Décès de Ben Gazzara
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Décès de Ben Gazzara
Inoubliable dans "Autopsie d'un meurtre", "Husbands" ou encore "Meurtre d'un bookmaker chinois", l'acteur américain Ben Gazzara est décédé ce vendredi 3 février dans un hôpital de New York. Souffrant d'un cancer du pancréas, il était âgé de 81 ans.
Au même titre que Peter Falk, il était l'un des acteurs fétiches de John Cassavetes... Ben Gazzara est décédé ce vendredi 3 février dans un hôpital de New York des suites d'un cancer du pancréas. Il était âgé de 81 ans.
Révélé par Elia Kazan et Otto Preminger...
Né dans une famille d'immigrés siciliens le 28 août 1930, Ben Gazzara grandit à New York et se destine à une carrière d'ingénieur. Après avoir vu La Ménagerie de verre, il décide de devenir acteur et entre en 1951 à l'Actor Studio où ses condisciples se nomment Paul Newman, James Dean ou Steve McQueen. Il fait ses débuts à Broadway en 1956 grâce à Elia Kazan dans la première représentation de La Chatte sur un Toit Brûlant de Tennessee Williams. En 1959, Otto Preminger lui offre le rôle d'un officier antipathique accusé de viol dans Autopsie d'un meurtre, rôle qui le révèle au public. Après un détour par l'Italie, où il donne la réplique à Anna Magnani dans Larmes de joie, Ben Gazzara remporte un énorme succès grâce à la série Sauve qui peut, dans laquelle il incarne un avocat atteint d'une maladie incurable.
Une figure emblématique du cinéma indépendant américain...
Très lié à John Cassavetes, l'un des pionniers du cinéma indépendant américain, il tourne sous sa direction à trois reprises : pour Husbands (1970), Meurtre d'un bookmaker chinois (1976) et Opening Night (1977), dans lequel il joue aux côtés de Gena Rowlands, qu'il retrouvera trente ans plus tard à l'occasion du film collectif Paris je t'aime, dans un segment écrit par celle-ci et mis en scène par Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin. L'acteur travaille ensuite avec un autre représentant du cinéma indépendant, Peter Bogdanovich. Il joue en 1979 dans son Jack le magnifique, puis en 1981 dans Et tout le monde riait, aux côtés d'Audrey Hepburn, à qui il avait précédemment donné la réplique dans Liés par le sang. Ben Gazzara part ensuite en Italie où il tombe amoureux d'Ornella Muti à deux reprises : tout d'abord dans Conte de la folie ordinaire de Marco Ferreri (1981), puis deux ans plus tard dans La Fille de Trieste de Pasquale Festa Campanile.
Chez les frères Coen, Spike Lee... et "Gino"
Dans les années 80, Ben Gazzara délaisse les premiers rôles et enchaîne les tournages européens dans des films plus confidentiels. Lorsqu'il revient à Hollywood, il choisit des rôles anecdotiques mais variés : adversaire de Patrick Swayze dans Road House, homme violent dans Happiness ou encore père indifférent dans Buffalo'66. Il tourne par ailleurs pour des réalisateurs prestigieux, comme les frères Coen (The Big Lebowski, 1998), Spike Lee (Summer of Sam) ou encore Lars von Trier (Dogville). En 2011, Chez Gino du Français Samuel Benchetrit marquera sa dernière apparition à l'écran. Durant sa longue carrière, Ben Gazzara s'était également essayé à la mise en scène avec Beyond the Ocean en 1989. Inédit en France, ce film rend hommage à John Cassavetes, disparu la même année, en reprenant ses méthodes de tournage.
G. M. avec la Rédaction (Allociné)
Au même titre que Peter Falk, il était l'un des acteurs fétiches de John Cassavetes... Ben Gazzara est décédé ce vendredi 3 février dans un hôpital de New York des suites d'un cancer du pancréas. Il était âgé de 81 ans.
Révélé par Elia Kazan et Otto Preminger...
Né dans une famille d'immigrés siciliens le 28 août 1930, Ben Gazzara grandit à New York et se destine à une carrière d'ingénieur. Après avoir vu La Ménagerie de verre, il décide de devenir acteur et entre en 1951 à l'Actor Studio où ses condisciples se nomment Paul Newman, James Dean ou Steve McQueen. Il fait ses débuts à Broadway en 1956 grâce à Elia Kazan dans la première représentation de La Chatte sur un Toit Brûlant de Tennessee Williams. En 1959, Otto Preminger lui offre le rôle d'un officier antipathique accusé de viol dans Autopsie d'un meurtre, rôle qui le révèle au public. Après un détour par l'Italie, où il donne la réplique à Anna Magnani dans Larmes de joie, Ben Gazzara remporte un énorme succès grâce à la série Sauve qui peut, dans laquelle il incarne un avocat atteint d'une maladie incurable.
Une figure emblématique du cinéma indépendant américain...
Très lié à John Cassavetes, l'un des pionniers du cinéma indépendant américain, il tourne sous sa direction à trois reprises : pour Husbands (1970), Meurtre d'un bookmaker chinois (1976) et Opening Night (1977), dans lequel il joue aux côtés de Gena Rowlands, qu'il retrouvera trente ans plus tard à l'occasion du film collectif Paris je t'aime, dans un segment écrit par celle-ci et mis en scène par Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin. L'acteur travaille ensuite avec un autre représentant du cinéma indépendant, Peter Bogdanovich. Il joue en 1979 dans son Jack le magnifique, puis en 1981 dans Et tout le monde riait, aux côtés d'Audrey Hepburn, à qui il avait précédemment donné la réplique dans Liés par le sang. Ben Gazzara part ensuite en Italie où il tombe amoureux d'Ornella Muti à deux reprises : tout d'abord dans Conte de la folie ordinaire de Marco Ferreri (1981), puis deux ans plus tard dans La Fille de Trieste de Pasquale Festa Campanile.
Chez les frères Coen, Spike Lee... et "Gino"
Dans les années 80, Ben Gazzara délaisse les premiers rôles et enchaîne les tournages européens dans des films plus confidentiels. Lorsqu'il revient à Hollywood, il choisit des rôles anecdotiques mais variés : adversaire de Patrick Swayze dans Road House, homme violent dans Happiness ou encore père indifférent dans Buffalo'66. Il tourne par ailleurs pour des réalisateurs prestigieux, comme les frères Coen (The Big Lebowski, 1998), Spike Lee (Summer of Sam) ou encore Lars von Trier (Dogville). En 2011, Chez Gino du Français Samuel Benchetrit marquera sa dernière apparition à l'écran. Durant sa longue carrière, Ben Gazzara s'était également essayé à la mise en scène avec Beyond the Ocean en 1989. Inédit en France, ce film rend hommage à John Cassavetes, disparu la même année, en reprenant ses méthodes de tournage.
G. M. avec la Rédaction (Allociné)
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