Chapitre IV
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Chapitre IV
-Chapitre 4-
Comté-de-Lune.
Comté-de-Lune.
Pendant que nos amis étaient en territoire mage, Céllédans et les voleurs sous les ordres de Félétride, se rendirent à Rimalboas. Là, ils y incendièrent le village et tuèrent tout les habitants les regroupant dans un temple dédié aux lunes, un sanctuaire sacré, et ils y mirent le feu.
Puis ils repartirent en pouffant tel de cruel démons.
Lorsque les elfes arrivèrent sur les lieux ils ne puirent que constater les horribles maisons brûlées ainsi que leur temple en cendre ils comprirent rapidement en soulevant quelques restes que tout les habitants sans exceptions avaient été brûlé vif.
Le général ne trouva qu’un parchemin sur lequel il y avait d’écrit :
- Il est l’heure de la vengeance. Vous allez payer nos morts de la grande guerre. Qu’il en soit ainsi !
Signé du sceau des humains.
Bien que très surpris de cette vive réaction, le général rentra en Comté-de-lune pour en informer le gouverneur Elladan Faelivrin.
Ce dernier ne comprenait pas, pourquoi tant de cruautés ?
- Comment !? Mais de quels morts parlent-ils ? Comment ont-ils pu faire ça à des êtres vivants ! C’est horrible je ne tolérerais pas cette perfidie ! Qu’il en soit ainsi nous partons en guerre. Faite sonner la grande corne !
Les habitants de comté-de-lune se mirent à prier, ils avaient l’impression d’être dans un horrible cauchemar. Comment les humains avait-ils pu faire ça ? Après tant d’années d’alliance et d’amitié ? Le peuple sombra dans une humiliation totale, ils se sentaient trahi dans leur cœur.
Céllédans lui, était satisfait. Il avait réussi, la guerre étais sur le point d’éclater, il s’imaginait déjà la fierté de Félétride. Mais il ne comptait pas s’arrêter là.
Elladan fit parvenir à Estar lavendil le gouverneur des humains, une réponse à sa dite déclaration de guerre.
- Une guerre comment ça ? De quel massacre parle-t-il ? Je n’ai jamais ordonné un tel acte !?
Un de ses fidèles intervenu.
- Seigneur, ça ne peut être que l’œuvre de Félétride, j’ai entendu dire qu’il c’était allié aux voleurs, ils ont eu, par je ne sais quel moyen, votre sceaux et ils s’en sont servie pour signer le massacre de Rimalboas.
- Quoi ! Mais qui as osé s’emparer de mon sceau ! Chevalier sonnez vite l’alarme nous devons nous défendre. Et retrouvez-moi ce traître immédiatement ! Sans lui nous ne pourrons expliquer les faits.
Le peuple humain n’en croyait pas leurs oreilles. Comment est-ce possible ? Les Elfes, en guerre contre les Humains ? Mais c’est impossible !
Le jour suivant, les humains partirent à la rencontre d’Elladan.
C’est entre la mer de Calë et les montagnes de Wintil que le rassemblement eu lieu.
Les deux gouverneurs se préparèrent à la bataille lorsqu’Estar fut interpellé par un de ses généraux.
- Pensez-vous que l’effusion de sang nous aidera à comprendre ce qu’il c’est passé ? Demandez donc à Elladan s’il peut vous accorder un répit. Le temps de trouver le traître ?
- Ta parole est sage mon ami, j’y vais de ce pas.
Ainsi Estar déplia le drapeau blanc est demanda un pourparler à son confrère.
Elladan lui accorda, et ils s’avancèrent l’un vers l’autre.
- Elladan, mon ami, après tant de souffrances, pense-tu vraiment que je puisse te déclarer la guerre sans aucun motif ? Me crois-tu capable d’un tel massacre ? Je pense qu’il y a un traître dans mes rangs, et je vais le démasquer rapidement. M’accorderais tu un délai avant de nous entre-tué mon ami ?
- Ils ont tué tout le monde, hommes, femmes et même les enfants! De telles souffrances ne devraient pas avoir lieu. Maintenant si tu dis que tu as un traître dans tes rangs, je veux bien t’accorder cinq jours. A l’aube du sixième jour la guerre sera inévitable !
