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Pas de pitié pour les perdants !

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Message par Alouqua Lun 26 Mar - 22:30

Courses à mort, sports violents, combats d'arènes et autres chasses à l'homme...Dans ces jeux de l'extrême, qu'ils soient antiques ou futuristes, une seule règle : un vainqueur, et (en général) pas de pitié pour les perdants. A l'occasion de la sortie de "Hunger Games", retour sur une liste non exhaustive de ces jeux du cirque un peu spéciaux...

L'arène "hors d'âge"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Arnold Schwarzenegger est Conan - © Universal Pictures

Le narrateur : Il ne craignait plus rien. La vie et la mort, peu lui importait. Tout ce qui comptait, c'était que la foule soit là pour le saluer de ses cris de joie et de fureur".

Conan le Barbare

On avait déjà le sens du spectacle dans l'univers du Conan le barbare version John Milius, dont les aventures se déroulent au temps de l'âge Hyborien. Soit, dans la chronologie créée par l'auteur Robert E. Howard, une période comprise entre - 20 000 et - 9500 ans avant JC.

Vendu comme esclave après avoir vu ses parents massacrés, le jeune Conan est enchaîné des années durant à la roue de douleur. Devenu une véritable force de la nature, il est acheté par un maître de gladiateurs, pour devenir son gagne-pain. Là, dans une arène qui tient davantage lieu de fosse, il affronte ses adversaires dans des matchs à mort. La règle est simple : tuer ou être tué...Qu'il y a-t-il de mieux dans la vie ? "Ecraser ses adversaires, les voir mourir devant soi, et entendre les lamentations de leurs femmes"...



La Rome antique et ses gladiateurs

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Maximus (Russell Crowe) dans l'arène du Colisée à Rome - © United International Pictures (UIP)

Gladiator

Dans la Rome Antique, les gladiateurs étaient des combattants professionnels, esclaves ou non, qui se battaient entre eux contre des fauves, à l'origine pour honorer la mémoire d'un mort, puis de plus en plus pour le divertissement du public. En 105 avant JC, les jeux devinrent publics, avant d'être interdit au IVe siècle après JC par l'empereur Constantin Ier.

Parmi les empereurs romains avides de combats figuraient Commode, incarné par Joaquin Phoenix dans le film Gladiator de Ridley Scott. Sa mégalomanie, de plus en plus prononcée à la fin de son règne, lui a pourtant attiré les faveurs de l'opinion en organisant à de nombreuses reprises des jeux. Il aimait alors descendre dans l'arène, pour y vaincre des fauves et des gladiateurs...



On aurait tout aussi bien pu prendre l'exemple du combat opposant Spartacus (Kirk Douglas) au rétiaire Draba (Woody Strode) dans le chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick. Le rétiaire était un gladiateur équipé d'un filet rappelant celui des pêcheurs, et destiné à immobiliser l'adversaire.



Les marathons de danse

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Gloria (Jane Fonda) soutient son partenaire de danse (Red Buttons ), victime d'un malaise cardiaque.
© Collection ChristopheL.

On achève bien les chevaux

Pour les Romains, il fallait au peuple du pain et du cirque, selon l'expression "Panem et circenses". Pour les laisser pour compte de l'Amérique de la Grande Dépression, il n'est désormais plus question que de faire le cirque dans des marathons de danse sans fin, pour un peu de pain. La crise, qui jette dans la rue et la misère des millions d'américains, touche tout le monde, et installe les citoyens dans un état de désillusion tel que c'est tout le système de valeurs à la fois morales et économiques qui est durement remis en cause.

C'est ainsi qu'il faut voir de la part d'Horace McCoy, auteur du livre dont est tiré le film, le gigantesque bal comme la mise en abime cruelle d'une société où l'argent (facile) devient le seul prisme de référence d'une communauté qui n'en a plus que le nom. C'est d'ailleurs cette métaphore implacable qui a motivé le choix du réalisateur Sydney Pollack, qui, avec le recul de trente ans écoulés depuis les événements lorsqu'il réalise le film, a pu mettre le doigt sur l'une des dérives dangereuse d'un modèle de société qui donne à ce point à l'être humain la condition d'esclave. Une Amérique qui se violente toute seule, qui s’enfonce dans le précipice sans personne d'autre qu’elle-même pour l’y pousser.



Les "Hunger Games"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Jennifer Lawrence est Katniss Everdeen - © Metropolitan FilmExport

Hunger Games

Dans un futur post-apocalyptique où le monde a été détruit par les catastrophes naturelles et les guerres, se dresse Panem, un Etat tout puissant entouré de treize districts situés sur les ruines des Etats-Unis. Décrit comme un Capitole rayonnant bordé de 13 districts, qui a apporté paix et prospérité à ses citoyens, Panem a vu se soulever contre lui les 13 districts. 12 furent vaincus, 1 fut détruit. Depuis, le traité de la trahison a créé de nouvelles lois afin de garantir la paix et rappeler chaque année que les jours obscures ne devaient pas se reproduire.

