Menaces sur l'avenir de 36 films français
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Menaces sur l'avenir de 36 films français
Suite à la liquidation judiciaire du groupe Quinta Industries, la sortie en salles d'une trentaine de films français est en sursis. Parmi eux se trouvent quelques uns des films les plus attendus de l'année comme "Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté" ou "La Vérité si je mens ! 3".
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Astérix et Obélix: Au service de sa Majesté, La Vérité si je mens ! 3, Les Infidèles, Une nuit, Thérèse D (Thérèse Desqueyroux)... Ces film parviendront-ils à sortir en salles aux dates annoncées ? C'est la question que se pose actuellement l'industrie du cinéma dans son ensemble, fortement inquiétée par la liquidation judiciaire du groupe Quinta Industries annoncée jeudi dernier.
L'Agence France Presse parle d'un "vent de panique sur le cinéma" pour décrire la situation. Pourquoi la situation inquète-t-elle autant ? Car c'est à Quinta Industries et ses filiales qu'ont été confiés une trentaine de films attendus dans les salles dans les semaines et mois à venir, pour en assurer la post-production. Or avec cette liquidation judiciaire, tous les films se retrouvent en stand-by, et accumulent du retard, et elle pourrait entraîner d'importants dommages collatéraux "inhérents à la dématérialisation numérique du stockage des oeuvres". Pour 12 films en particulier, la sortie imminente risque d'être remise en cause.
Mobilisation de la profession
La Fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia (Ficam) en a appelé aujourd'hui à Nicolas Sarkozy pour mobiliser les pouvoirs publics. Thierry de Segonzac, président de la fédération, a adressé un courrier au président dans lequel il souligne la "gravité" et l'"urgence" de la situation. Selon lui, elle pourrait avoir des "conséquences économiques et culturelles irréversibles". "Il ne s'agit pas de remettre en cause une décision judiciaire: nous souhaitons juste que la justice adapte son calendrier à l'enjeu. Qu'on nous laisse le temps de trouver les moyens de sauver ces films", a précisé Thierry de Segonzac à l'AFP. Concrètement, la Fédération des industries du cinéma souhaite que les saisies dans les sociétes de Quinta Industries n'interviennent pas avant que l'ensemble des travaux en cours aient été sauvegardés.
Astérix fera face
Suite au déferlement d'articles et de dépêches sur le sujet, les producteurs de Astérix et Obélix: Au service de sa Majesté (Fidélité Films) ont tenu à assurer qu'ils pouvaient faire face, en dépit des difficultés liées à la liquidation de la société Duboi (groupe Quinta) chargée de sa post-production. "Nous devons faire face à des difficultés techniques importantes, liées à l'arrêt du travail dans les différentes sociétés du groupe Quinta, expliquent Marc Missonnier et Olivier Delbosc de Fidélité Films dans un communiqué. Mais nous avons les moyens d'y faire face. (...) Nous examinons à l'heure actuelle les différentes solutions qui s'offrent à nous, dont la reprise de l'ensemble des effets spéciaux par des sociétés tierces. Cette reprise va s'accompagner de surcoûts importants, que nous n'avions évidemment pas prévus, mais qui sont gérables dans le cadre d'une production comme Astérix".
BB avec l'AFP
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Astérix et Obélix: Au service de sa Majesté, La Vérité si je mens ! 3, Les Infidèles, Une nuit, Thérèse D (Thérèse Desqueyroux)... Ces film parviendront-ils à sortir en salles aux dates annoncées ? C'est la question que se pose actuellement l'industrie du cinéma dans son ensemble, fortement inquiétée par la liquidation judiciaire du groupe Quinta Industries annoncée jeudi dernier.
L'Agence France Presse parle d'un "vent de panique sur le cinéma" pour décrire la situation. Pourquoi la situation inquète-t-elle autant ? Car c'est à Quinta Industries et ses filiales qu'ont été confiés une trentaine de films attendus dans les salles dans les semaines et mois à venir, pour en assurer la post-production. Or avec cette liquidation judiciaire, tous les films se retrouvent en stand-by, et accumulent du retard, et elle pourrait entraîner d'importants dommages collatéraux "inhérents à la dématérialisation numérique du stockage des oeuvres". Pour 12 films en particulier, la sortie imminente risque d'être remise en cause.
Mobilisation de la profession
La Fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia (Ficam) en a appelé aujourd'hui à Nicolas Sarkozy pour mobiliser les pouvoirs publics. Thierry de Segonzac, président de la fédération, a adressé un courrier au président dans lequel il souligne la "gravité" et l'"urgence" de la situation. Selon lui, elle pourrait avoir des "conséquences économiques et culturelles irréversibles". "Il ne s'agit pas de remettre en cause une décision judiciaire: nous souhaitons juste que la justice adapte son calendrier à l'enjeu. Qu'on nous laisse le temps de trouver les moyens de sauver ces films", a précisé Thierry de Segonzac à l'AFP. Concrètement, la Fédération des industries du cinéma souhaite que les saisies dans les sociétes de Quinta Industries n'interviennent pas avant que l'ensemble des travaux en cours aient été sauvegardés.
Astérix fera face
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BB avec l'AFP
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