Ainsi les deux confrères se retirèrent du champ de bataille abasourdis et dépité car leur amitié semblait être menacée.
Pendant ce temps les ignobles voleurs avaient profité de l’occasion pour investir Falqualon au sud des montagnes de wintil. Ils avaient tués et pillés les maisons. Ils continuèrent ainsi jusqu’as Vallouenne-sur-Vallée le village de nos amis.
Ils y tuèrent tous les habitants, peu d’entre eux avaient eu le temps de s’exiler vers Hamboloras. Mais les parents de Céréwïn furent tués par la main de Céllédan en personne.
Le pays était en crise, fort heureusement le traître fut démasqué le quatrième jour. Il s’agissait de Felerand Malié un des diplomates d’Estar.
- Qu’il soit pendu haut et court ! Nous devons combattre ces monstres, envoyé une missive au gouverneur des elfes, il nous aidera à exterminer cette vermine !
C’est ainsi qu’à l’aube du sixième jour au lieu d’avoir une guerre sanglante, une amitié fut scellée.
Mais les gouverneurs sentirent que quelque chose se tramait. Pourquoi les voleurs avaient il fait ça ? Ils commencèrent à se demander si ce n’était pas le seigneur Félétride qui était là dessous. Le mystère resta entier car le traître ne leurs avait rien dit.
Les voleurs qu’en à eux, disparurent nulle ne sait où. Et croyez bien que l’alliance des elfes et des humains eurent poursuivis les voleurs jusqu’au frontière des Elfes. Hélas ils n’eurent pas la possibilité d’aller plus loin mais, la vengeance n’était guère assouvie.
Lorsque Céllédan rentrerait rendre le rapport à Félétride celui-ci n’apprécierait sûrement pas cette défaite.
Une immense messe fut organisée afin d’accompagner les morts dans leur dernière demeure. Une cicatrice qui ne se refermerait jamais rappelant le désastre de la grande guerre, qui avait causé tant de souffrance à travers le royaume d’Huryaën.
Sans oublier le goût amer qu’avait laissé le décès du grand roi, laissant place à un tyran.
Toutefois au loin en direction du nord une lueur d’espoir fut perçue, Un cavalier vêtu d’une robe blanche semblé galoper en direction de Comté-de-lune.
L’éclaireur qui été posté sur le plus haut poste de gaie de Comté-de-lune, s’empressa de descendre pour prévenir Elladan Faelivrin.
- Mon seigneur ! Notre ami nous rends visite…
- De quoi parlez-vous Tiëlestre ? Quel ami ?
- Et bien notre ami, Monsieur Véneanar ! Il est a l’orée de la Forêt, avec sont bel habits blanc et sa longue chevelure. Il semble accompagné, par sept personnes exactement. Trois jeunes garçons et quatre jeunes filles. Répondit celui-ci.
- Et bien qu’attendez-vous, allez donc sonner leurs arrivées, et ouvrez leurs le chemin.
Tiëlestre se retira afin d’exécuter les ordres de sont Gouverneur.
Comté-de-lune est une imprenable forteresse, car les elfes savent utiliser les effets de la lumière, ainsi ils peuvent dissimuler leurs forteresse aux yeux de quiconque. Pour que les voyageurs puissent pénétrer Comté-de-lune il faut que ces derniers soient invités. Seul les elfes peuvent ouvrirent la voie, et les êtres malavisés ne tardent pas à ce perdre dans l’immense forêt, et finissent par disparaître…
Lors de leurs arrivés, la première chose qui étonnèrent nos amis fut un immense arbre, il semblait être plein de vie, d’amour, et de joie. La présence de cet arbre leurs réchauffait le cœur, ils se sentaient en sécurité.
Tiëlestre les conduisit devant le gouverneur, il poussa une porte en bois et pénétra à l’intérieur même de l’arbre.
Mr Faelivrin avait un visage très fin avec des oreilles pointues. Il semblait être jeune cependant sa belle chevelure blanche portait à confusion. Ses yeux grisâtres brillés de joie. Il été vêtu d’une grande robe bleu argentée avec des reflets brillants semblable à de la soie. Les manches recouvraient presque entièrement ses gants blancs. Il s’appuyait sur une cane en bois avec des feuilles encore verte, le pommeau était lui aussi bleu argenté et l’on pouvait distinguer des écris gravés, de l’elfique probablement.