L’état tout puissant a ainsi inventé les Hunger Games, un jeu télévisé qui se déroule chaque année afin de contrôler le peuple par la terreur. Chaque district doit fournir un garçon et une fille tiré au sort lors d’une "Moisson". Au total 12 garçons et 12 filles âgés de 12 à 18 ans doivent s’entretuer lors de ces cruels jeux du cirque, que la population est obligée de regarder afin de se souvenir que les districts sont à la merci du Capitole, et qu'ils ne pourraient pas survivre à une nouvelle rébellion…Toutes les techniques sont bonnes pour se débarrasser des concurrents : alliances, trahisons, armes blanches récupérées à la corne d’abondance, armes fabriquées, baies empoisonnées…

Les sports d'équipes

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] James Caan est "Jonathan", le meilleur joueur de l'histoire du Rollerball - © United Artists

Rollerball

Souvent dans la Science Fiction, le sport prend la forme d'un exutoire à toutes les tensions, en particulier les tensions sociales. C'est le cas de Rollerball, le film culte de Norman Jewison. En l'an 2018, les cadres dirigeants se sont substitués aux hommes politiques, et les Etats ont été remplacés par six départements mondiaux : Énergie, Luxe, Alimentation, Logement, Communications et Transports. Grâce à cette organisation, tous les hommes jouissent d'un confort matériel inégalé. Mais une société en paix a besoin de purger les pulsions violentes de ses membres.

C'est dans ce but qu'a été créé le Rollerball, un sport très violent, à la fois mélange de hockey, de boxe et de football américain (ainsi qu'un zeste de Roller derby, un sport américain de contact se pratiquant en patins à roulettes sur un terrain de forme ovale, dont le film Bliss est le sujet). Lorsque la popularité de son joueur star, Jonathan, fait de l'ombre aux corporations multinationales, celles-ci n'hésitent pas à modifier les règles du jeu, en particulier celles touchant à l'intégrité physique des joueurs...C'est d'ailleurs dans la dernière partie du film, où les équipes jouent désormais sans règles ni limite de temps, que le film de Norman Jewison se rapproche le plus de la nouvelle Rollerball Murder, écrite par William Harrison, où le but était avant tout de tuer l'adversaire.



Depuis sa sortie en 1975, on ne compte plus le nombre d'oeuvres inspirées par ce film devenu la référence des sports de science-fiction; quand celles-ci ne sont pas vidées de toute dimension pamphlétaire, comme c'est malheureusement le cas avec le Remake réalisé par John McTiernan en 2002. Parmi les influences, on peut citer l'inoubliable partie de Rug Ball dans l'univers de la série Cobra, croisement violent entre le baseball et le football américain.




De même, de nombreux jeux vidéo ont été produits dans un esprit proche de celui de Rollerball. A ce titre, le plus mémorable sans doute est SpeedBall, et sans doute plus encore sa suite, Speedball 2 : Brutal Deluxe. Développé par le studio Bitmap Brothers en 1990, avec une extraordinaire musique composée par Nation XII, ce titre a marqué toute une génération de joueurs.



La chasse à l'homme

[Vous devez être
inscrit et connecté pour voir cette image] La chasse à l'homme, thème central de nombreux films... - © Wilde Side, SND, Collection ChristopheL.

Battle Royale, Le prix du danger, Running Man, La chasse du comte Zaroff...

Parmi les sports du futur figurent en bonne place les jeux de télé-réalité, basés sur le principe cruel de la chasse à l'homme. Dans les oeuvres de fictions, ce n'est, loin de là, pas un thème nouveau. Pionnier en la matière puisque réalisé en 1932 par le tandem Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel, le film culte La Chasse du comte Zaroff mettait déjà en scène un homme aussi raffiné que sadique, épris d'une mortelle passion pour la chasse. Las de la chasse conventionnelle, ce dernier est à la recherche de nouveaux frissons, jusqu'à transformer les naufragés recueillis sur son île perdue en gibier. Un thème brillament exploré 55 ans plus tard par John McTiernan avec le film de SF Predator, où une créature Alien transforme la jungle en gigantesque terrain de chasse contre le commando du Major Alan "Dutch" Schaeffer.

Toutefois, la science-fiction permet d'ajouter deux éléments essentiels au thème de la chasse à l'homme, que sont la présence d'un public et l'intervention des médias. La courte nouvelle The Prize of Peril (1958), écrite par William Sheckley, est ainsi un pamphlet social où l'avenir des jeux télévisés est décrit sous son plus mauvais jour. L'histoire évoque les sept dernières heures d'un épisode du jeu télévisé "Le prix du danger", auquel participe un homme volontairement traqué par des chasseurs. Le terrain de jeu est le pays tout entier, tandis que le public est invité à participer en assistant le concurrent, ou au contraire en le dénonçant. Un sujet qui a semble-t-il fasciné Yves Boisset, au point de l'adapter au cinéma en 1982 avec Gérard Lanvin dans le rôle titre. De gibier, ce dernier devient le chasseur, par refus des tricheries de la chaîne de TV qui tient à tout prix à le faire survivre.



