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Ces drôles de vieilles dames du cinéma

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Ces drôles de vieilles dames du cinéma Empty Ces drôles de vieilles dames du cinéma

Message par Alouqua Dim 20 Fév - 23:40

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Elles ne sont pas nombreuses les actrices à pouvoir prétendre être à la hauteur dans le rôle de vieilles dames tenant non seulement la route, mais également la distance et la comparaison avec des représentants de la gent masculine. Qu'elles soit frippées, ridées, voutées, fringuées comme des mamys d'un autre siècle, marchant à la vitesse d'un esacargot, elles sont juste une poignée. En même temps quelles sont celles qui, jeunes, se rêvent en héroïne d' Agatha Christie , en miss Marple, ou dans les fringues salement démodés de Imogène McCarthery ? Pas une. Et pourtant, profitant de la sortie sur les écrans du Imogène Mc Carthery avec Catherine Frot dans le rôle titre nous avons fouillé dans le grenier du cinéma pour y dégoter quelques films dont les stars ont 60 ans et plus. Galerie de portraits sans une ride.

Imogène

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Avant que Catherine Frot n’endosse les habits de Imogène McCarthery, Dominique Lavanant s’y était collée. Nous sommes alors en 1989. TF1 est en première ligne pour cette Imogène car il s'agit d'une série pour la télévision. 11 épisodes seront ainsi produits, tous à partir des romans de Charles Exbrayat. C'est lui qui imagine cette femme, écossaise, la cinquantaine bien sonnée, dotée d'une chevelure flamboyante, d'un patriotisme poussé à l’extrême. Au fil des livre il la croque en agent secret, détective amateur, secrétaire à l’Intelligence Department… La version enfantée pour le cinéma est différente, Catherine y apparait à son avantage, y joue avec jubilation. Mais c'est une autre histoire.... enfin, façon de parler. Si elle n'est certes pas réellement vieille, elle n'a rien non plus d'une jeune première...

Arsenic et vieilles dentelles

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Frank Capra à la baguette, un classique, un must du genre, un régal, un bijou. Joué à Broadway avant de débarquer sur les écrans cette histoire est fortement inspirée de la vie de Vera Renczi. En deux mots, le héros, Mortimer Brewster a deux tantes, ces dernières sont passées maîtresses dans l’art de supprimer les vieux messieurs. Pourquoi ? Par plaisir essentiellement. et elles le font avec une telle délicatesse, un tel raffinement, une telle ingénuité qu’il est impossible de leur en vouloir. En fait, elles croient rendre service.
Que ce soit, Cary Grant dans le rôle du neveu ou Jean Adair et Josephine Hull dans ceux des tatas ( Martha et Abby Brewster) criminelles, le trio a marqué l’histoire du cinéma. Le tout est fabuleusement rythmé par les retournements de situations, les quiproquos… L'année de la sortie en 1944 Jean est âgée de 71 ans et Jsopehine, sa soeur à l'écran avoue un peu moins de 60 printemps.

Le train de 16 heures 50

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Qui est la dame un tantinet âgée sur la photo ? Miss Marple. Sous le titre anglais Murder she said, elle opère à visage découvert. Le suspense est intense, dicté par la queen du mystère alias Agatha Christie, il prend une autre tournure sous l'impulsion de Margaret Rutherford dans le rôle phare, celui de miss marple. Nous sommes dans le monde des déctectives privés, un tueur a frappé.
Certains vont critiquer le film prétextant que l’actrice ne ressemble en rien à l’héroïne du roman. Mais qu’importe car le film ne colle que très peu au livre. Quand le personnage de Miss Marple lâche à l'écran, « un meutre de plus peut-être un de trop !», la réplique suivante sortant de la bouche du docteur Quimper (comme la ville) précise « Cela n’aura rien d’un meurtre car sur le certificat de décès j’écrirai mort d’un arrêt du cœur ». Nous avons là un aperçu de la teneur du film.
L'histoire, Miss Marple a vu un homme étranglé une femme dans un train passant sous ses yeux. Dans le film il y a un M. Stringer. Si il ne faisait pas partie de l’original, il apparait à l'écran pour la simple et bonne raison que l'actrice anglaise a tenu à ce que son mari à la ville soit à ses côtés. Chacun ses caprices.
Décédée en 1972 d'une pneumonie, Margaret Rutherford a vu le jour en 1892. Elle colle à Miss Marple comme une moule à son rocher. Elle est tellement bonne qu'elle remettra plusieurs fois ses habits.

