10 acteurs tous risques !

Pour la sortie du film d'action "La Proie" emmené par le casse-cou Albert Dupontel, retour sur les exploits de 10 acteurs qui n'ont pas peur d'assurer eux-mêmes la plupart de leurs cascades...(Dossier réalisé par G.M.)

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Albert Dupontel

Réputé pour sa personnalité excessive et son comique grinçant, Albert Dupontel passe aussi pour être l’un de nos acteurs les plus casse-cou. Pour preuves, la vertigineuse scène de chute de l’acteur dans Enfermés dehors, sa projection violente au fond du blindé du Convoyeur lorsqu’il se fait tirer dessus, les combats en espace restreint de Chrysalis, et bien sûr le festival de cascades à l’ancienne effectuées pour les besoins de La Proie (course-poursuite sur le périph’, sauts de plusieurs étages d’un immeuble ou sur le toit d’un train en fonctionnement…). De ce dernier tournage, Albert Dupontel gardera le souvenir d’une simple double entorse.

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Tom Cruise

Si tous les films d'action de Tom Cruise valent le coup d'oeil, c'est sans conteste pour ses scènes de cascades qu'il effectue "sans filet". L'une des plus impressionnantes de sa carrière constituant le générique de début de Mission: Impossible 2. Imaginez la superstar suspendue mains nues à une falaise de plus de 200 mètres et se balancer de tout son corps d'une prise à l'autre. Revenant sur cette séquence à haut risque, John Woo, le cinéaste de ce second volet, avoue eu avoir la chair de poule devant un tel spectacle : "Tom Cruise ne s'est pas contenté d'une prise, il a exigé qu'on refasse la scène encore et encore jusqu'à ce qu'elle soit parfaite. Mais je comprends et j'admire son perfectionnisme."

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Jean-Paul Belmondo

C'est en 1963 sous la direction de Philippe de Broca que Bébel se découvre des talents de cascadeur. Ainsi, L'Homme de Rio, c'est lui, ce trompe-la-mort que l'on voit se balader sur les rebords de fenêtre d'un gigantesque immeuble. Ce goût du risque, il le poussera à son paroxysme onze ans plus tard sur le tournage du très efficace Peur sur la ville. Course-poursuite sur les toits de Paris, numéro d'équilibriste sur une rame de métro parisien, suspension à un hélicoptère... Décidément, le bellâtre s'était fait plaisir à nous en mettre plein la vue...

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Jackie Chan

Tirant son inspiration des stars du muet Buster Keaton et Harold Lloyd (cf Le Marin des mers de Chine), Jackie Chan est le champion toutes catégories des cascades au cinéma… Au point qu'il a droit à une mention spéciale dans le Livre Guinness des records et qu'aucune compagnie d'assurances ne souhaite couvrir ses exploits filmiques. Nez, bassin, phalanges, côtes, sternum… On ne compte plus les parties de son corps qui ont eu à souffrir de ses prouesses acrobatiques. La preuve avec cette vidéo ci-dessous…



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Tomer Sisley

Amateur de sensations fortes devant l'éternel, Tomer Sisley se donne à coeur joie dans les morceaux de bravoure de Largo Winch II : bagarres survoltées, course-poursuite dans une cokerie belge, et surtout pour la première fois dans l'histoire du cinéma, une baston en chute libre tournée entièrement en conditions réelles. Pour ce faire, le comédien a bénéficié des conseils des meilleurs spécialistes mondiaux dans cette discipline : Jean-Philippe Ricordeau, trois fois vice-champion du monde, et les Babylones, champions du monde. "Les plans les plus dangereux, ce sont ceux où la caméra est relativement fixe – le cadreur chute à plat – alors que moi, j’arrive en passant comme un boulet à côté de la caméra, raconte Tomer Sisley. Ça, ce sont des plans où le cadreur chute à 170 km/h alors que moi, je passe moins d’un mètre à plus de 300 km/h. Si on se loupe, c’est un impact colossal. Autant dire que c’est fini."

