Nom de code WITCH

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La terroriste nommée Witch est de retour. Après avoir incendié deux bateaux, et tué un banquier écossais, son objectif est à présent un chef d’État. Les forces de police françaises et britanniques vont devoir tout mettre en œuvre pour stopper Witch avant qu'elle ne parvienne à son but ultime.

Autant le dire d'entrée, j'ai été très déçu par ce roman. Le résumé était pourtant alléchant, mais son contenu n'a pas été à la hauteur de mes attentes. J'ai eu beaucoup de mal avec la plume de l'auteur, qui propose énormément de descriptions, souvent inutiles, et qui emploie des répétitions à tout-va. J'avais déjà vécu cette expérience avec "Les anonymes" de R.J. Ellory et le résultat est le même. Le fait de faire répondre un personnage par les mêmes mots que son interlocuteur (ex : "Je ne sais pas où est le médecin" / "Vous ne savez pas où est le médecin ?" / "Non, je ne sais pas où est le médecin") m'est tout simplement insupportable. Cela a pour conséquence de rendre les personnages ennuyeux, l’attachement pour eux ne se faisant donc pas. Ensuite, il y a un manque cruel d'action et de suspens, ce qui pour un roman de ce genre est extrêmement dommage. Les dialogues sont monotones, les chapitres sont très long (ils peuvent faire jusqu'à 70 pages), bref la lecture de "Nom de code WITCH" n'est pas faite pour ceux aimant les thrillers haletant. Concernant la couverture du roman, que je trouve vraiment pas terrible, je cherche encore le lien avec l'histoire. La seule chose que j'ai "aimé", est le décompte des jours en guise de chapitres. Le côté "course contre-la-montre est toujours plaisant". Après cette grosse déception, j'entamerais l'autre roman que j'ai de Ian Rankin, "Double détente" avec une énorme appréhension, bien que le sujet me semble plus haletant.