- Mon vieil ami ! Quel bon vent vous amène ?
Elladan avait connu Erestor durant maintes batailles où il l’avait eu tout le loisir de voir ce brave-mage en action, il l’avait souvent sauvé des attaques sournoises de l’ennemies.
- Tiens qui sont ces enfants ? Demanda-t-il.
- Il s’agit là d’Angy, Céréwin, Ludy, Célégorm, Idril et mon petit fils Bélian. Ils ont en leurs possessions un vieux parchemin très intéressant. Mais, celui-ci est écris en Elfiques. Je pensai que peut-être vous pourriez le déchiffrer et nous le lire ? Ce parchemin pourrait être la prophétie tant recherché.
- La prophétie dites-vous !? Mais ce serait un miracle ! Enfin un signe ! Un espoir pour tous les peuples de Huryaën. Pouvez-vous me le passer s’il vous plaît, je vais de ce pas vous le traduire.
Elladan étais très impressionné par le précieux parchemin qu'il tenais entre ses mains.
sans attendre, il ce mit à le lire, cependant dans la salle une mauvaise oreille traînait, il s’agissait d’un corbeau envoyé par le terrible Félétride, un corbeau? Ou autre-chose...
Mais les elfes ne sont pas dupent, lorsque Elladan ouvrit le parchemin il prononça cette phrase :
- Je vais vous traduire ce parchemin mais avant… emparez vous d’elle !
Il montra le corbeau avec sont doigt et aussitôt les gardes se jetèrent dessus et ils l’attrapèrent.
- Allons, allons, tu sais bien que nous les elfes, avons le don de découvrir les imposteurs. Reprend forme humaine Déliana ! menaça Elladan d’une voix ferme.
Puis le corbeau pris la forme d’une femme, chevelure rouge et courte, des yeux blancs. Elle portait une robe noire avec un décolleté très profond.
- Pauvres fous ! Lorsque mon maître ne me verra pas revenir il déclanchera toutes les tempêtes de Huryaën, sur votre pauvre ville ! Vous êtes tous condamné ! Relâchez-moi sale vermine !
- Emmenez-la ! Je ne veux plus la voir ! Hors de ma vue ! Déclara Elladan.
Déliana fut emmené dans une des prisons de verre qui étaient suspendu sur les branches de Comté-de-lune.
Car le verre à une vertu bien utile, elle permet l’annulation de tous les effets magiques quelle qu’il soit.
- Mais qui est-elle ? Comment est-elle rentrée dans la cité? N’êtes vous pas protégé des intrus ? Demanda Bélian.
- Bien sûr que si mais, lorsque Tiëlestre vous a ouvert le chemin, le corbeau a pu vous suivre. Il s’agit de la sournoise Déliana une druidesse sœur d’Infernélaë. Rassurez-vous, elle ne peut plus rien faire contre nous dans sa cage de verre. Cela arrive très rarement mais elle a réussi à rentrer dans Comté-de-lune.
Bon reprenons cette traduction. Quelque chose me dit que ce parchemin va nous faire une révélation importante sur notre avenir, l’avenir de tout les Huryans. Conclu Elladan.
Ainsi il reprit la traduction, tout nos amis avaient les yeux rivé sur Mr Faelivrin, ils le regardaient d’un air à la fois curieux et affolé.
- Lorsque les deux lunes se rencontreront un nouveau roi magnifique, d’une bonté inégale viendra reprendre ce qu’il lui revient de droit, et ralliera dans une paix durable les sept. Cet homme sera bon et généreux, il sera la personne qui a trouvé cet écrit et nul autre ne pourra le remplacer. Mais pour devenir ce roi il devra voyager jusque-en Falimàs en direction de l’Ouest, après avoir enjambé l’océan il atteindra l’île. Une fois cet objectif atteint, il devra trouver la seconde partie de ce parchemin, celui-ci lui apportera les réponses et les solutions pour combattre le mal…
A cet instant un silence presque surnaturel apparu, le parchemin se mit à briller et un faisceau lumineux jaillit de ce dernier et ce dirigea sur Céréwïn, comme si le parchemin montrait la personne désigner.