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Steve McQueen

On connaît tous la passion immodérée de Steve McQueen pour les voitures de course. Aussi, rien d’étonnant à le voir effectuer lui-même la célèbre course-poursuite de Bullitt. La vitesse au compteur pouvait atteindre deux cents kilomètres à l'heure. Le tournage de cette scène dura trois semaines et nécessita le recours à deux Ford Mustangs et deux Dodge Chargers. Autre extrait du film dans lequel Steve McQueen prit des risques : celle de la poursuite sur la piste d'atterrissage de l'aéroport. C'est en effet lui-même qui s’aventure sous les roues d'un avion prêt à décoller.

A la fin de sa carrière, alors qu’il était rongé par un cancer du poumon, Steve McQueen bravera la maladie en assurant lui-même ses propres cascades dans ce qui sera son dernier film, Le Chasseur (1980). Même s’il fut doublé pour les plans d’ensemble les plus dangereux, c’est bien lui que l’on voit accroché sur le toit d’un train de banlieue roulant à vive allure durant la longue scène de traque à Chicago.

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Bernard Giraudeau

Pour les accros du film d’action à la française, Bernard Giraudeau, c’est avant tout « Chet », le marginal castagneur de Rue Barbare. Pour ce rôle et les scènes de combat qui l’opposent au chef de gang Mat Hagen, il mit à profit son physique d’athlète et ses talents en arts martiaux. Autre prouesse à son actif : s’être adonné aux plaisirs de l’escalade avec son acolyte Gérard Lanvin – qui souffrait alors du vertige – durant le tournage des Spécialistes dans les gorges du Verdon. Pour l’anecdote, il manqua de se noyer en se retrouvant pris dans les rapides de la rivière. Il aura la vie sauve grâce à son partenaire de jeu qui parviendra à le faire remonter à la surface.

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Robert de Niro

Son perfectionnisme le poussa à réaliser une cascade particulièrement dangereuse dans Voyage au bout de l'enfer en 1978. Celle consistant à s’agripper aux skis d’un hélicoptère venu censé les sauver du bourbier vietcong, lui et son camarade joué par John Savage, et à se laisser tomber d’une dizaine de mètres dans la rivière Kwaï. Cette cascade fut répétée une quinzaine de fois, et durant l’une de ces prises, Robert De Niro et son acolyte manquèrent de se tuer, l’engin se retrouvant pris dans les câbles d’acier d’un pont suspendu.

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Alain Delon

On ne peut pas dire que les cascades soient la tasse de thé d'Alain Delon. Mais en 1985, désireux de rivaliser avec son ami Belmondo sur le terrain de l'action, il lui vient en tête de jouer les héros bondissants et survoltés dans Parole de flic, un polar différent de ce qu'il avait l'habitude de tourner à l'époque puisque basé sur ses performances physiques. Il n'y a qu'à le voir se battre avec une brute épaisse noire, s'entraîner intensivement dans un gymnase, se suspendre dans le vide par la seule force de ses mains, effectuer sa propre course-poursuite en voiture pour se faire une idée de ce qu'Alain Delon, au meilleur de sa forme, était capable de faire. Apparaissant comme terriblement daté aujourd'hui, Parole de flic est à revoir pour ces petits morceaux de bravoure qui font le charme de ces séries B d'antan.

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Clint Eastwood

En 1975, abonné jusqu’alors aux rôles de supers flics ou de cowboys, Clint Eastwood voulut briser sa routine d’acteur en se lançant un périlleux défi, escalader la face nord de l’Eiger dans les Alpes suisses, et ce pour les besoins de La Sanction, un thriller adapté du roman homonyme de Trevanian. Afin de se préparer au mieux pour le tournage, il suivit des cours intensifs d’alpinisme au parc national de Yosemite. Suite à cela, on comprend pourquoi la star fait preuve d’une aussi grande aisance sur les pentes escarpées de cette montagne surnommée Mörderwall ou « Mur de la mort ». A noter toutefois que le tournage fut endeuillé par la mort d’un des membres de l’équipe, le conseiller technique David Knowles, victime d’un éboulement.