ai eu l'impression d'être observée et on aurait dit qu'il y avait une ombre au pied de mon lit . Mais comme je venais de regarder un film d'horreur je me suis dis que je me faisais des illusions et je ne me suis donc pas inquiétée .
Tout à coup , tu es apparue dans mon rêve alors que tu n'avais rien à y faire vu que j'étais en train de rêver de mon prince charmant .
Et elle rajouta :
- Tu sais le jeune homme qui travaille avec moi et qui a un physique de mannequin ...
Cet homme , bien que je le connaissais pas et bien c'était tout comme , surtout avec tous les détails qu'elle ne m'épargnait pas quand elle parlait de lui .
- Bon donc je reprend ou je m'étais arrêtée ; au moment ou tu es apparue dans mon rêve , tu t'approchais de nous en nous regardant avec des yeux bizarrement colorés , on aurait pu croire voir des yeux de chat , ils étaient jaune et scintillaient dans la nuit . Et alors que je parlais avec lui , je t'observais te rapprocher de nous et soudain tu as bondis tel une panthère sur sa proie , tu l'as attrapé , plaqué au sol et là tu sais ce qui est arrivé ?
Elle me regarda et attendais que je lui réponde .
- Euh non je ne sais pas , et puis comment je pourrais le savoir , c'est ton rêve , pas le mien ...
- Ah oui c'est vrai , tu as raison , comment tu pourrais savoir çà ?
Elle reprit sa respiration et continua :
- Donc tu l'as plaqué au sol et la je n'ai pas très bien compris mais tu m'as regardée en me disant de ne pas regarder car je pourrais en faire des cauchemars . Je me suis retournée et tout à coup j'entendis un bruit vraiment étrange , ca faisait comme si on croquait une pomme et puis plus rien , juste un gémissement que je n'arrivais pas à comprendre si c'était de l'extase ou autre chose . Après ca , tu m'as dis de retourner chez moi et que tu allais venir me rejoindre pour m'expliquer ce qu'il c'était passé . Je suis donc revenue à la maison et je t'ai attendue . Chez moi , je me suis allongée sur le canapé et c'est là que j'ai tout compris , le bruit qui ressemblait a une morsure dans une pomme c'était en fait toi qui le mordais et celui qui ressemblait à de l'extase , c'était forcément toi aussi mais comme si tu aimais ce que tu faisais . Tout à coup j'entendis du bruit dans la rue et je compris alors que c'était toi qui arrivait et pourtant je n'avais pas peur alors que j'aurais du être effrayée . Vu que j'avais laissé la porte d'entrée ouverte , tu entra et te posta devant moi toujours avec un regard de panthère . Tu te penchas au dessus de moi et me demanda : alors est -ce que tu as compris ce qu'il c'est passé ce soir ?
- Et alors , tu m'as répondu quoi ?
- Rien car je me suis réveillée . Dis tu crois que ca existe vraiment les vampires ou alors ce n'était réellement qu'un rêve ?
- Je ne sais pas , mais si ils existent et bien ils ne doivent pas être différent de tout le monde .
- Tu as raison .
- Bon je te laisse je dois y aller .
- OK a plus tard .
Et bien ce n'était pas passé loin cette fois , comment pouvais elle se souvenir de cette nuit alors que je l'avais hypnotisée .
Et oui les vampires existent , j'en suis la preuve vivante , enfin si on peut dire vivante .
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