Lady détective entre en scène

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Lady détective entre en scène ou Murder most ful pour les puristes. 1964. Miss Marple frappe encore. Cette fois-ci la dame d'un certain âge s’engage dans un troupe de théâtre après le meurtre d’un maître chanteur. D’autres membres de la troupe disparaissent mystérieusement. Du Agatha Christie pure jus.
C’est l’un des quatre films de cette Lady de l'écran qu'est Margaret Rutherford dans la peau du personnage. En inspectant le contenu d’une valise de l’une des victimes, elle découvre des prospectus annonçant une pièce de théâtre de la romancière, Murder she said, à savoir le premier film dans lequel l’actrice campe ce personnage. Un joke, car Agatha n’a jamais écrit cette pièce.
Dans ce film, l’inspecteur Craddock, Charles «Bud» Tingwell a été promu, il est devenu chef. L'époux de Margaret, Stringer Davis, Jim Stringer à l’écran est toujours là. Le couple remettra le couvert une dernière fois à l’occasion de ABC contre Hercule Poirot.

Passage à tabac

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Qui frappe encore ? Miss Marple. Sans elle pas de Passage à Tabac (Murder Ahoy en anglais). Ce n’est en rien du Agatha Christie tout craché, et pour cause elle n’a jamais écrit l’histoire.
Les puristes ne manqueront pas pour autant d’y voir quelques ressemblances avec des détails que l'on trouve dans le Miroir se brisa. Mais oui Miss Marple est bien là et donc par ricochet Margaret Rutherford. La dame est une pro, une abonnée. Sans elle point de vieille dame, légèrement enrobée mais nullement ridée. L'actrice anglaise l’a dans la peau, le regard, les traits. C’est son portrait tête coupée.Comme pour les précédens George Pollock est derrière la caméra. Nous sommes en 1964. Anglaise, Mararet a encore 12 ans à vivre quand le film sort. Là, elle voit les cadavres s’empiler sur le pont du navire à bord duquel elle a embarqué. La dame a le pied marin, son grand-père était amiral, son oncle aussi. Comme un clin d'oeil, une partie du film se déroule le même jour que la bataille de Trafalgar. Un 21 octobre, connu des anglais comme étant celui ou mourut Nelson.

La vieille dame indigne

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La vieille dame indigne , impossivble de trouver un titre plus approprié pour pareil dossier. Celle du film de René Allio est gratinée. Sortie en 1965 avec Sylvie dans la peau de Madame Bertini, c'est la dernière apparition à l'écran de l’actrice. Elle a alors 80 ans, une filmographie peuplée de personnages dans Le corbeau et autres…
Morte à compiègene en 1970, elle commence en 1903 sur les planches. Dans ce film elle campe une femme d’un âge avancé. Veuve, les enfants casés, dispersés, à part deux d’entre eux, elle décide de tailler la route avec une jeune femme délurée pour laquelle elle s’est prise d’amitié. Au diable l’héritage pour sa progéniture.
Médusée par sa prestation, la Société nationale Américaine de la critique lui remet son prix de la meilleure actrice en 1967.

Ladykillers

Ladykillers , quel beau titre. Il appartient à la filmographie de Joel et Ethan Coen, mais également au passé, époque années cinquantes, voir Tueurs de dames . Mais revenons aux deux frangins. En 2004 ils débarquent à Cannes avec Tom Hanks mais malheureusement sans Irma P..
L'actrice incarne Mrs Munson. Cette dernière possède une maison non loin d’un endroit rempli de billets verts, un lieu que compte bien braquer une bande de zozos. Pour ce faire ils s’installent chez elle, enfin, l’un d’entre eux, le chef. Et alors qu’il s’imagine embobiner facilement son hôte, c’est elle qui va peut à peu mener la danse.
Dans l'original Alec Guiness opère à découvert. Dans le remake, le mot « Fuck » est utilisé 89 fois. L'humour noir des coen règne en maître.

Le crime est notre affaire

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Pascal Thomas adore Agatha Christie, les décors poussiéreux hantés par des passés pas nets. Avec Le crime est notre affaire, le cinéaste est tout à son affaire (facile). Pas la peine d’enquêter, il a fortement puisé dans les recueils de la grande prêtresse du suspense pour composer son crime. Il a même plus précisément lorgné du coté de Le train de 16 heures 50. Si ce n'est que Miss marple n’est plus là.
Ceux qui vont tenter de découvrir qui a éliminer un passager d'un train roulant à grande vitesse ont pour noms Prudence et Bélissaire Beresford, Catherine Frot et André Dussollier à l’écran. C’est elle qui va découvrir un cadavre, elle qui se fait embaucher comme cuisinière dans une famille, elle qui...

Le vilain

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La boucle est bouclée. Nous avons commencé le dossier à cause de Catherine Frot, ou tu moins de son personnage de Imogène McCarthery, nous le terminons avec elle dans Le vilain. Nul doute, la comédienne a un don pour incarner les teignes, celles qui ne lâchent rien, les mamys susceptibles de se faire passer pour les victimes. Elle est parfaite dans le rôle de la maman d’un Albert Dupontel loin d’être un ange. Tous ses traits jubilent de plaisir à l’idée de se venger, de faire payer le monde de la corruption. Le maquillage lui va comme une robe du soir portée par une jeune fille invitée au bal des débutantes
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