Re: concours Immortel

par Invité Lun 19 Déc - 21:24

Voici le mien, bonne lecture( dure décrire un texte si court):

Voilà une journée qui faisait bien de se terminer. Gabrielle regarda autour d’elle dans la rue noire si elle était seule. Une fois le beau jeune homme au t-shirt bleu passé, elle retira ses talons et attendit que la fraicheur du trottoir soulage ses pieds endoloris. Les quelques pas qu’elle fit sur le goudron lui rendit le sourire. Elle descendit même sur la route pour se griser un peu l’esprit.

Elle imagina un fil imaginaire sous ses pas et écarta les bras pour garder l’équilibre. Puis elle grogna en ne parvenant pas à rester droite sur sa propre ligne imaginaire. Pensant que décidément elle ne savait vraiment rien faire d’elle-même. Elle leva alors les yeux au ciel, espérant y voir l’une de ces vues magiques qui inspirent tant d’être sur terre. La lune était ronde et d’un blanc-gris lumineux. Elle essaya de la voir avec des yeux fasciné, en vain. Il ne lui restait plus qu’à se replonger dans ses pensés. Où la vie était bien moins dure et où elle vivait une existence surprenante et gratifiante. Dans un monde où la lune est magique et exauce parfois un souhait, à condition que ce soit le souhait le plus cher.

« - Mademoiselle, appela une voix d’homme dans son dos. Faites attention au verre brisé au sol !
- Pardon ? »

Gabrielle se retourna pour voir qui lui parlait. Elle sentit alors les piqures de quelques petits morceaux de verre s’enfoncer dans la plante de ses pieds. Elle remonta rapidement sur le trottoir ou se trouvait son interlocuteur. Elle remarqua qu’elle venait de le croiser un poignée de minutes plus tôt. Il s’agissait du t-shirt bleu, il portait aussi une veste de costume noir. Elle se sentit prête à tomber sous le charme en voyant les cheveux noir hirsutes qui enjolivaient son visage. Il avait l’air soigné, propre sur lui et surtout assez distant pour intéresser la jeune femme. En faisant un signe de remerciement à l’inconnu, elle s’assit sur le muret tout proche, se préparant à remettre précautionneusement ses chaussures. Il s’assit près d’elle pour la regarder.

"- Merci ça va aller, dit Gabrielle surprise de la réaction de l’homme."

Il ne bougea pas, et la regarda attentivement alors qu’elle s’assurait n’avoir aucune coupure. Le regard sombre et calme de cet homme lui inspirait à présent de la crainte. Le mieux était encore de faire comme si de rien n’était et de rentrer rapidement dans son appartement. Il était visible à deux cents mètre de là. Y parvenir en courant pieds nus n’était pas la meilleure tactique. Gabrielle courait si lourdement qu’elle se ferait rattraper en début de course. Honteuse et vide des forces qui pourrait l’aider à se défendre.

"- Je vous assure, tout vas bien je n’ai pas besoin d’aide.
- Je m’appelle William, dit-il tout de même.
- Monsieur, c’est gentille de m’avoir prévenue. Mais je n’ai rien et il est tard. Il faut que je rentre chez moi.
- Dans l’immeuble au bout de la rue, acquiesça-t-il. Je suis votre voisin dans l’immeuble d’en face.
- Je ne vous ai jamais vu dans le coin. Mais j’avoue ne pas faire attention à qui vit en face de chez moi.
- Je ne vous rassure pas à vous aborder de la sorte quand minuit est prête à sonné, soupira-t-il en baissant le front."
Le jeune homme sembla réfléchir un cours moment en passant ses mains dans sa nuque. Leva les yeux dans ceux de Gabrielle, qu’elle ouvrit grand. Elle était tout ouïe à présent. Il lui saisit le bras et s’approcha très près d’elle, sans qu’elle paraisse effrayée un instant. Elle semblait aussi fragile qu’absorbée par les yeux céruléens de William. Il ramena les cheveux bruns de Gabrielle dans son dos et dégagea la gorge blanche, y posant une main caressante :
« - Gabrielle, murmura-t-il en posant son front contre le sien. Vous savez qui vous avez en face de vous ?
- Pourquoi je n’arrive pas à m’en aller ? Frissonna-t-elle.
- Mais vous pouvez crier pour que l’on vienne vous aider. Vous pouvez me dire de vous laisser tranquille.
- Vous me faites peur.
- Et vous vous me retenez ici, gémit-il en cherchant à embrasser la jeune femme comme s’il ne pouvait s’en empêcher. Vous paraissez si résigné à ce qui vous attend, je sais que vous avez compris qui vous aborde. Comprenez-vous seulement que cette fois il s’agit de la réalité ? »