- Bien il semble que le parchemin vous ai choisi Céréwïn, vous sentez-vous prêt à accomplir cette quête jusqu’au bout ? Demanda Elladan
- Il est trop jeune, c’est beaucoup de risque inutile, puis je suppose que notre ami à des parents qui se font sûrement du souci à sont sujet. Je suis contre, il risque la mort… Affirma Erestor.
- C’est beaucoup de risques, mais quelque soit ta décision je te suivrais jusqu'à la mort. Affirma Célégorm.
Angy, Bélian et Ludy se regardèrent et dans un crie en cœur ils dirent :
- Nous aussi !
- Je vais y réfléchir, mais avant je veux revoir mes parents et en discuter avec eux. J’ai comme un mauvais pressentiment. Répondu Céréwïn
Idril, quand à elle, semblait inquiète pour Céréwïn elle ne prononça aucun mots ou seulement qu’elle souhaitait rentrer chez elle afin d’en informer sa reine.
- Bien, nous allons vous ramener chez vous mes amis, mais ne tardez pas trop Céréwïn, car le temps nous ai compté. De plus il semble que Félétride ai décidé de passer à l’attaque, il a envoyé un de ses disciples semer la paniques entre nos deux peuples. Si jamais Félétride met la main sur ce parchemin, nous sommes perdus ! Affirma Elladan.
- Peut-être devriez-vous le garder ici ? Demanda Céréwïn.
- Erreur ! Vous aurez besoin de ce parchemin, regardez bien le bas du papier. Il est déchiré, ce qui prouve que la seconde parti doit être assemblé la première sinon je crains fort que cette prophétie ne vous donnera aucunes autres informations.
- Vous avez sûrement raison ! Conclu Céréwïn. Bien, en route ?
Ainsi nos amis étaient sur le point de repartir, Idril devais se rendre en terre des anges, et les autres chez eux par Erestor. Ce dernier préférait que nos amis soient accompagnés afin de pouvoir les défendre si jamais le besoin s’en faisait sentir.
Mais Bélian décida de conduire Idril, Céréwïn sentit comme une petite colère au fond de lui, il semblait être jaloux de Bélian. Il préféra sur un coup de tête suivre lui aussi Idril.
- Bélian je vais t’accompagner avec Idril, je me sentirai plus rassuré.
- Comment ? Tu insinue que je ne suis pas capable de défendre Idril ?
- Je n’insinue rien du tout, c’est juste un principe de sécurité !
Bélian fut vexé par la réaction de Céréwïn, mais Idril intervenu.
- Assez ! Je m’y rendrai seule, je vous rappelle que je peux voler et vous ne feriez que me ralentir ! Allez donc rejoindre vos parents chez les humains, je suis assez grande pour me débrouiller seule ! Puis je n’ai pas à subir vos sauts d’humeur.
Bélian et Céréwïn furent étonnés de la réaction d’Idril, ils en restèrent bouche-bée.
- Allons du calme mes amis, il est vrai que la route est longue jusqu'à Menelwaën, et nous ne voudrions pas que vous vous faisiez attaquer. Je vous accompagnerais moi-même ainsi il n’y aura pas de jaloux. Proposa Elladan.
De ce fait nos amis se mirent en route Idril et Mr Faelivrin se rendirent en territoire des anges, et les autres partirent pour Vallouenne-sur-Vallée.
Ils empruntèrent de beaux Taygarës Blanc. Ce sont des félins, des dents de sabre plus précisément, ils sont très gracieux. Le Taygarës Blanc et la monture typique des elfes, ils s’en servirent autrefois sur les champs de batailles durant la grande guerre.
A la fois sauvage et affectueux, les Taygarës sont apprivoisés et vivent uniquement dans la forêt d’Isill.
Au pied du grand arbre d’immenses abris ont étaient creusés à même Comté-de-lune, c’est ici que sont élevés, nourris et abrités ces belles montures.
Nos amis été loin d’imaginer qu’en rentrant chez eux de mauvaises surprises allaient les attendre.
©Faël Céréwïn "La prophétie d'huryaën: Tome 1 l'épée de Feu"
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