Peu avant la sortie du film d'Yves Boisset, Stephen King publia Running Man, variation du thème développé dans The Prize of Peril. Porté au cinéma en 1987 par Paul Michael Glaser avec AArnold Schwarzenegger dans le rôle titre, le film reprenait plusieures idées de l'oeuvre de Boisset, au point qu'un long procès opposa les producteurs français -qui gagnèrent- à l'équipe américaine.

Autre adaptation, toujours chez le même auteur William Shackley : La Dixième victime; d'après son oeuvre publiée en 1965. Dans la nouvelle, les gouvernements décident de maîtriser les pulsions meurtrières de leurs concitoyens afin d'éviter de nouveaux conflits. Pour cela, une "grande chasse" est organisée, à laquelle chacun peut participer. Les règles sont simples : chaque participant doit survivre à 10 chasses, en étant alternativement le chasseur et la proie, les rares personnes qui y parviennent devenant riches et célèbres. Caroline (interprétée par la sculpturale Ursula Andress) une américaine, en est à sa 10e et dernière participation. Pour triompher de cette ultime épreuve, elle doit tuer sa proie, un italien nommé Marcello (incarné à l'écran par Marcello Mastroianni) qui a 6 victoires à son actif. Désireuse de maximiser ses gains, Caroline passe un contrat avec une compagnie de thé pour que la mise à mort se fasse dans un lieu romain prestigieux, au beau milieu du tournage d'un spot publicitaire...



Comment ne pas terminer en mentionnant Battle Royale (2000), le chef-d'oeuvre de Kinji Fukasaku ? Adapté d'un roman de Koshun Takami sorti un an plus tôt, le film met en scène des collégiens de 3e d'une école choisie au hasard, se voyant distribuer -de manière totalement inégale- des armes de tous genres. Lâchés sur une île vidée de tous ses habitants, placés sous la supervision d'un ancien maître d'école (Takeshi Kitano) et de l'armée, les élèves n'ont qu'un objectif : s'entretuer pendant trois jours, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un seul survivant. Faute de quoi les colliers dont sont munis les joueurs explosent...Terrifiant, le film a pour toile de fond un Japon alternatif qui redoutent sa jeunesse, jugée violente et désobéissante.



Le duel à mort

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Mel Gibson dans l'arène du dôme du tonnerre de Mad Max 3 - © Kennedy Miller Productions

Mad Max 3, Doomsday, New York 1997, Dune...

Dans le futur, en particulier celui ravagé par une guerre nucléaire, une pandémie et / ou la raréfaction des ressources les plus élémentaires pour survivre, on régresse parfois méchamment. Au point de ressortir, pour distraire la foule, les duels à mort, qui ne sont au fond qu'un écho futuriste aux combats de gladiateurs romains. Plus ou moins codifiés, ils ont toujours le même but : le meurtre de l'adversaire. Deux adversaires, un seul vainqueur. Là aussi il existe quantité d'exemples. On peut citer New York 1997, où , fait prisonnier par le Duke, Snake Plissken (Kurt Russell) affronte sur un ring un colosse. Dans Doomsday (2008) de Neil Marshall, on repart carrément au Moyen âge lorsque Rhona Mitra affronte un géant en armure dans les ruines d'un château écossais, sous l'oeil amusé du seigneur des lieux, un ancien médecin chercheur (Malcolm McDowell) devenu fou, chef d'une tribu de dégénérés. Quant au Dôme du tonnerre de Mad Max 3, c'est une cage métallique où tous les coups sont permis...



Dans le Space-Opera culte et maudit Dune de David Lynch, Paul (Kyle MacLachlan) et Feyd Rautha ( Sting) s'affrontent avec plus de classe, au couteau. Mais le principe reste le même.



La course à mort

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Course à la mort - © Universal Pictures International France

Transpositions futuristes des courses de chars de la rome antique, ces courses à la mort mettent en scène des véhicules le plus souvent armés. Toutes les traitrises et coups tordus sont permis pour éliminer ses concurrents. Si le bolide est pulvérisé avec le conducteur à son bord, c'est encore mieux...Parmi les films mettant en scène ce type de sport, il faut évidemment citer La Course à la mort de l'an 2000 de Paul Bartel, avec David Carradine et Sylvester Stallone.

Dans une Amérique devenue fasciste après un Krach mondial, le public se tourne désormais vers un événement sportif majeur pour se distraire : la course automobile transcontinentale, qui relie l'Est et l'Ouest du pays. Les concurrents ont trois jours pour parcourir le pays; course où ils gagnent des points supplémentaires en renversant et tuant les adversaires et les malheureux piétons. Rouler sur une personne âgée rapporte ainsi 100 points...Ce film est une source d'inspiration directe au jeu (culte) Carmageddon, sorti en 1997.



Dans Course à la mort de Paul W.S. Anderson, quatre équipes de prisonniers s'affrontent sous le regard des caméras. Leur but : attraper mort ou vif, un psychopathe décidé à empoisonner toutes les réserves d'eau du pays...

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