Le jeune homme embrassa alors Gabrielle. Ils ouvrirent leurs lèvres pour explorer pour en profondeur les mystères qu’ils voulaient dévoiler. On pouvait voir le bout de la langue de la jeune femme s’attarder un long moment sur les deux longues canines de la bouche qu’elle visitait. Elle trouva le moment si délicieux qu’il fut hors de question pour elle qu’il se termine. Peu importait que ce William lui veuille du mal, que ses crocs descendent lui déchirer la carotide et qu’elle meurt paniquée dans la douleur. Elle sentait monter en elle une si forte envie qu’elle poussait même le vice à essayer de faire naitre en lui l’envie de son corps. Proposition qu’il ne refusait pas en la serrant fort dans ses bras, jusqu’à se qu’il recule vivement.
Il n’essayait pas de cacher ses longues canines, lorsqu’il lui sourit comme enflammé du désir qu’elle lui portait. La saisissant par la gorge, il la força à se relever à bout de bras. L’embrassant une nouvelle fois, puis la refit reculer de nouveau quand elle recommença à l’agripper. Le souffle de Gabrielle était court, elle forçait l’air à passer le barrage de la main serré sur sa gorge. La brutalité de l’instant la rendait incapable de se préserver de l’étranglement et de se débattre. Mais elle ne repoussa pas l’ultime baisé teinté de rouge qu’il lui offrit brièvement, avant de la repousser une dernière fois en arrière. Lui permettant de remplir d’oxygène ses poumons brulants.

« - Pourquoi ? Haleta-t-elle en essuyant le sang de sa bouche d’une moue écœurée. »

Elle recula un peu plus et tomba à la renverse sur la route. Un petit morceau de verre lui égratigna la paume de la main, qu'elle frotta avec contrariété. William s’accroupit sur le bord du trottoir, la regarda elle, puis lève les yeux au ciel, vers la lune.

« - Tu es passé tellement de fois par ici, répondit-il. La fixant dès qu’elle fait son apparition. Tu lui murmures que tu voudrais tellement devenir immortelle, assoiffée de sang, assez mauvaise pour te sentir enfin vivre. Un vampire comme dans les plus grands des romans. Tu veux être privé de tout remord et ne plus accorder de valeur qu’à des être supérieurs auxquelles tu veux faire partie…
- Et bien ? Trembla-t-elle. »

Il tourna la tête sur sa gauche. Elle regarda dans la même direction. Sachant déjà que les phares qui l’éblouissaient sonnés le glas.

- Tu es exhaussé.

par **Asaliah** Jeu 22 Déc - 21:50

Roulement de tambour !!!!

La date bûtoire pour participer à notre concours en partenariat avec Wallaert Claire auteure d'IMMORTEL et les Editions Amalthée est arrivée à sa fin.

Donc après discussion entre Claire, Tigrou et moi même les gagnantes sont :

- Sandra38

- Lucille

- Yrielle

Félicitations à toutes les trois, pour recevoir votre livre dédicacé vous devez Mp Wallaert Claire avec les précisions sur vos adresse et le souhait de dédicace !